Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin !! ENSEMBLE, Agissons Aujourd’hui pour ne pas subir Demain ! : Les jeunes doivent voter. Ne soyez plus les spectateurs de la vie politique,soyez-en les acteurs. Ce sont donc les jeunes qui sont plus que jamais, la clé de voute de ces prochaines échéances. Au delà des couleurs politiques de chacun, il est plus que primordial, pour vous, de saisir cette chance de faire entendre votre voix.
Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak
Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!
Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin
Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.
dimanche 30 octobre 2011
Dominique de Villepin dans Radio France Politique
Dominique de Villepin a plaidé dimanche, sur Radio France politique, pour que le gouvernement adopte un plan de rigueur d'un montant de 20 milliards d'euros. «La France, avec un plan d'économies de 20 milliards, n'est pas regardée en Europe et dans le monde de la même façon parce que, tout à coup, non seulement nous avons à nouveau la tête hors de l'eau mais nous commençons à flotter», juge l'ex-Premier ministre.
Il exhorte à ne pas se contenter de «rustines». «On va au-delà, a-t-il poursuivi, on se met véritablement en position d'assainir notre économie et nos finances et on est capable de retrouver une position d'égalité avec l'Allemagne».
Le fondateur du mouvement République solidaire, qui en a démissionné il y a un mois, déplore un décalage entre la France et l'Allemagne qui place celle-ci dans une position de force. «Il y a une réalité économique et financière, c'est que l'Europe est allemande, l'Europe vit à l'heure allemande». Il souhaite à cet égard «que la France retrouve sa crédibilité».
Réformer la TVA et l'impôt sur les sociétés
«Un plan de rigueur juste, ce serait une façon de faire preuve de décision, de courage (...), de réparer un certain nombre de dégâts du début du candidat», poursuit un Dominique de Villepin beaucoup moins véhément contre Nicolas Sarkozy, qui réclame «une réforme en profondeur de la TVA» et une hausse de l'impôt sur les sociétés, des pistes examinées tant à l'Elysée qu'à Matignon.
Quant à son éventuelle candidature à la présidentielle, il a renvoyé sa décision «au tournant de l'année». «J'y répondrai le moment venu quand nous serons dans le temps de l'élection et ce temps n'est pas venu, a-t-il dit, nous verrons en fonction de la situation».
Lors de son intervention télévisée, jeudi, Nicolas Sarkozy a annoncé l'abaissement de 1,75 à 1% de la prévision de croissance du gouvernement pour 2012 et, en conséquence, un nouveau tour de vis budgétaire destiné à dégager de 6 à 8 milliards d'euros d'économies nouvelles dans le budget.
http://politique.radiofrance.fr/dominique-de-villepin/#commentez
Le nouveau Président : Le nouveau Président…
En exclusivité sur ce blog ce dimanche, le dernier épisode du feuilleton Le nouveau Président, écrit par Denis Bonzy du blog Exprimeo. Que Denis soit ici chaleureusement remercié d’avoir composé pour nous, pendant tout l’été, ce feuilleton de politique-fiction imaginant la première phase de la campagne présidentielle 2012.
Depuis les premiers journaux du matin, ce mercredi 15 février 2012 connaît une indiscutable poussée de fièvre. La première réunion de campagne du Président sortant est l’objet de tous les commentaires.
Il est de plus en plus question d’un sondage express qui indiquerait que la présidentielle deviendrait très incertaine. Cette incertitude serait le fruit de deux facteurs : le premier tour serait très serré mais surtout le second tour dénoterait un rejet du Président sortant désormais très fragilisé dans plusieurs hypothèses. …
«Clearstream a été le tournant »
« Les compteurs sont remis à zéro ». A 12 heures 30, la première radio de France débute son journal par cette formule pour résumer le sondage express qui indique que les principaux candidats sont désormais dans un écart restreint.
Nicolas Sarkozy est descendu sous la barre des 23 % tandis que ses principaux concurrents ont franchi le seuil des 16 %. Avec la marge technique d’erreur, ils sont donc nombreux dans un mouchoir de poche dans la zone des 18 à 20 % comme pour les élections antérieures à 2007.
