Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin

Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

lundi 28 novembre 2011

Villepin réaffirme sa détermination à participer à la présidentielle 2012


BFMTV 2012 : l’interview de Dominique de... par BFMTV



L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a réaffirmé, mardi, devant des étudiants de l'université Paris-Dauphine sa détermination à participer à l'élection présidentielle pour "faire vivre le rassemblement national". Dominique de Villepin s'est exprimé devant quelque 600 étudiants dans le grand amphithéâtre de l'université, pour sa première sortie depuis sa relaxe en appel dans le procès Clearstream le 14 septembre.
Le bon tempo
"Mon engagement à participer aux présidentielles est total", a lancé le fondateur du parti République solidaire qui était interrogé par des étudiants sur ses intentions pour 2012. Une rumeur avait récemment circulé laissant entendre que l'ex-Premier ministre allait abandonner la vie politique, ce qu'il avait aussitôt démenti. "Vous n'imaginez pas un gaulliste couler des jours heureux en voyant la situation de la France", a-t-il expliqué. "La France a de formidables atouts, mais elle traîne un boulet de 1 600 milliards de dettes", a-t-il rappelé. Mais, a-t-il ajouté, je n'apporterai de réponse à cette question qu'au début de l'année. "Le temps de la présidentielle est un temps très court. Elle débutera en février. Avant, c'est de l'usure."
"Qui se souvient du premier tour des primaires ? C'est une antiquité une semaine après", a-t-il fait valoir. "Les deux prochains mois seront très importants, car ce seront deux mois de quasi-silence politique. François Hollande se fera discret et le président de la République a dit qu'il n'annoncera pas sa candidature avant le début de l'année, vraisemblablement pas avant février", a-t-il estimé.
"Je suis convaincu que se joue dans cette élection le destin de la France pour une longue période. Ce que je souhaite, c'est que la France se réveille", a-t-il lancé. "J'ai une vocation, c'est d'être un rassembleur. Je veux rassembler les Français, c'est ce qui m'intéresse. Et, même à peu nombreux, il est nécessaire de faire vivre le rassemblement national", a-t-il expliqué en citant l'exemple du général de Gaulle à Londres.
Quelques flèches
Le parti de Dominique de Villepin République solidaire a perdu depuis son lancement une grande partie des parlementaires qui le soutenaient. "Soit nous sommes capables d'avoir un gouvernement d'union nationale, soit notre pays ira de déconvenue en déconvenue, et cela implique que l'on fasse les uns et les autres un petit effort", a-t-il dit. "En 2012, c'est le candidat qui sera susceptible de plus rassembler les Français qui méritera de gagner. Et de ce point de vue, les jeux ne sont pas faits", a-t-il ajouté.
Devant les étudiants dont il parrainait la promotion, Dominique de Villepin a également décoché quelques flèches contre Nicolas Sarkozy et François Fillon. Sur la candidature de Fillon aux législatives à Paris, il a expliqué qu'il aurait pu, lui aussi, en tant que Premier ministre se réserver un poste : "C'est tellement facile de se réserver une partie du fromage." Interrogé sur le risque que ferait peser sa candidature sur celle de Nicolas Sarkozy, il a expliqué : "Il n'a nullement besoin de moi pour perdre. Si on ne donne pas l'impression que l'on entend les Français, le match est joué."
(AFP-Lepoint.fr)

Vous avez interviewé Dominique de Villepin, ancien Premier ministre

VOS QUESTIONS – Dominique de Villepin répondu à vos questions



L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin est sur tous les fronts. Après avoir été relaxé le 28 janvier dans l’affaire Clearstream et avant le procès en appel qui aura lieu au printemps 2011, il a lancé, en juin dernier son propre mouvement  «République Solidaire».
Alors qu’à droite chacun commence à prendre position pour la présidentielle, unsondage le donne même au coude à coude avec Nicolas Sarkozy. Des chiffres qui commencent à faire grincer quelques dents.
Dominique de Villepin, etait l’invité de la rédaction le mercredi 22 septembre. Politique du gouvernement, retraite, roms, ambition politique, quid de son mouvement, une rampe de lancement pour 2012 à venir.
Il vous a répondu, retrouvez ses réponses ci-dessous..

Mr de Villepin, une question très simple: en quoi la droite de Dominique de Villepin serait-elle différente de la droite de Nicolas Sarkozy?
Pour vous, quels chantiers sont prioritaires en France? (la sécurité, l'éducation, la culture, le social...)    
ANNELAURE   
     
J’appartiens à la famille gaulliste qui a toujours eu la conviction que la vérité était dans le rassemblement et non pas dans le recroquevillement sur soi. Pour cela, il faut 3 conditions: satisfaire à l’exigence de justice sociale, revenir à un équilibre institutionnel, défendre un esprit d’audace et d’innovation; C’est dire qu’il faut que le pouvoir s’ouvre aux réalités de la société alors qu’il a trop tendance à vivre coupé des réalités.
M. Le 1er Ministre, Je souhaiterai connaître votre position sur la dette publique française. En effet, celle-ci est extrêmement élevée et cela fait des années que la situation se détériore et la plupart des hommes et femmes politiques se contentent de critiquer cette situation de fait mais ne proposent rien afin d'y remédier. Certes l'accroissement de la dette publique ne peut être combattue que grâce à une croissance forte économique mais ne faudrait-il pas aussi essayer de diminuer les coûts de fonctionnements de la République ? Enfin, ne regrettez vous pas que cette question n'ait pas une place plus importante aujourd'hui dans le débat public? En effet, la France s'endette actuellement afin de rembourser ses intérêts d'emprunt, c'est économiquement ridicule comme situation, non? Merci d'avance et bon courage pour la suite ;)
CORTO

J’ai engagé quand j’étais chef du gouvernement, avec Thierry Breton et Jean-François Copé, une action énergique pour réduire le déficit. Tout le problème aujourd’hui est de poursuivre cet effort tout en donnant toutes ses chances à la croissance. Je plaide donc pour un effort sur 10 à 12 ans, conjoint avec nos partenaires européens, qui permettra de trouver un chemin d’équilibre.
Bonjour monsieur,
je considère que la réforme des retraites en l'état actuel est d'une abyssale inutilité et que ça n'est qu'une mise en scène maladroite de plus pour donner l'impression qu'on applique de grandes mesures importantes tout en prenant garde à ne surtout rien changer au vrai fond du problème. Partagez-vous ce sentiment? Avez vous également l'impression que c'est un scénario qu'on nous rejoue un peu trop régulièrement dans cette parodie de gouvernement?
Backtoroots

Malheureusement, le projet en l’état ne peut valoir que jusqu’en 2018. Il fait suite à la réforme de 1993, de 2003 et 2007, c’est pourquoi je pense que nous avons une occasion historique en prenant en compte l’exigence de justice de faire une réforme non pas partisane au service de l’UMP mais pour tous les Français.
Bonjour M.de VILLEPIN,
Pensez vous que l'on est toujours crédible quand on a été au centre de l'affaire clearstream et que l'on souhaite revenir sur le devant de la scène politique ? Pensez vous que les français ont si rapidement oublié cet épisode ?
Missile

La vie politique n’est pas un long fleuve tranquille. Le fait d’avoir été victime d’attaques et de rumeurs fait partie de la légitimité et de l’expérience indispensable à toute action politique. C’est dans cet esprit de résistance que se forgent à la fois la conviction et l’ambition d’un destin.
Vous avez lancé votre propre parti politique, vous fustigez régulièrement l'action de Nicolas Sarkozy, mais vous conservez votre carte de l'UMP. Pour quelle raison ? On a du mal à comprendre et vos supporters sont désorientés. Certes, sans doute souhaitez vous marquer ainsi la différence qu'il y a entre un parti, en l'occurrence l'UMP, auquel vous adhérez toujours dans les idées et le président de la République lui-même?
Aristide71