Le « commentateur maison » cherche à expliquer le premier tour sur les bases suivantes : « Clearstream a été le tournant du quinquennat. Le Président sortant a commis deux erreurs lourdes. Il a oublié que la période actuelle était une démocratie d’affection et non plus simplement une démocratie d’opinion. Or, seul face à tous les puissants, Dominique de Villepin est devenu victime aux yeux de l’opinion. Par sa victoire en 2007, Nicolas Sarkozy avait changé de statut. Comment expliquer qu’il lui soit possible d’être victime en gagnant une présidentielle ? Il y a beaucoup de victimes qui souhaiteraient que leur « préjudice » soit de devenir Président de la République …
Villepin a donc gagné en affection pour la première fois à ce point parce qu’il a lutté seul contre tous. Il s’est humanisé. Surtout, à partir du moment où il avait l’opinion avec lui, peu aurait importé qu’il fut déclaré coupable aux yeux de la justice car l’opinion aurait transformé alors le verdict non pas en décision de justice mais en procès de la justice. C’était donc une aventure perdue d’avance. L’institution judiciaire a beaucoup risqué dans ce dispositif. Le Président a beaucoup perdu dans cette instrumentalisation. Le plongeoir qu’il vouait à son rival s’est transformé en tremplin. Le « nouveau Villepin » était lancé. L’état de disgrâce avait préparé l’état de grâce de Villepin ».
« Seconde leçon : le retour du respect de l’individu»
Et le commentateur de poursuivre : « Le peuple a résisté à une Révolution, deux Empires, un Maréchalat, cinq Républiques sans compter leurs sœurs lointaines avec les dernières réformes constitutionnelles ; mais jamais l’opinion ne s’est sentie aussi méprisée par des pouvoirs sans visage. La notion de pouvoir a beaucoup évolué ces dernières années. Le pouvoir des notables classiques était empreint de proximité. L’ascenseur social pouvait laisser espérer une intégration. Le nouveau pouvoir est lointain. Il est inaccessible. Il est implacable contrairement au paternalisme d’antan. Hier, dans les années 60, la grande entreprise offrait la location dans la maison de proximité donc la sécurité. Aujourd’hui, elle garantit les mutations géographiques donc la précarité. Cet exemple concret illustre la mutation. Prenez Michelin, hier c’était le paternalisme et aujourd’hui ce sont les licenciements boursiers. Ce pouvoir crée les haines. L’une des erreurs majeures de Nicolas Sarkozy a été de confondre la bataille de qui avec la bataille de quoi. Il a fait cette erreur sur le plan politique. Il pensait s’allier le centre avec Hervé Morin. Il pensait s’allier la nouvelle gauche avec Eric Besson. Où était le centre derrière Hervé Morin ? Où était la nouvelle gauche derrière Eric Besson ? Dans les deux cas, 4 ou 5 notables en mal de carrières… Il en a été de même en matière économique.
Cette remarque est l’un des paradoxes du mandat qui se termine. Le Président a donné le sentiment de tout pouvoir imposer. Aujourd’hui, il paye donc l’addition de tous les mécontentements.
Pris entre les pommades de cabinets et les baumes de son parti, le Président s’est coupé de la réalité. D’animateur de talents, il est devenu réducteur d’initiatives. De protecteur, il est devenu auteur d’invectives permanentes. Or aucune invective n’est inventive, n’est rassembleuse. Quel gâchis ! Il a beaucoup provoqué. En réalité, il avait beaucoup outragé. C’est cette escalade qui a construit le divorce avec l’opinion qui le craignait mais ne l’aimait plus. Des blessures d’amour-propre qui s’expriment désormais dans des conditions inhabituelles de radicalisation.
Bien davantage, le climat tournait à la revanche des faibles devenus anciens combattants glorifiant toute résistance face aux nouveaux puissants. La vague de fond était le retour au respect de l’individu face aux groupes structurés. Quand la majorité présidentielle se payait de mots sur la « sortie de crise » par exemple, l’opinion considérait qu’elle se payait d’abord de sa tête d’où le climat vengeur qui en a résulté ».
Et le commentateur de conclure, « la présidentielle 2012 devient insaisissable. Chaque présidentielle est une affaire de yoyo. Le vainqueur est celui qui bénéficie du rebond à la bonne heure. Il est loin d‘être acquis que le rebond soit maintenant l’heure du Président sortant … ».
« Le Mouvement populaire appelle chacun à ses responsabilités »
A 18 heures, l’équipe responsable du Mouvement Populaire a convoqué une conférence de presse. Elle débute par la publication d’un sondage qui contredit les chiffres de l’enquête présentée en fin de matinée. La guerre des sondages vit un nouveau rebondissement, un de plus.
Un des membres de l’état-major dissèque les chiffres supposés donner une vision rassurante de la présidentielle. Toute leur logique consiste à installer comme bases incontournables deux chiffres :
- l’écart significatif du premier tour,
- la victoire du second tour dans tous les cas de figures.
Toute la stratégie de la campagne est là. Montrer que la victoire doit aller à celui qui se détache au premier tour. La presse semble peu convaincue. Elle est lasse d’être ballottée avec des enquêtes contradictoires qui entament progressivement son propre crédit de confiance.
« Pour protéger la nature et … mon esprit, j’éteins ! »
A 21 heures, un site Internet proche des Verts lance un appel. Les termes sont simples : « Aucune manipulation ne réussira à retarder l’expression des citoyens. Nous dénonçons le déséquilibre des temps de paroles sur les principales chaînes de télévision. Nous appelons à censurer la censure.
La situation actuelle est un attentat contre la démocratie. Mais la censure n’a jamais empêché l’expression du peuple Français.
Pour l’instant, dans l’attente du 1er tour, nous appelons à éteindre les postes de télévision chaque soir de 19 heures à 20 heures 45. La consommation d’électricité chutera. La propagande aussi.
Avec nous, participez à notre action citoyenne : pour protéger la nature et … mon esprit, j’éteins !».
Ce mouvement parti de la base trouve un écho rapide. Les chiffres vont vite traduire une adhésion populaire considérable qui conduit à une révision immédiate des écrans publicitaires. C’est le choc du clic avant le vote. Les Verts y voient une annonce d’un excellent score.
Dominique de Villepin passe en tête du 1er tour
Alors que le Président s’est de nouveau « bunkérisé » à l’Elysée, Dominique de Villepin accélère les présences sur le terrain comme « citoyen parmi tous les autres ». Son réseau fonctionne à fond. Il vient d’arriver à Dunkerque. Un journaliste s’approche et lui indique « que vous inspire le sondage qui vous place désormais devant Nicolas Sarkozy au premier tour ? ». L’ancien Premier Ministre répond « je ne suis pas au courant. Ce qui compte, c’est le dialogue sur le terrain ».
Quelques minutes plus tard, un de ses collaborateurs l’appelle. Il attire son attention sur le mail à venir sur son BlackBerry. C’est la note de synthèse sur le sondage à venir. Ce sondage porte la première inversion des scores entre Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy. 4 segments électoraux viennent de se cristalliser. L’électorat du Modem vote « utile » et donc éclate. Une part croissante rejoint les camps classiques de la bipolarisation, « ailleurs » n’est plus à la mode.
Les ouvriers apprécient l’ordre protecteur incarné par Dominique de Villepin et gagnent les rangs de ses électeurs, confortant une tendance apparue dès 2009. Les jeunes sont enthousiasmés par la campagne « hors partis », cette logique du « small is beautiful » qui a ouvert des espaces aux initiatives libres. Ils vont voter pour le « neuf » qui a été à l’écart des partis classiques. Enfin, la France du rural rejette le Président parisien, ne fait pas confiance à la gauche et se range donc derrière Dominique de Villepin, là aussi stabilisant une situation apparue dès 2009.
A 13 heures 15, Dominique de Villepin visite un établissement régional d’enseignement adapté. Il débute son discours par une précision immédiate « je vous demande de ne pas vous laisser distraire par des chiffres qui circulent maintenant dans les pronostics du premier tour. Nous sommes ici tous rassemblés pour célébrer la plus belle des valeurs : la formation. Les valeurs les plus importantes n’ont pas de prix. Elles vivent à l’usage, pas l’usage des mots mais à l’usage des faits, donc des réalités. Si je suis ici aujourd’hui avec vous c’est pour vous témoigner ma priorité en faveur de la place de l’individu dans la société de demain.
En faveur de la place de chaque individu dans une société qui doit être plus humaine et plus accueillante.
En faveur de la place des individus les plus fragiles parce qu’il y a aujourd’hui trop de tristesse dans tant de regards. Des regards que nous voyons perdre confiance mais aussi, voire surtout, tant de regards que nous ne voyons pas ou plus parce qu’ils ont franchi la frontière de la solitude et du repli sur soi.
Derrière ces regards, il n’y a pas des dossiers ou des chiffres, il y a des tragédies humaines. C’est pour lutter contre ces tragédies humaines que je me suis engagé dans cette présidentielle … ».
Dominique de Villepin énumère les actions proposées, concrètes, liées au quotidien.
Il est écouté avec attention, affection. Puis Dominique de Villepin conclut « pendant de nombreuses années, il m’était parfois reproché de parler de la France et pas assez des Français. Ce dialogue ouvert depuis plusieurs mois déjà a permis de dissiper ce malentendu. L’avenir de la France est indissociable de celui des Français. Il n’y a pas de nostalgie à entretenir ou d’illusion à créer.
Il suffit de respecter l’esprit des Français. Nous sommes la terre des Droits de l’Homme. Si face aux pouvoirs d’avant-hier, l’individu devait s’affirmer comme citoyen, il doit aujourd’hui s’affirmer comme être humain face à des pouvoirs qui veulent le faire évoluer comme une marchandise.