J’ai fait partie de ceux qui ont participé avec Jacques Chirac et Alain Juppé à la création de l’UMP. Ce n’est pas parce que ce parti connaît aujourd’hui une dérive regrettable qu’il faut baisser les bras. J’entends donc mener mon combat à l’intérieur comme à l’extérieur avec République Solidaire, qui est un mouvement totalement indépendant.
Monsieur le ministre, n’avez vous pas peur dans l’hypothèse ou vous seriez candidat a l’élection présidentielle en 2012 de diviser la droite et de voir ainsi ressurgir le spectre de 2002 qui pourrait cette fois ci se transformer au second tour en un duel opposant Marine Le Pen face à un ou une candidate socialiste?
lami-du-peuple
Je suis convaincu que ce n’est pas le sujet aujourd’hui. La question n’est pas la division de la droite mais celle de sa fidélité à des valeurs essentielles. L’intérêt ne peut être le moteur de la politique et là dessus, je ne transigerai jamais.
Bonjour M. De Villepin,
On dit toujours qu'il est prudent de surveiller ses ennemis. Dans l'hypothèse où le président Sarkozy vous appelle au prochain remaniement, comment réagiriez-vous ?
Bien que de droite, vous êtes plus chiraquien que sarkozyste, comment qualifiez-vous les agissements de Nicolas Sarkozy? Le dossier des retraites, l'expulsion des roms, quelle aurait été votre politique ou du moins votre façon d'amener le débat ?
Dans le schéma politique actuel, où se trouve République solidaire ?
Au printemps 2011, le procès Clearstream s'ouvre en appel ? Pensez-vous que Nicolas Sarkozy usera de toutes les voies judiciaires pour vous empêcher de vous présenter à la Présidentielle?
Dernière question: 2012 c'est demain. Qu'est-ce qui me ferait voter pour vous ?
Respectueusement votre,
Leroy+Jethro+Gibbs
J’ai d’emblée indiqué mon refus de toute nouvelle responsabilité ministérielle, dès lors qu’il n’y avait pas un profond changement de politique. Je crois à l’exigence de rassemblement et de compromis pour servir l’intérêt général. Je crois aussi à la nécessité d’être fidèle à nos principes républicains qui ne peuvent pas à mon sens être instrumentalisés comme on le voit trop souvent aujourd’hui à des fins partisanes
Enfin, dans le dossier Clearstream, j’ai eu à faire face à nombre de manipulations et d’instrumentalisations et compte tenude l’enjeu, je suis convaincu que certains n’hésiteront pas à persévérer dans la même voie.
Bonjour Monsieur de Villepin, pourquoi avez-vous piteusement reculé avec le CPE? est-ce le Président Chirac qui vous l'a demandé? Bruno Julliard était-il le vrai Premier Ministre à l'époque? au passage, pensez-vous que le Président Sarkozy se soit servi de Monsieur Julliard pour vous, permettez-moi l'expression, torpiller comme il se dit ci et là? Cordialement,
TeaParty
A l’époque mon gouvernement a fait face à une double opposition, celle de la rue bien sûr, effrayée par la mise en place d’un nouveau dispositif que je n’avais sans doute pas eu le temps suffisamment d’expliquer, mais aussi par l’opposition d’une large partie de ma majorité, conduite par Nicolas Sarkozy, qui n’a pas hésité à saborder ce projet en prenant langue avec certains responsables syndicaux, dont Bruno Julliard. Je veux tirer les leçons de cet échec. Une bonne réforme est une réforme juste et bien comprise par tous.
Je pense que nombreux sont les Français qui voient en vous un recours. Nombreux sont également ceux, venus d'horizons divers, qui seraient prêts à s'engager derrière vous. Mais nombreux sont également ceux qui hésitent à accorder leur confiance à une classe politique, qui de gauche comme de droite, n'a en vue que des ambitions personnelles et non l'intérêt de la France. Nous aimerions vous faire confiance. Mais irez-vous au bout de votre démarche? Nous ne voulons plus de ces accords politiciens de dernières minutes.
Enfin, Monsieur de Villepin, parce que j'en ai l'occasion, encore merci pour votre discours à l'ONU...
Marcel
Merci de votre message qui me touche. Vous avez raison, l’amibition personnelle est un frein pour la classe politique. C’est  pour cela que je souhaite rassembler tr-ès largement autour de principes communs ainsi qu’autour d’un projet de société. Ma conviction c’est que celui ou celle qui pourra incarner ce projet s’imposera de lui même le moment venu.
Bonjour, pensez vous que la nouvelle loi sur les retraites soit juste? (notamment pour les femmes (carrière courte) et les travaux pénibles)
Ne pensez vous pas que la suppression de toutes les exonérations seraient un meilleur choix et que celui-ci libérerait aussitôt les fonds nécessaires (surtout si l'on constate que + 70 % des exonérations profite aux grands groupes dégageant de gros profit (prendre total et BNP )
reflechi

La réforme des retraites est nécessaire mais le projet actuel ne satisfait pas encore à l’exigence de justice. De ce point de vue, je n’accepte pas le passage de la retraite à taux plein de 65 ans à 67 ans parce que’il pénalise les plus précaires et notamment les femmes. 50% d’entre elles seront amenées selon ce projet à travailler jusqu’à 67 ans.Pour trouver le financement nécessaire (6milliards), il me parait souhaitable de solliciter les Français les plus aisés, sachant que le projet actuel ne fait passer la dernière tranche d’impôt sur le revenu que de 40 à 41%.
Comment la droite modérée se sent-elle face à cette droite dure, nauséabonde qui gouverne ce pays depuis 2007.lafayette
Il y a un durcissement de la droite au pouvoir qui ne m’apparaît pas conforme à l’intérêt de notre pays. D’où, pour moi, la nécessité d’un rassemblement qui puisse réunir les Gaullistes, les centristes, les radicaux, les démocrates chrétiens et sociaux pour proposer une alternative aux Français.

dimanche 27 novembre 2011

BFMTV 2012 : l’interview de Dominique de Villepin par Olivier Mazerolle


Villepin annoncera « mi-décembre » s’il est candidat à la présidentielle





Villepin annoncera « mi-décembre » s’il est candidat à la présidentielle


« Je n’ai qu’une réponse à faire, c’est que j’annoncerai ma décision à la mi-décembre (…). J’ai pensé que c’était une bonne date pour faire connaître cette décision », a déclaré l’ex-Premier ministre sur BFMTV2012/Le Point/RMC en assurant qu’il « savait déjà » ce qu’il allait « dire ».

« Dans la crise, dans la véritable guerre économique et financière que nous devons mener, il n’y a qu’une réponse, c’est l’union nationale, rassembler.

Malheureusement, on voit bien que la campagne qui se dessine, ce sera une campagne de petits projets contre de petits projets, de petites idées contre de petites idées et de petits intérêts contre de petits intérêts », a-t-il déploré.

« Le ralliement ne fait pas partie de mon tempérament. Je soutiens un principe, l’union nationale. Je vois bien la crainte de certains militants (de République solidaire, son parti, ndlr) que je rallie tel ou tel… Ca ne fait pas partie de mon programme, de mon tempérament et de ma nature », a insisté M. de Villepin.

Toutefois, et c’est « une différence majeure avec François Bayrou », le candidat du MoDem, « moi, je ne dis pas que le rassemblement, c’est moi », a-t-il souligné.

« Je serais ravi, quelle que soit mon aventure personnelle, que ce rassemblement ait lieu et je ne me considère pas comme indispensable à ce rassemblement ».

« La grande décision ne sera pas tant le 6 mai », jour du second tour de la présidentielle, « que le 7″. « Qui sera capable d’avancer dans la voie de l’union nationale sans arrière-pensées, sans esprit de boutique et politicien? », s’est interrogé Dominique de Villepin.

Source: Agence France Presse

Villepin dira mi-décembre s’il est ou non candidat pour 2012

Dominique de Villepin a déclaré dimanche qu’il dirait mi-décembre s’il est ou non candidat à l’élection présidentielle du printemps prochain, en précisant qu’il entendait défendre sa proposition: l’union nationale contre la crise.

« J’annoncerai ma décision à la mi-décembre », a dit l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac sur BFM TV, en ajoutant que sa décision était prise.

« Dans la crise, dans la véritable guerre économique et financière que nous devons mener, il n’y a qu’une réponse, c’est l’union nationale », a-t-il ajouté. « Or malheureusement, on le voit bien, la campagne qui se dessine sera une campagne de petits projets contre de petits projets, de petites idées contre de petites idées et de petits intérêts contre de petits intérêts. »

« Donc un grand principe, l’union nationale, mérite d’être défendu et préservé. Donc c’est la voie que j’ai choisie et que j’entends faire entendre », a poursuivi Dominique de Villepin.

Source: Reuters

Villepin n’a pas « dealé » avec Sarkozy mais a « tourné la page » Clearstream

L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a affirmé dimanche n’avoir pas « dealé » avec Nicolas Sarkozy tout en soulignant avoir « tourné la page » de l’affaire Clearstream et entretenir désormais des relations « républicaines, apaisées » avec le président de la République.

« Ce sont des relations républicaines, apaisées. J’ai tourné la page de ce qui a été pour moi et pour ma famille un calvaire de six années. Je n’entends pas que cette relation personnelle, ce différend, pour employer un mot pudique ou diplomatique, que j’ai eu avec Nicolas Sarkozy pèse sur mes choix politiques », a déclaré sur BFMTV2012/Le Point/RMC celui qui prendra « mi-décembre » sa décision de se présenter ou non à la présidentielle.

« Ces relations ont toujours été plus complexes qu’on a voulu le dire », notamment dans les « films, téléfilms mettant en scène une relation agressive ». « En réalité, il n’y a jamais eu de tension dans les relations que nous avons eues l’un avec l’autre en face à face (…) C’était une relation d’égalité et cela reste une relation d’égalité », a-t-il insisté.

« Les hommes qui sont capables de parler à un président de la République de la façon la plus franche, j’allais dire de la façon la plus brutale », comme il l’a fait jadis « avec Jacques Chirac », « sans concession, sans esprit de cour, ils ne sont pas nombreux », a fait valoir M. de Villepin.

Il a assuré avoir jeté la rancune « à la rivière, oui ». « Ce qui ne veut pas dire que l’on oublie, que l’on ne reste pas meurtri d’un certain nombre de choses (…) Je ne dis pas que je ne regrette pas que depuis la double décision de la justice, Nicolas Sarkozy ne se soit pas exprimé sur ce sujet pour tourner lui aussi la page » de l’affaire Clearstream, a-t-il dit.

Interrogé sur ce qu’il avait pu négocier lors de sa récente entrevue avec le chef de l’Etat à la Lanterne (la résidence du chef de l’Etat jouxtant le parc du château de Versailles, ndlr), Dominique de Villepin a lâché: « Je n’ai jamais dealé avec personne et je ne dealerai jamais avec personne ».

Source: Agence France Presse

Villepin veut se présenter à une élection

Dominique de Villepin a annoncé aujourd’hui qu’il dirait « mi-décembre » s’il est candidat à la présidentielle, en indiquant à la fois que « le ralliement » n’était pas dans sa « nature » mais que « l’union nationale » qu’il prône ne devait pas forcément se faire autour de lui.

A la toute fin de l’émission BFMTV2012/LePoint/RMC dont il était l’invité, l’ex-premier ministre, qui n’a jamais été élu, a toutefois déclaré qu’il voulait « aller vers les électeurs » en se présentant au suffrage universel, se gardant bien de préciser de quel scrutin il s’agissait (présidentielle, législatives ou autre).

« Si j’ai eu certaines réticences par rapport à l’élection, c’est que j’ai observé que trop souvent, certains responsables politiques étaient obsédés, à peine élus, par leur réélection » alors que « moi, j’ai toujours été libre », a-t-il ainsi confié.

« Je souhaite vivement pouvoir aller vers les électeurs et pouvoir franchir ce cap (…) Je crois que c’est indispensable, je suis un démocrate », a-t-il ajouté alors qu’il était relancé sur le sujet.

Un peu plus tôt, invité à dire s’il serait candidat à la présidentielle, M. de Villepin avait dit n’avoir « qu’une réponse à faire, c’est qu’(il) annoncerait (sa) décision à la mi-décembre ».

« J’ai pensé que c’était une bonne date pour faire connaître cette décision », a-t-il estimé en assurant qu’il « savait déjà » ce qu’il allait « dire ».

Source: Agence France Presse

Quand Dominique de Villepin vante les mérites… de François Rebsamen

Invité de BFM TV Le Direct ce dimanche soir ; Dominique de Villepin, l’ancien Premier Ministre a laissé planer le doute sur sa candidature à l’élection présidentielles de 2012. Tout en tenant le discours… d’un candidat. Il préfère renvoyer à la date du 15 décembre où il est censé clarifier ses intentions.

Mais il en a également profité pour faire une déclaration… surprenante dans la bouche d’un homme de Droite. Invité à détailler son concept de « refondation de la vie politique », il a vivement souhaité l’arrivée d’hommes nouveaux aux responsabilités, en s’affranchissant du traditionnel clivage Gauche/Droite.
En citant notamment… François Rebsamen, le sénateur-maire socialiste de Dijon.

Il souhaite, pour son pays « une équipe de France, une équipe des meilleurs ». En précisant , toujours dans la métaphore footballistique : « il faut garder les plus frais. Ceux qui, à la mi-temps, se cassent une jambe, eh bien, ils vont sur la banc ».

Un compliment qui n’échappera sûrement pas à l’intéressé…

Source: Infos Dijon



Jean-Pierre Grand: « Dominique de Villepin doit se déclarer vite, avant le 15 décembre »


Le Président de République Solidaire pousse son candidat. Interview au Midi Libre…

Midi Libre : Jean-Pierre Grand, comment analysez-vous la situation politique ? Dominique de Villepin ne décolle pas…

Jean-Pierre Grand: C’est vrai. Mais il y a une raison. Dominique de Villepin est absent des écrans télés. Cette absence est un handicap très fort. J’ai du reste demandé les décomptes au CSA. Le résultat est édifiant. Si l’on prend TF1, c’est 11 secondes en 2008, 3 minutes 49 en 2009, 12 minutes en 2010 et 59 secondes en 2011. Comment voulez-vous faire passer vos idées dans ces conditions ?

Que faudrait-il faire ?

Il faudrait que Dominique annonce sa candidature ! Il faut qu’il le fasse vite, avant le 15 décembre. Il me semble que son discours serait ainsi plus audible.

Pensez-vous qu’il y ait encore un espace politique pour lui ?