Ensemble, nous allons reconquérir l’identité qui est la nôtre. Ce travail mérite un véritable plan d’urgence. Si les tendances actuelles se confirment, il n’est plus à exclure que cet avenir à inventer, nous ayons à le construire ensemble … ».
A moins de 90 jours du 1er tour, la présidentielle était manifestement entrée dans une dynamique nouvelle. Un nouveau Président était sur le point de naître …
(Ce dernier trimestre de campagne donnera peut-être lieu au feuilleton de l’été 2010 ?)
Auteur: Denis Bonzy du blog Exprimeo
samedi 29 octobre 2011
Villepin de A à Z: E comme Elysée
ELYSEE
Le palais présidentiel, dans lequel il a passé sept ans comme secrétaire général, fait fantasmer Villepin.
« Il y a une magie, une puissance mystérieuse de certains lieux. L’Elysée, ce « jardin enchanté » de la mythologie où se rencontraient les âmes des héros, garde l’empreinte des figures tutélaires de son passé (…) Napoléon, de Gaulle hantent encore ces murs. A cette heure avancée de la nuit, je ressens leur souffle dans ce bureau qui fut la chapelle de l’un au moment des Cent-Jours et la salle du Conseil de l’autre au début de la Vème République ». (Dans « Le Cri de la gargouille », Albin Michel, 2002)
Mais après tout, s’il connaît l’Elysée comme sa poche, c’est surtout grâce à Jacques Chirac, qui a lui aussi une place dans le panthéon Elyséen de Villepin:
« Il est aujourd’hui une autre présence déterminée, de chaleur et d’exemple: un homme debout quels que soient le fardeau ou les flèches décochées, que je ne vis jamais gagné par la rancoeur et l’amertume. Je me souviens de ce jour de mai 1997 où nous regardions ensemble le résultat du deuxième tour des élections législatives. Jamais il ne s’attarda sur lui-même, toujours guidé, dans la solitude comme dans la joie, par le souci de l’autre et la défense de l’intérêt général. L’Etat, je l’ai appris de lui, est une haute exigence ». (Dans « Le Cri de la gargouille », Albin Michel, 2002)
Source : Dictionnaire insolite (David Ponchelet)
Le palais présidentiel, dans lequel il a passé sept ans comme secrétaire général, fait fantasmer Villepin.
« Il y a une magie, une puissance mystérieuse de certains lieux. L’Elysée, ce « jardin enchanté » de la mythologie où se rencontraient les âmes des héros, garde l’empreinte des figures tutélaires de son passé (…) Napoléon, de Gaulle hantent encore ces murs. A cette heure avancée de la nuit, je ressens leur souffle dans ce bureau qui fut la chapelle de l’un au moment des Cent-Jours et la salle du Conseil de l’autre au début de la Vème République ». (Dans « Le Cri de la gargouille », Albin Michel, 2002)
Mais après tout, s’il connaît l’Elysée comme sa poche, c’est surtout grâce à Jacques Chirac, qui a lui aussi une place dans le panthéon Elyséen de Villepin:
« Il est aujourd’hui une autre présence déterminée, de chaleur et d’exemple: un homme debout quels que soient le fardeau ou les flèches décochées, que je ne vis jamais gagné par la rancoeur et l’amertume. Je me souviens de ce jour de mai 1997 où nous regardions ensemble le résultat du deuxième tour des élections législatives. Jamais il ne s’attarda sur lui-même, toujours guidé, dans la solitude comme dans la joie, par le souci de l’autre et la défense de l’intérêt général. L’Etat, je l’ai appris de lui, est une haute exigence ». (Dans « Le Cri de la gargouille », Albin Michel, 2002)
Source : Dictionnaire insolite (David Ponchelet)
vendredi 28 octobre 2011
Sur I-Télé, Dominique de Villepin appelle à « une véritable refondation politique, économique et sociale »
Dominique de Villepin s’est félicité, au lendemain de l’intervention de Nicolas Sarkozy, d’une « prise de conscience, même tardive » de l’ampleur de la crise, mais a jugé qu’il fallait « aller plus loin » et porter plus attention à la « justice ».
« Il y a une prise de conscience et je m’en réjouis », a admis l’ancien Premier ministre sur i-Télé, tout en soulignant qu’elle était « tardive et insuffisante ».
« Il faut plus de rigueur », a-t-il exhorté, « il faut aller jusqu’au bout de l’exigence d’assainissement de notre pays ». Ensuite, au yeux du fondateur de République solidaire, il faut de la « justice. Elle est un peu absente ».
« Je souhaite pour ma part que la contribution des plus aisés soit plus forte »: porter de 41 à 45% la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu, créer une nouvelle tranche à 50%, avec aussi « un impôt exceptionnel sur les sociétés ».