Bien sûr. A partir du moment où les médias ne lui seront plus interdits, vous verrez que sa démarche sera analysée autrement. C’est une personnalité crédible et il l’a prouvé. Je reste persuadé qu’au centre, il existe pour lui un potentiel d’au moins quinze points. Cet homme d’Etat représente une alternative crédible.

N’avez-vous pas l’impression que ses entrevues politiques avec Nicolas Sarkozy ressemblent à un piège ?

Il y a deux lectures possibles. La première, celle que je retiens : Dominique en tant qu’homme d’Etat se rend aux invitations du président. C’est une démarche hautement républicaine. Sa vision est nécessaire à Nicolas Sarkozy. La seconde est celle d’un rapprochement entre les deux hommes. Ce qui n’est pas forcément le cas. Ces rencontres occultes servent le président. Il faudrait que Villepin communique différemment.

Est-ce que Dominique de Villepin doit faire de l’anti-sarkozysme ?

Dominique a eu un discours très agressif sur la gestion de la France. Je crois que nous avons été entendus sur certaines propositions de loi. Mais maintenant, il faut passer à autre chose. Et il faut arrêter de s’époumonner contre le pouvoir.

Source: Propos recueillis par Yann Marec (Midi Libre)

Quel est le poids de RS?

Quel est le poids réel du mouvement créé le 19 juin 2010 par l’ancien Premier Ministre Dominique de Villepin ?

Le député-maire de Castelnau-le-Lez (Hérault) Jean-Pierre Grand, devenu Président de République Solidaire le 19 septembre 2011, annonce plus de 25000 sympathisants issus de RS et du « Club Villepin ».

Ce mouvement, lancé à Paris devant 6000 personnes, n’est affilié à aucun parti politique.

Source : Midi Libre

Débatre : https://www.facebook.com/groups/195497407155752/285313558174136/?notif_t=like


vendredi 25 novembre 2011

Dominique de Villepin entre en scène...

Dominique de Villepin entre en scène. Sans surprise, il est critique sur le pouvoir !! 
Politique actuel : « Le pouvoir politique en France est vide. Nous vivons une démocratie sans décision. Regardez pour les présidentielles à venir : il y a des images, il n'y a pas d'idées. On fait semblant, on met en scène des projets, des programmes ».
Les candidats à l'élection apprécieront...









Dominique de Villepin au Forum Libération de Lyon : « De nouvelles frontières pour la démocratie ? »


C’est parti pour trois jours de débats et d’échanges : le Forum de Lyon organisé par Libération et la Ville de Lyon débute ce matin sur le thème des nouvelles frontières. Crise européenne, révolutions arabes, bouleversements technologiques traversent le programme de ce débat citoyen auquel le public répond largement présent.

Au programme de cette première journée : Dominique de Villepin s’interroge sur « de nouvelles frontières pour la démocratie », Daniel Cohn-Bendit évoque les énergies du futur, le maire de Neuilly les ghettos de riches – ou de pauvres, Roselyne Bachelot livre ses secrets de jeunesse (« vivre sans vieillir »), François Hollande et Pierre Rosanvallon​ planchent sur l’égalité, Benjamin Stora et Georges Mink évaluent les chances de la démocratie.

Autres thèmes de débat : « Les agences de notation sont-elles crédibles ? », « Internet écrit-il la fin du livre ? » ou encore « Le France doit-elle imiter l’Allemagne ? ».

C’est à partir de 11h30 ce matin, à l’Hôtel de Ville de Lyon et dans l’Amphithéâtre de l’Opéra.

Mais aussi sur le site internet du Forum de Lyon où des débats sont retransmis en direct.

Et sur Libé Lyon, où des étudiants de Sciences Po Lyon et de l’école de journalisme de Grenoble suivront heure par heure les débats et les coulisses de ce 3e Forum de Lyon.

Source : Libération Lyon

jeudi 24 novembre 2011

Présidentielle 2012 : Villepin déçoit ses troupes


L’ex-Premier ministre laisse toujours planer le doute sur ses ambitions présidentielles. Mais la plupart des militants n’y croient plus.

« C’est très vraisemblable, c’est très très vraisemblable », répondait Dominique de Villepin en septembre lorsqu’on l’interrogeait sur sa participation à la course à l’Elysée. Trois mois plus tard, le ton du fondateur de République solidaire s’est nettement infléchi. « Chacun fait les paris qu’il veut, ma décision est libre et indépendante », a-t-il lâché récemment, en répétant inlassablement qu’il s’exprimerait « à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine ».

Ajoutez à cela des retrouvailles discrètes avec Nicolas Sarkozy à la résidence présidentielle de La Lanterne, à Versailles : il n’en fallait pas plus pour convaincre les « villepinistes » de la capitulation de leur poulain.

« De l’avis général, tout le monde pense que c’est fini et qu’il est en train de négocier, confie l’un de ses proches. D’ailleurs, il dit qu’il “s’exprimera” et non pas qu’il se “déclarera”, ce qui ne laisse guère de doute sur ses intentions. »

Selon cette même source, « les troupes se raréfient, les fédérations de République solidaire ne se réunissent même plus. Les militants sont très déçus ».

« Il n’a renoncé à rien »

L’entourage de Nicolas Sarkozy, lui, laisse filtrer que les anciens frères ennemis se rencontrent pour échanger sur la politique internationale.

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, qui fut le directeur de cabinet à Matignon de Villepin, a même tendu la main à ce dernier, estimant qu’il devait avoir « une place dans la campagne » du chef de l’Etat. Démentant les rumeurs persistantes, le responsable du projet présidentiel de l’UMP a précisé que le parti ne négocierait pas le retour de l’ancien Premier ministre en lui « offrant des postes » mais en faisant « une place à ses idées ».

Un discours qui a suscité la colère de plusieurs fidèles. « Les propos de Bruno Le Maire n’engagent que lui. J’imagine mal Dominique de Villepin en train de coller les affiches pour la présidentielle », s’agace le député Jean-Pierre Grand, qui l’a remplacé à la tête de République solidaire.

« Les rumeurs de rapprochement avec Sarkozy ne sont pas nouvelles. François Bayrou le voit aussi et personne n’en parle ! On cherche à semer le trouble parmi nos partisans, parce que Dominique dérange », fait valoir un autre membre de son entourage.

Et de conclure : « Il n’a renoncé à rien. Sa décision est prise, mais ce n’est pas le moment de l’annoncer.»

Source: Marie-Laure Hardy, France Soir

mardi 22 novembre 2011

Tous en campagne...


Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire, continue de tabler sur une candidature de Dominique de Villepin à l’élection présidentielle de 2012.
 
Si le ralliement de Jean-Louis Borloo à Nicolas Sarkozy est acquis, qu’en est-il de
Dominique de Villepin?

L’ancien Premier Ministre aurait rencontré, le mois dernier, Nicolas Sarkozy. Ce dernier fait tout pour dissuader son vieil ennemi de se présenter, car il sait que Villepin peut lui prendre quelques points lors du premier tour de l’élection. Pour l’instant, aucun accord de paix entre les deux hommes ! 

En tout cas, l’entourage de Dominique de Villepin assure qu’il se présentera en 2012.
Ecoutez l’un de ses derniers soutiens, le député Jean-Pierre Grand !

Jean-Pierre Grand: « Je pense que les négociations politiques aujourd’hui seraient les plus malvenues ! Moi, la seule hypothèse pour moi qui vaille, c’est sa candidature ! 

Les Français ne veulent pas des gens qui font de la politique politicienne. 
Ils veulent des gens qui aient du souffle pour la France, qui aient des idées pour la France.