« Il faut des réformes structurelles, en profondeur », « j’appelle à une véritable refondation politique, économique et sociale », indique-t-il encore.
La convergence vers l’Allemagne, est, à ses yeux, « un alignement ». Or il faut « trouver un juste équilibre entre plus de rigueur nécessaire et plus de relance, plus d’investissement, plus de compétitivité ». Il a défendu son projet de TVA « EEE » prenant « en compte nos exportations, notre emploi, notre environnement », et qui pénaliserait « un certain nombre de produits importés qui jouent sur le dumping social et fiscal ».
Dominique de Villepin veut aussi un « service public bancaire » avec imposition d’obligations de service public aux banques, alors qu’on a été « beaucoup trop laxistes » ces dernières années.
Source: Agence France Presse
« Il y a une prise de conscience et je m’en réjouis », a admis l’ancien Premier ministre sur i-Télé, tout en soulignant qu’elle était « tardive et insuffisante ».
« Il faut plus de rigueur », a-t-il exhorté, « il faut aller jusqu’au bout de l’exigence d’assainissement de notre pays ». Ensuite, au yeux du fondateur de République solidaire, il faut de la « justice. Elle est un peu absente ».
« Je souhaite pour ma part que la contribution des plus aisés soit plus forte »: porter de 41 à 45% la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu, créer une nouvelle tranche à 50%, avec aussi « un impôt exceptionnel sur les sociétés ».
« Il faut des réformes structurelles, en profondeur », « j’appelle à une véritable refondation politique, économique et sociale », indique-t-il encore.
La convergence vers l’Allemagne, est, à ses yeux, « un alignement ». Or il faut « trouver un juste équilibre entre plus de rigueur nécessaire et plus de relance, plus d’investissement, plus de compétitivité ». Il a défendu son projet de TVA « EEE » prenant « en compte nos exportations, notre emploi, notre environnement », et qui pénaliserait « un certain nombre de produits importés qui jouent sur le dumping social et fiscal ».
Dominique de Villepin veut aussi un « service public bancaire » avec imposition d’obligations de service public aux banques, alors qu’on a été « beaucoup trop laxistes » ces dernières années.
Source: Agence France Presse
jeudi 27 octobre 2011
Villepin C comme Jacques Chirac !!
C’est en 1980 que la rencontre se déroule. Préparant sa première candidature à la présidentielle, Chirac cherche un jeune diplomate pour lui rédiger des notes sur la politique étrangère. Une proche du président du RPR, Marie-Claude Cabana, déniche l’oiseau rare.
Galouzeau de Villepin est tout juste sorti de l’ENA. « J’ai vu arriver ce grand garçon. Je lui ai trouvé une belle force intellectuelle. Nous nous sommes reconnus de nombreuses affinités », expliquera bien plus tard Jacques Chirac (Le Monde, 19 septembre 2000).
Relaté par « le grand garçon », cela donne: « A 27 ans, j’ai fait une rencontre, Jacques Chirac, et je lui ai voué ma fidélité. J’ai été conquis par l’humanité de Jacques Chirac, par sa détermination et son sang-froid au service de la France, par sa capacité dans les pires épreuves à tenir la barre de notre pays. Tout au long de ces années, j’ai beaucoup appris à ses côtés, de la vérité d’un homme et de son courage, de ses choix contre les habitudes, contre les fatalités, contre la résignation ». (Discours de La Baule, 3 septembre 2005).
A compte de 1980, le lien entre Chirac et Villepin ne sera jamais rompu. En poste à Washington puis New Delhi, l’éminence grise continue de fournir notes et précieux contacts au président du RPR. Il l’accueille même parfois à l’ambassade de France à Washington.
C’est entre 1993 et 1995 que Villepin devient véritablement incontournable. Balladur est à Matignon, Chirac « isolé dans sa citadelle RPR ». Parmi les derniers fidèles, Villepin est un des plus pugnaces. Il mène une guerre implacable aux balladuriens, répondant aux coups bas et aux attaques.
En 1995, il devient naturellement Secrétaire général de l’Elysée. Un poste clé dans le dispositif présidentiel. Impossible d’accéder à Jacques Chirac sans passer par Dominique de Villepin. Certains proches s’en plaignent. Malgré la Bérézina de la dissolution en 1997, Villepin conserve son statut. En 2002, il est encore l’un des grands artisans de la victoire chiraquienne. Le Chef de l’Etat récompense son fidèle grognard en le nommant au Quai d’Orsay, puis Place Beauvau. Et enfin Matignon.
Frédéric de Saint Sernin, cousin de Villepin et proche de Chirac, décrit ainsi la relation entre les deux hommes: « Ce sont des liens de sensibilité autour de valeurs d’esthétisme qui dépassent largement le cadre de la politique ». Certaines mauvaises langues affirment que Dominique de Villepin n’avait que peu d’estime pour les Arts Premiers avant de découvrir la passion de son patron pour les Taïnos.
Mais parfois, l’élève se fait frondeur. Villepin s’est ainsi laissé aller devant un journaliste du Figaro qui lui demandait de définir sa mission auprès de Chirac: « Entre stratège, gestionnaire de crise, et sorcier africain ». Il expliquait même « gérer le cerveau du président » !
Jacques Chirac n’a certes pas apprécié la formule. Mais, en dépit de cette maladresse et des critiques nombreuses venant de son entourage, le patron reste admiratif de son élève: « Villepin a une étonnante capacité de réaction. Il pige à une vitesse fantastique. Il est très rare de rencontrer un homme qui comme lui soit à la fois un poète et un excellent capitaine de commando. »
Source : Dictionnaire insolite – Villepin(David Ponchelet)
Galouzeau de Villepin est tout juste sorti de l’ENA. « J’ai vu arriver ce grand garçon. Je lui ai trouvé une belle force intellectuelle. Nous nous sommes reconnus de nombreuses affinités », expliquera bien plus tard Jacques Chirac (Le Monde, 19 septembre 2000).
Relaté par « le grand garçon », cela donne: « A 27 ans, j’ai fait une rencontre, Jacques Chirac, et je lui ai voué ma fidélité. J’ai été conquis par l’humanité de Jacques Chirac, par sa détermination et son sang-froid au service de la France, par sa capacité dans les pires épreuves à tenir la barre de notre pays. Tout au long de ces années, j’ai beaucoup appris à ses côtés, de la vérité d’un homme et de son courage, de ses choix contre les habitudes, contre les fatalités, contre la résignation ». (Discours de La Baule, 3 septembre 2005).
A compte de 1980, le lien entre Chirac et Villepin ne sera jamais rompu. En poste à Washington puis New Delhi, l’éminence grise continue de fournir notes et précieux contacts au président du RPR. Il l’accueille même parfois à l’ambassade de France à Washington.
C’est entre 1993 et 1995 que Villepin devient véritablement incontournable. Balladur est à Matignon, Chirac « isolé dans sa citadelle RPR ». Parmi les derniers fidèles, Villepin est un des plus pugnaces. Il mène une guerre implacable aux balladuriens, répondant aux coups bas et aux attaques.
En 1995, il devient naturellement Secrétaire général de l’Elysée. Un poste clé dans le dispositif présidentiel. Impossible d’accéder à Jacques Chirac sans passer par Dominique de Villepin. Certains proches s’en plaignent. Malgré la Bérézina de la dissolution en 1997, Villepin conserve son statut. En 2002, il est encore l’un des grands artisans de la victoire chiraquienne. Le Chef de l’Etat récompense son fidèle grognard en le nommant au Quai d’Orsay, puis Place Beauvau. Et enfin Matignon.
Frédéric de Saint Sernin, cousin de Villepin et proche de Chirac, décrit ainsi la relation entre les deux hommes: « Ce sont des liens de sensibilité autour de valeurs d’esthétisme qui dépassent largement le cadre de la politique ». Certaines mauvaises langues affirment que Dominique de Villepin n’avait que peu d’estime pour les Arts Premiers avant de découvrir la passion de son patron pour les Taïnos.
Mais parfois, l’élève se fait frondeur. Villepin s’est ainsi laissé aller devant un journaliste du Figaro qui lui demandait de définir sa mission auprès de Chirac: « Entre stratège, gestionnaire de crise, et sorcier africain ». Il expliquait même « gérer le cerveau du président » !
Jacques Chirac n’a certes pas apprécié la formule. Mais, en dépit de cette maladresse et des critiques nombreuses venant de son entourage, le patron reste admiratif de son élève: « Villepin a une étonnante capacité de réaction. Il pige à une vitesse fantastique. Il est très rare de rencontrer un homme qui comme lui soit à la fois un poète et un excellent capitaine de commando. »
Source : Dictionnaire insolite – Villepin(David Ponchelet)
mercredi 26 octobre 2011
Collecte des 500 parrainages: la zen-attitude de Marc Bernier, secrétaire général de République Solidaire
Décrocher la signature de 500 maires, députés, sénateurs, euro-députés, conseillers généraux ou régionaux. Facile sur le papier, très compliqué dans la réalité.
Chaque élu ne peut soutenir qu’un candidat, et son choix sera rendu public. Du coup, la collecte des parrainages relève du parcours du combattant. Il faut sillonner la France, et convaincre les élus un à un. Cette campagne-là bat déjà son plein.