Ils veulent des gens qui les rassurent. Ils veulent des gens qui aient une dimension
internationale pour faire face aux défis du monde et de la mondialisation.

Et Dominique de Villepin est le portrait-robot de ce candidat-là. »

Alors, comme dans le cas Borloo, les villepinistes adoptent peut-être, eux aussi, la
tactique de la peur afin de négocier à un très haut niveau une éventuelle alliance d’ici le
premier tour en avril prochain… 


lundi 21 novembre 2011

« La seule hypothèse qui vaille, c’est la candidature » de Dominique de Villepin

Contrairement à François Goulard, Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire, continue de tabler sur une candidature de Dominique de Villepin à l’élection présidentielle de 2012.

Si le ralliement de Jean-Louis Borloo à Nicolas Sarkozy est acquis, qu’en est-il de Dominique de Villepin?

L’ancien Premier Ministre aurait rencontré, le mois dernier, Nicolas Sarkozy. Ce dernier fait tout pour dissuader son vieil ennemi de se présenter, car il sait que Villepin peut lui prendre quelques points lors du premier tour de l’élection. Pour l’instant, aucun accord de paix entre les deux hommes !

En tout cas, l’entourage de Dominique de Villepin assure qu’il se présentera en 2012. Ecoutez l’un de ses derniers soutiens, le député Jean-Pierre Grand !

Jean-Pierre Grand: « Je pense que les négociations politiques aujourd’hui seraient les plus malvenues ! Moi, la seule hypothèse pour moi qui vaille, c’est sa candidature !

Les Français veulent pas des gens qui font de la politique politicienne. Ils veulent des gens qui aient du souffle pour la France, qui aient des idées pour la France.

Ils veulent des gens qui les rassurent. Ils veulent des gens qui aient une dimension internationale pour faire face aux défis du monde et de la mondialisation.

Et Dominique de Villepin est le portrait-robot de ce candidat-là. »

Alors, comme dans le cas Borloo, les villepinistes adoptent peut-être, eux aussi, la tactique de la peur afin de négocier à un très haut niveau une éventuelle alliance d’ici le premier tour en avril prochain…

Source : France Info ( Tous en campagne – vendredi 18 novembre 2011 )

vendredi 18 novembre 2011

Eppur si muove…


Et pourtant elle tourne, maintenait Galilée envers et contre tous les dogmes. On ne croirait pas, à écouter les journaux français tout occupés de nos querelles nationales. Les dogmes du moment ont à nouveau arrêté le cours des planètes. Pourtant, pendant qu’on se préoccupe ainsi de coalitions électorales et de circonscriptions à partager, le basculement du monde continue son œuvre.

Premier constat. Nous sommes en Europe les complices actifs de notre marginalisation. L’Europe depuis des années maintenant semble avoir renoncé à peser et à sortir de ses impasses. La crise de l’euro s’est transformée depuis le G20 de Cannes – qui semble déjà bien loin- en une pente aussi interminable que glissante qui conduit l’Europe à l’indifférence mondiale. L’Allemagne engage des initiatives, comme la proposition d’union politique faite par Angela Merkel en début de semaine, et pourtant, à peine une ligne dans la presse française sur ce qui pourrait contribuer à un déblocage de longue haleine d’une Union européenne sclérosée.

Deuxième constat. Le nouveau monde prend acte, lui, des transformations. L’Amérique fait tourner les cartes et cherche à présent à mettre le Pacifique au milieu de la mappemonde à la place de l’Atlantique. C’est pour elle la reconnaissance de changements intérieurs et extérieurs. Intérieurs d’abord parce que son centre de gravité démographique, économique et culturel s’est déplacé tout au long des cinquante dernières années de la Côte Est, de l’industrie lourde de la ceinture de rouille et de la mégalopole new-yorkaise, vers la Côte Ouest, avec Hollywood et la Silicon Valley, où se développent toutes les nouvelles technologies, comme symboles des nouveaux instruments de la puissance. Changement extérieur aussi, avec l’ascension irrésistible de la Chine qui fait suite à celle du Japon, de Taïwan et de la Corée dans les années 1970 et 1980. Les coopérations militaires, la création d’une zone de libre échange annoncée en début de semaine dans le cadre du Partenariat Transpacifique (TPP) sont à la fois le signe qu’on se prépare à une confrontation de puissances avec la Chine montante mais aussi que l’administration Obama enterre la priorité au lien transatlantique.

Il l’a dit, le XXIe siècle se jouera dans le Pacifique. L’indifférence ne surprend pas, tant elle s’était donné à voir depuis le sommet de l’OTAN en 2008. La crise économique n’a qu’accéléré des processus en cours depuis longtemps. Comment expliquer que, là encore, personne en France ne s’émeuve de ces choix stratégiques majeurs ?
Notre silence est coupable. La France et l’Europe doivent au contraire en tirer toutes les conséquences et se remettre elles-mêmes en mouvement, définir leurs nouvelles priorités et leurs nouveaux partenariats. Car nous avons des chances historiques de travailler à des alternatives. Mais il faut pour cela de l’imagination et de l’audace.

Première exigence, le retrait de l’Amérique doit être pour l’Europe un appel à l’indépendance, notamment à travers le rééquilibrage de l’OTAN avec un pilier européen constitué par une véritable Europe de la Défense autonome, et de partenariat approfondi avec la Russie, qui est et restera notre interlocuteur naturel – pour des raisons historiques, culturelles, mais aussi économiques lorsqu’il s’agit d’approvisionnements énergétiques notamment.
Deuxième exigence, le Printemps Arabe doit devenir pour la France et pour l’Europe le signal de l’ouverture et de la main tendue. Une zone de puissance conflictuelle et hérissée de difficultés est aujourd’hui en train de se métamorphoser. Il faut le dire : aujourd’hui rien n’est décidé. Plusieurs scénarios sont envisageables. Nous assistons peut être à la naissance d’une grande zone de coprospérité néo-ottomane, reconstituant l’espace autrefois contrôlé par l’Empire Ottoman du XVIe au XXe siècle, sous forte influence turque avec le choix de partenariats régionaux, d’une démocratie libérale-conservatrice. Il peut s’agir aussi, reconnaissons-le, d’une zone sous influence islamiste, financée et contrôlée depuis la Péninsule Arabique avec le contrôle de la société et de l’information par les réseaux liés aux Frères Musulmans.
Il peut s’agir enfin d’une zone éclatée et instable, soumise aux nationalismes qui sont la réponse la plus facile aux aspirations des islamistes.

Mais un autre avenir est possible si l’Europe accepte de forcer la porte de l’histoire et de jouer un rôle aux avant-postes. Beaucoup dépendra du rôle que voudra jouer l’Europe. C’est le moment de lancer cet automne le grand partenariat politique et économique avec les pays en transition qui doit signifier que nous avons un destin commun, nous le Vieux Monde. Le sursaut ne peut venir, à l’inverse de ce qu’avait imaginé l’idéologie néoconservatrice de l’administration Bush, non de la force, mais de la paix, et en premier lieu de la paix israélo-palestinienne.

Troisième exigence, urgente aujourd’hui, l’Europe doit reconstituer les bases de sa puissance économique. Cela suppose une révolution culturelle, car l’idéalisme de la concurrence libre et non faussée doit aujourd’hui céder au réalisme d’une réciprocité négociée dans les relations économiques internationales. Il en va de nos intérêts vitaux. La course à l’austérité à laquelle nous assistions aujourd’hui n’est pas la réponse au défi mondial. Le rétablissement des comptes publics est nécessaire, mais pas suffisant. Il faut une politique de croissance et d’investissement, une politique industrielle européenne et en un mot un patriotisme économique européen qui fait aujourd’hui totalement défaut.