Cela se passe comme au téléthon : d’abord, les promesses de dons, en l’occurrence dons de signatures, puis la vraie collecte des parrainages, deux mois avant le scrutin.
Et comme au téléthon, il peut y avoir de la déperdition. Il faut donc prévoir large, tout en visant juste. Le vivier de parrainages, ce sont les petites communes, dont les maires sont à la fois très nombreux et moins politisés que les autres.
A ce petit jeu qui demande beaucoup d’énergie, trois types de participants :
Les adeptes du bluff
Ils laissent entendre qu’ils n’auront pas leurs signatures, mais en vérité ils les auront.
Championne dans cette catégorie, la famille Le Pen. Comme son père, Marine entretient le suspense, et comme lui, elle aura ses parrainages… quoi qu’en dise le vice-président du FN Louis Aliot.
Les optimistes
Ils assurent qu’ils auront leurs signatures, mais n’en mènent pas large.
C’est le cas de Nicolas Dupont-Aignan. Le député souverainiste a échoué en 2007 à quelques parrainages près. Il affirme qu’il lui en a manqué 52 pour pouvoir concourir.
Aujourd’hui, il s’y prend tôt et mouille la chemise. Exemple hier dans l’Yonne : au menu, deux maires à 10 h, un autre au déjeuner, un 4e au 4 heures et huit élus au dîner.
Les tortues, qui ne se pressent pas
Au point qu’on se demande si elles veulent vraiment concourir.
Qu’en est-il notamment de Dominique de Villepin, qui menace de se présenter contre Nicolas Sarkozy ? Ira-t-il jusqu’au bout ? Pas sûr, à entendre le secrétaire général de son parti, République solidaire : Marc Bernier ne semble pas du tout stressé par la question des signatures.
Marc Bernier: « Vous savez, recueillir 500 signatures quand il y a 36.000 élus en France, je pense qu’il y a pas de problème quand on a été Premier Ministre. Avec toutes les qualités qu’on reconnaît à Dominique de Villepin, il y aura aucun problème. Le jour où on voudra se lancer, il y aura un tas de maires et d’élus qui se manifesteront dans ce sens-là.
Donc de trois choses l’une: soit Marc Bernier ne dit pas toute la vérité, soit Dominique de Villepin n’est pas franchement décidé à se présenter, soit son équipe est très, mais alors très naïve !
Tous le disent : la recherche des signatures, ce n’est vraiment pas une sinécure, tant les gros partis s’en mêlent. Les arbitres, ce sont eux. L’UMP, tout d’abord, qui tient les rênes du pouvoir national ; mais aussi le PS, qui gère désormais une majorité de collectivités locales et la majorité au Sénat.
Ils peuvent mettre des bâtons dans les roues des uns, ou donner un coup de pouce aux autres… pour mieux diviser le camp adverse.
Source : Chronique de Louise Bodet sur France Info(mardi 25 octobre 2011)
Chaque élu ne peut soutenir qu’un candidat, et son choix sera rendu public. Du coup, la collecte des parrainages relève du parcours du combattant. Il faut sillonner la France, et convaincre les élus un à un. Cette campagne-là bat déjà son plein.
Cela se passe comme au téléthon : d’abord, les promesses de dons, en l’occurrence dons de signatures, puis la vraie collecte des parrainages, deux mois avant le scrutin.
Et comme au téléthon, il peut y avoir de la déperdition. Il faut donc prévoir large, tout en visant juste. Le vivier de parrainages, ce sont les petites communes, dont les maires sont à la fois très nombreux et moins politisés que les autres.
A ce petit jeu qui demande beaucoup d’énergie, trois types de participants :
Les adeptes du bluff
Ils laissent entendre qu’ils n’auront pas leurs signatures, mais en vérité ils les auront.
Championne dans cette catégorie, la famille Le Pen. Comme son père, Marine entretient le suspense, et comme lui, elle aura ses parrainages… quoi qu’en dise le vice-président du FN Louis Aliot.
Les optimistes
Ils assurent qu’ils auront leurs signatures, mais n’en mènent pas large.
C’est le cas de Nicolas Dupont-Aignan. Le député souverainiste a échoué en 2007 à quelques parrainages près. Il affirme qu’il lui en a manqué 52 pour pouvoir concourir.
Aujourd’hui, il s’y prend tôt et mouille la chemise. Exemple hier dans l’Yonne : au menu, deux maires à 10 h, un autre au déjeuner, un 4e au 4 heures et huit élus au dîner.
Les tortues, qui ne se pressent pas
Au point qu’on se demande si elles veulent vraiment concourir.