Comme un boxeur sonné par les coups reçus, nous titubons en levant la garde. Ce n’est pas ainsi qu’on rentre à nouveau dans le match.


Source : Blog Villepin

jeudi 17 novembre 2011

Une affaire qui a finalement fait pschitt «valises» africaines !!


L’enquête préliminaire ouverte après les accusations de l’ex-conseiller officieux de l’Elysée Robert Bourgi sur la remise de fonds africains occultes à Jacques Chirac et Dominique de Villepin a été classée sans suite, a-t-on appris ce mercredi auprès du parquet de Paris.

Dans une retentissante interview au JDD le 11 septembre, l’avocat avait affirmé avoir transporté à plusieurs reprises dans des valises des sommes provenant de chefs d’Etat africains, pour un montant de quelque 20 millions de dollars, pour les remettre à jacques Chirac et Dominique de Villepin.


Les allégations de Robert Bourgi ne peuvent être confortées par un quelconque élément de preuve susceptible de motiver des investigations. Et à supposer que les remises de fonds soient avérées, en raison de la période visée (1997-2005), l’infraction serait prescrite, selon une source judicaire.

L’ancien conseiller de l’ombre chargé des affaires africaines avait également accusé Jean-Marie Le Pen d’avoir lui aussi reçu des fonds occultes de chefs d’Etat africains pour financer sa campagne présidentielle de 1988.

A la suite des accusations de Robert Bourgi, le parquet de Paris avait diligenté le 13 septembre une enquête préliminaire, tandis que Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont dit leur intention de l’attaquer en diffamation.

Source : 20 minutes

mercredi 16 novembre 2011

Jean-Pierre Grand: Le revenu citoyen de Dominique de Villepin « plus sérieux » que la réforme du RSA


Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire, a affirmé mercredi 16 novembre 2011 que l’obligation de travail pour les bénéficiaires du RSA qui va être expérimentée « s’inspire du Revenu citoyen proposé par Dominique de Villepin » mais juge le projet de ce dernier « plus sérieux ».

Nicolas Sarkozy a déclaré mardi à Bordeaux que cette obligation de sept heures de travail par semaine, annoncée en septembre par le gouvernement, et qui sera expérimentée dans plusieurs départements, avait pour but de « redonner de la dignité » aux intéressés.

« Dominique de Villepin a proposé le 14 avril dernier un Revenu citoyen de 850 euros par mois en contrepartie d’un service citoyen de 20 heures par semaine, ce Revenu citoyen entraînant la fusion de l’ensemble des minima sociaux à l’exception des allocations familiales » rappelle Jean-Pierre Grand dans un communiqué.

Selon le député, « il est plus sérieux de rémunérer une personne 850 euros par mois quand elle s’investit dans une collectivité ou une association 20 heures par semaine, que d’allouer 803 euros pour seulement sept heures d’activité ».

Source: Agence France Presse

Le communiqué de Jean-Pierre Grand, président de République Solidairem député de l’Hérault: « Le Gouvernement s’inspire du Revenu Citoyen proposé Dominique de Villepin »

Nicolas Sarkozy a annoncé hier à Bordeaux l’obligation de 7 heures de travail pour les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA).

Cette proposition s’inspire du Revenu Citoyen proposé par Dominique de Villepin.
Selon le ministère des finances, une personne seule sans activité perçoit aujourd’hui 673€ par mois (411€ de RSA + 262 € d’Allocation logement).

Marc-Philippe Daubresse, inspirateur de cette mesure, déclare que « 7h d’activité par semaine devrait rapporter 130 euros de plus à l’allocataire ».

Cette mesure apportera aux actuels allocataires du RSA 803 euros par mois (673 € + 130 €). Ce qui représente un salaire horaire de 26€.

Dominique de Villepin a proposé le 14 avril dernier, un Revenu Citoyen de 850€ par mois en contrepartie d’un service citoyen de 20h par semaine, ce Revenu Citoyen entraînant la fusion de l’ensemble des minima sociaux à l’exception des allocations familiales.
Il est plus sérieux de rémunérer une personne 850€ par mois quand elle s’investit dans une collectivité ou une association 20 heures par semaine, que d’allouer 803€ pour seulement 7 heures d’activité.

Dominique de Villepin propose de revenir au RSA socle (411€/mois) si la personne refuse les 20 heures d’activité citoyenne par semaine. Le gouvernement, quant à lui inflige, à tout refus la réduction voire la suppression du RSA. Ce système condamnerait ces personnes à ne plus disposer d’un minimum vital.

Source : République Solidaire

Les guerriers des présidentielles !


Sur France 3, une trentaine de personnalités politiques raconte, sans langue de bois, La Folle Histoire des présidentielles. Avec quelques révélations à la clé



C'est une histoire grave racontée avec entrain et fantaisie, presque sur le ton de la plaisanterie. Une histoire d'ambition et de trahison, de coups tordus et de règlements de comptes développée dans le documentaire La Folle Histoire des présidentielles, produit par Jean-Louis Remilleux et Frédérique Bredin, ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports, diffusé ce soir.



Des guerriers à l'assaut de l'Élysée
Cette saga est basée sur les témoignages de gens du sérail (Balladur, Jospin, Bayrou, Dati...), des durs à cuire qui utilisent tous les mêmes mots : violence, brutalité, férocité. C'est peut-être Dominique de Villepin qui résume le mieux l'épreuve à la fois physique et psychologique qui attend les candidats à l'Élysée : « Dans une campagne présidentielle, il y a deux combats dont l'un est totalement ignoré, dit l'ancien premier ministre, qui sait de quoi il parle. Le premier, c'est celui qui oppose la droite à la gauche. Le deuxième, beaucoup plus sanglant, plus meurtrier, oppose les droites entre elles et les gauches entre ­elles. »
Face à l'éclatement de la gauche plurielle, qui lui a coûté une place au deuxième tour en 2007, Lionel Jospinexprime, pour la première fois, son regret de s'être présenté à la présiden­tielle : « Dans ces conditions de divisions stupides, j'aurais dû dire que je n'étais pas candidat. » Ségolène Royal, première femme à atteindre le deuxième tour de la présidentielle, a subi dès le départ les attaques à caractère sexiste de son propre camp. « Une bonne partie de la déstabilisation n'a pas été le produit du travail des snipers de Nicolas Sarkozy, ce qui était normal, mais d'un certain nombre de nos camarades », confirme Sophie Bouchet-Petersen, conseillère de Ségolène Royal en 2007.

Toujours confraternel, l'ancien premier ministre Pierre Mauroy se moque du « discours évangélique » de la candidate socialiste. « Ça prenait l'allure d'incantation liturgique, on sentait qu'elle était à bout de souffle. » Pour faire un « bon » candidat, avoir le cuir tanné ne suffit pas. Il faut aussi une empathie avec les électeurs, une volonté chevillée au corps (« Dès son plus jeune âge, il voulait devenir le premier des Français, dit Pal Sarkozy de son fils. S'il avait eu 30 cm de plus, il ne serait pas président de la République ») et une machine de guerre capable de fournir militants et financement. « Il y a toujours un minimum de fraudes », constate cyniquement Roland Dumas, ancien président du Conseil constitutionnel. Évoquant les comptes d'Édouard Balladur en 1995, il admet qu'« il y avait des explications insuffisantes, mais le Conseil est arrivé à un consensus. Sinon, il aurait fallu annuler l'élection présidentielle ».
La campagne 2012 s'annonce aussi rude que les huit précédentes. « Elle sera très méchante, prédit Claude Goasguen. La montée du Front national laisse préfigurer une violence verbale extrême. » Pour le candidat socialiste François Hollande, « il faut s'attendre au pire ». Dominique de Villepin prévoit une campagne « de grands courants d'air avec Facebook, Twitter, les blogs et des rumeurs qui ne seront par contrôlées ».





Source : Le Figaro

Jean-Pierre Grand défend une diminution du plafond des dépenses électorales


Jean-Pierre Grand, président de République Solidaire, a défendu, en vain, à l’Assemblée Nationale son amendement visant à réduire de 10% le plafond des dépenses électorales, soit deux fois plus que les 5% proposés par le gouvernement. Pour l’élection présidentielle, la proposition de Jean-Pierre Grand correspondait à une réduction du remboursement de l’Etat à hauteur de 7 millions d’euros.


Débat sur la réduction du remboursement des... par jpgrand

La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a annoncé une économie globale de 8 millions d’euros par le biais d’une réduction de seulement 5% du plafond des dépenses électorales couplée à une baisse des subventions publiques aux partis politiques.

Le président de république Solidaire a profité de son intervention à l’Assemblée pour rappeler ses convictions gaullistes suivant lesquelles l’élection présidentielle est « l’élection d’un homme devant le peuple », ouvrant la voie à une candidature « en dehors des partis politiques ».


Une réduction de 5% du taux de remboursement par l’Etat des dépenses électorales, annoncée il y a une semaine par François Fillon dans le cadre du nouveau plan de rigueur, a été votée lundi soir à l’Assemblée nationale lors de l’examen des dépenses du projet de budget 2012.

Cette mesure d’initiative gouvernementale concernera toutes les élections faisant l’objet du dépôt d’un compte de campagne, à l’exception de l’élection présidentielle, pour laquelle « une loi organique sera présentée » avant le scrutin, a indiqué la ministre du Budget, Valérie Pécresse.

La revalorisation des montants des plafonds de dépenses électorales sera parallèlement stabilisée à son niveau de 2011 et jusqu’à la date de retour à l’équilibre des comptes des administrations publiques.

Considérant que « 5%, c’est peanuts », le député Jean-Pierre Grand a proposé, sans succès, de réduire de 10% le remboursement des dépenses électorales.

Le député Marc Le Fur (UMP), rapporteur spécial des crédits de l’administration générale et territoriale de l’Etat pour la commission des finances, lui a répondu qu’ « il ne faut pas minorer » la réduction de 5% qui s’appliquera à un « chiffre défini en 2000″.

Un autre amendement gouvernemental, qui devrait être examiné mardi, visera à réduire de 5% les aides aux partis politiques, a précisé Mme Pécresse.

Ces deux mesures représenteront globalement une économie de 8 millions d’euros, a-t-elle noté.

« Au moment où nous réduisons les dépenses de l’Etat, les partis politiques doivent aussi donner l’exemple. Nous avons décidé de limiter le remboursement des dépenses de campagnes électorales en réduisant de 5% le plafond des dépenses prises en charge. Ce sera également le cas pour les aides aux dépenses politiques, qui étaient restées stables en 2010 et 2011″, avait annoncé le Premier ministre lundi dernier.

Source: Agence France Presse

lundi 14 novembre 2011

Villepin prône "l'unité nationale"

Dominique de Villepin fête aujourd'hui 14/11/2011 son 58 ème Anniversaire !!

« Notre parti, c'est la France »  : Vous souhaite un très bon Anniversaire, Monsieur le Premier ministre !!


Villepin prône "l'unité nationale" par Europe1fr





Semblant renoncer à toute ambition présidentielle, il s’est dit « prêt à contribuer » à un gouvernement d’unité nationale en mai 2012.


L’ex-Premier ministre propose une équipe réduite derrière un président rassembleur


Etait-ce une main tendue à Nicolas Sarkozy, son meilleur ennemi ? Sans le nommer, Dominique de Villepin semble avoir fait un pas vers le président de la République pour 2012. Lundi matin, sur Europe 1, l’ancien Premier ministre a abordé la crise et soulevé au passage la nécessité d’avoir à la barre du navire français un capitaine qui sache rassembler.


« Nous sommes au temps de l’unité nationale. Le meilleur président de la République pour 2012 sera celui qui pourra rassembler. Le jour d’après l’élection, le 7 mai, il faudra un gouvernement d’union nationale. Nous voyons les Etats autour de nous faire cette révolution. Il faut que les Français soient capables de faire ce changement », a jugé Dominique de Villepin.


Il a au passage déploré le manque de hauteur pris par les politiques. « Quand on voit le niveau du débat politique actuel, on ne peut pas être fier de notre pays », a-t-il déploré.


« Un gouvernement resserré de 10-15 ministres »


Concrètement, l’ancien Premier ministre a proposé plusieurs mesures pour que la politique « se mette au niveau de la situation ».


« Je plaide pour de nouveaux instruments, de nouvelles équipes de 10-15 ministres dans un gouvernement resserré, huit régions, un conseil territorial… On ne fait pas de la politique en temps de guerre comme on l’a fait en temps de paix », a martelé dans ce sens Dominique de Villepin.


Interrogé sur un éventuel rôle qu’il pourrait jouer dans ce gouvernement d’unité nationale, Dominique de Villepin s’est montré intéressé, mais sous conditions.


« Je suis prêt à contribuer [à un gouvernement d'unité nationale]. Mais il faut que les conditions soient créées pour cela, la sérénité est nécessaire et il faut que cela se fasse sans arrières pensées politiciennes ».


« Nous courons derrière la crise »/


Cette main tendue, si c’en est une, n’a pas empêché Dominique de Villepin de critiquer les plans d’austérité successifs du gouvernement.


« Nous courons depuis trop longtemps derrière la crise. On le voit, plan après plan. A peine sont-ils adoptés qu’ils sont déjà dépassés. Je voudrais que nous soyons capables d’un sursaut. Il faut changer la donne économique et financière. Nous sommes trop courts sur les ambitions que nous nous fixons », a-t-il regretté. Avec ces plans de rigueur qui se succèdent, estime-t-il, « nous avons à peine la tête hors de l’eau, que déjà nous coulons ».


« Monti peut incarner l’unité italienne »


« Mario Monti peut incarner l’unité italienne. C’est important, durant la crise, de pouvoir rassembler les peuples », a estimé Dominique de Villepin lundi matin sur Europe 1. « Il peut le faire pour l’Italie, comme Papademos peut le faire pour la Grèce. Je crois que nous sommes à l’heure de l’unité des peuples. C’est la condition du sursaut pour chacun de nos Etats », a ajouté l’ancien Premier ministre.


« La zone euro a la capacité de survivre, si elle s’en donne les moyens. Cela suppose de profondes transformations, et en particulier en ce qui concerne la Banque centrale européenne », a-t-il conclu.


Source: Europe 1




Dominique de Villepin appelle à un gouvernement d’unité nationale


Dominique de Villepin est revenu sur le problème de la crise, lundi matin sur Europe 1, soulignant que le vainqueur de l’élection présidentielle de 2012 aura besoin de rassembler les Français en vue d’un gouvernement d’unité nationale.


Invité au micro d’Europe 1 lundi matin, l’ancien premier ministre, Dominique de Villepin, a appelé à élire un président rassembleur en vue d’un gouvernement d’unité nationale face à la crise.


« Nous sommes au temps de l’unité nationale, a-t-il expliqué. Le meilleur président de la République pour 2012 sera celui qui pourra rassembler. Le jour d’après l’élection, le 7 mai, il faudra un gouvernement d’union nationale. »


« Nous voyons les Etats autour de nous faire cette révolution. Il faut que les Français soient capables de faire ce changement », a ajouté M. de Villepin.


Manque d’ambition ?


Une main tendue à Nicolas Sarkozy ? Dominique de Villepin a rencontré le chef de l’Etat le 29 octobre dernier au pavillon de La Lanterne (Yvelines) à Versailles, une résidence officielle et un lieu réservé aux rencontres du premier cercle et aux entretiens discrets, selon Le Figaro.


Dans l’entourage du président de la République, on parlait alors d’une « preuve de la normalisation de leurs relations ». Ce qui n’a pas empêché l’ancien premier ministre de se montrer critique lundi envers les mesures de rigueur prises par le gouvernement, estimant que ce dernier gagnerait à être réduit.


« Nous courons depuis trop longtemps derrière la crise, a-t-il estimé. On le voit, plan après plan. A peine sont-ils adoptés qu’ils sont déjà dépassés. Je voudrais que nous soyons capables d’un sursaut. Il faut changer la donne économique et financière. Nous sommes trop courts sur les ambitions que nous nous fixons ».


« Je plaide pour de nouveaux instruments, de nouvelles équipes de 10-15 ministres dans un gouvernement resserré, huit régions, un conseil territorial… On ne fait pas de la politique en temps de guerre comme on l’a fait en temps de paix », a martelé dans ce sens M. de Villepin.


« Il faut que cela se fasse sans arrières pensées politiciennes »


Quant à savoir quel rôle il se verrait jouer dans ce gouvernement d’unité nationale, l’ancien premier ministre s’est dit intéressé, mais sous certaines conditions.


« Je suis prêt à contribuer [à un gouvernement d'unité nationale]. Mais il faut que les conditions soient créées pour cela, la sérénité est nécessaire et il faut que cela se fasse sans arrières pensées politiciennes ».


Source: France Télévisions

samedi 12 novembre 2011

2012 : LE TEMPS DE L'UNION NATIONALE ?

On a parfois reproché à Jacques Chirac de n'avoir pas constitué un gouvernement d'union nationale en 2002, alors qu'il venait d'être réélu par plus de 82 % des Français. Dans ses Mémoires, lui-même le regrette, sachant que de nombreux Français l'espéraient.

A l'époque, sa position n'en était pas moins justifiée par de très fortes raisons : après cinq années de cohabitation, il s'agissait de rétablir une démocratie normale, régulée par l'alternance. Or, quand la confusion se crée entre la droite, le centre et la gauche, il n'y a plus d'opposition que dans les extrêmes et les adversaires du "système" prospèrent sur le dos des formations républicaines.
L'union nationale ne se justifie donc que par exception, lorsqu'il s'agit de serassembler pour relever des défis historiques. Ce fut le cas en 1914 et en 1939, puis en 1958 après le putsch d'Alger.
En 2002, le Front national de Jean-Marie Le Pen était plus fort qu'il ne l'avait jamais été. Ce n'était vraiment pas le moment d'en faire la seule force d'opposition au gouvernement. Ni le séisme du 21 avril ni les circonstances économiques, sociales, européennes et internationales n'imposaient alors un gouvernement d'union nationale.
Aujourd'hui, les circonstances sont radicalement différentes et les périls sont autrement plus menaçants, sur le plan économique et social comme sur le plan extérieur. Après la crise de 2008, notre pays a évité une profonde récession, mais il l'a fait au prix d'une telle aggravation de nos déficits que nous ne pourrions plusfaire la même chose en cas de rechute, toujours possible, de notre économie. Nous sommes tenus - et pour longtemps - d'appliquer une politique d'austérité.
Elle ne sera supportée par les Français que si nous trouvons le bon point d'équilibre entre effort et justice. Quel que soit le vainqueur de l'élection présidentielle de 2012, un grand nombre de Français seront appelés à faire des sacrifices. Pour être admis alors que la colère gronde, ces sacrifices devront êtredosés avec discernement et répartis équitablement.
S'ils étaient excessifs, le pouvoir d'achat s'écroulerait, ce qui pourrait conduire à une récession d'une ampleur rarement connue. Pour que les Français ne se dérobent pas devant l'effort, il faudra restaurer le sentiment de la justice sociale. Seul un large accord républicain permettra de créer un consensus garant de la continuité de cet effort. Pour réussir, le vainqueur de 2012 devra rechercher cet accord en veillant à unir les Français plutôt qu'à les diviser.
Le contexte européen impose plus fortement encore cette union des Français. L'Europe est de guingois ; il faut la remettre d'aplomb. Si nous ne faisons pas rapidement un grand bond en avant vers le fédéralisme, nous vivrons au bord du gouffre, d'infarctus grecs en pas de danse franco-allemands et, bientôt, l'Europe sombrera. Il ne doit plus y avoir de querelles d'arrière-garde sur ce sujet crucial.
L'Europe est riche, plus qu'aucun autre continent. Elle a de quoi payer sa dette. Les attaques des marchés résultent d'un doute profond sur la volonté politique des Européens de défendre quoi qu'il arrive la zone euro. C'est cette incertitude plus encore que le montant de nos dettes qui crée l'insécurité sur les marchés financiers.
Certains se résignent à la fin de l'euro. D'autres l'appellent même de leurs voeux. Ce sont des imposteurs. La sortie de l'euro, ce serait le chacun pour soi, la guerre économique entre pays européens, la négociation en ordre dispersé avec des puissances de plus d'un milliard d'habitants (la Chine, l'Inde), l'impossibilité d'êtreforts face au reste du monde. C'est la recette de l'appauvrissement, celui de tous nos pays collectivement, celui de chaque Européen individuellement.
Près d'un tiers des Français travaillent directement ou indirectement pour l'international. Notre pays exporte massivement ses productions agroalimentaires, sa destination touristique, ses services, ses hautes technologies. Il a un besoin vital de s'intégrer au reste du monde pour défendre ses emplois.
Sans les exportations, sans les importations dont nous dépendons, nous sommes perdus ! L'explosion de la zone euro nous marginaliserait. Ce serait une catastrophe insurmontable. Nous ne pourrons faire du surplace très longtemps en colmatant toutes les trois semaines une nouvelle brèche dans la zone euro.
L'épreuve de vérité approche. Le choix est simple : une Union européenne politique s'exprimant avec autorité face au reste du monde ou de vieilles nations égoïstes et nostalgiques courant en ordre dispersé vers leur déclin. Il n'y a pas de solution intermédiaire.
Jamais une élection présidentielle n'aura été organisée dans un contexte aussi mouvant et un environnement aussi lourd de risques. Ces circonstances tout à fait exceptionnelles appellent un sursaut national lui aussi exceptionnel. Pour tenir un cap ambitieux, le gouvernement qui sortira des urnes en 2012 aura besoin d'une très large assise politique.
Un pacte de gouvernement entre forces républicaines permettrait de mettre en oeuvre un projet national courageux et audacieux. Il devrait porter sur une période suffisante, par exemple trente mois. Nous devons demander que chacun des candidats s'engage à rechercher loyalement un tel accord, pour le valider lors des élections législatives de juin.
Demain, ce n'est pas d'ouverture que la France aura besoin, mais d'union nationale.
Source : Le monde : Par Philippe Bas, ancien ministre et ancien secrétaire général de l'Elysée, sénateur UMP de la Manche