Qu’en est-il notamment de Dominique de Villepin, qui menace de se présenter contre Nicolas Sarkozy ? Ira-t-il jusqu’au bout ? Pas sûr, à entendre le secrétaire général de son parti, République solidaire : Marc Bernier ne semble pas du tout stressé par la question des signatures.
Marc Bernier: « Vous savez, recueillir 500 signatures quand il y a 36.000 élus en France, je pense qu’il y a pas de problème quand on a été Premier Ministre. Avec toutes les qualités qu’on reconnaît à Dominique de Villepin, il y aura aucun problème. Le jour où on voudra se lancer, il y aura un tas de maires et d’élus qui se manifesteront dans ce sens-là.
Donc de trois choses l’une: soit Marc Bernier ne dit pas toute la vérité, soit Dominique de Villepin n’est pas franchement décidé à se présenter, soit son équipe est très, mais alors très naïve !
Tous le disent : la recherche des signatures, ce n’est vraiment pas une sinécure, tant les gros partis s’en mêlent. Les arbitres, ce sont eux. L’UMP, tout d’abord, qui tient les rênes du pouvoir national ; mais aussi le PS, qui gère désormais une majorité de collectivités locales et la majorité au Sénat.
Ils peuvent mettre des bâtons dans les roues des uns, ou donner un coup de pouce aux autres… pour mieux diviser le camp adverse.
Source : Chronique de Louise Bodet sur France Info(mardi 25 octobre 2011)
A l’Assemblée, Jean-Pierre Grand interpelle le gouvernement sur l’aide alimentaire aux plus démunis
UMP Jean-Pierre Grand - Aide alimentaire aux... par Groupe_UMP_AN
Jean-Pierre Grand, Député de l’Hérault et Président de République Solidaire, s’est adressé, ce mardi, au gouvernement au sujet de l’aide alimentaire aux plus démunis.
Bruno Le Maire, Ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire, lui a répondu.
La question de Jean-Pierre Grand
« Merci Monsieur le Président ! Ma question s’adresse à Monsieur le Ministre de l’Agriculture.
Le 21 juin dernier, la Commission Européenne a annoncé une réduction de près de 80% du programme européen d’aide aux plus démunis. Ce programme prévoit ainsi que son enveloppe financière soit amputée de 387 millions d’euros en 2012.
A l’heure où la crise frappe les plus faibles et les plus démunis, il s’agit là d’un coup dur pour les 18 millions de bénéficiaires européens. En France, 4 millions de personnes bénéficient de cette aide alimentaire, parmi lesquels des personnes âgées, des travailleurs pauvres, des sans-abris, des personnes en situation de handicap, des femmes seules avec de jeunes enfants et de plus en plus de jeunes.
Chaque jour, des milliers de bénévoles des Banques alimentaires, Restos du Coeur, Croix Rouge, Secours Populaire en assurent la distribution. Adressons-leur nos remerciements et notre respect pour leur dévouement !
Dans mon département de l’Hérault, l’aide européenne représente le tiers des denrées distribuées par la Banque Alimentaire. Cette funeste mesure représenterait, rien que dans l’Hérault, 1 million de repas en moins !
Jeudi dernier, lors du Conseil des Ministres européen de l’agriculture, vous avez exprimé, Monsieur le Ministre, votre indignation face au blocage de 6 Etats-membres (NDLR: L’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République tchèque, la Suède et le Danemark ont saisi la Cour Européenne de justice pour faire établir l’illégalité de cette aide).
Nous connaissons donc tous votre mobilisation sur ce sujet et nous vous en remercions.
Aussi, pouvez-vous nous faire le point sur les négociations? Pouvez-vous également nous garantir que la France, en cas d’échec des négociations, sera au rendez-vous de la solidarité pour les plus pauvres? »
La réponse de Bruno Le Maire
« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, Monsieur le Député Jean-Pierre Grand,
Je regrette profondément qu’après des mois de négociations et alors que nous sommes en pleine crise économique et sociale partout en Europe, nous ne soyons pas encore parvenus à un accord entre les 27 Etats-membres sur le maintien de l’aide alimentaire pour les plus démunis.
Et je voudrais profiter de votre question pour appeler chacun au sens des responsabilités.
Je comprends parfaitement l’argument de ceux qui me disent: « L’Europe ne doit pas avoir de dimension sociale ». Ceux qui me disent: « Nous ne voulons plus payer pour les pays les plus pauvres ». Ceux qui me disent: « Nous ne voulons pas d’une aide aux plus démunis qui est financière, alors qu’à l’origine elle était matérielle ».
Mais je vous dis une chose. Tous ces arguments ne pèsent pas lourd face au risque de voir des millions de femmes, d’enfants et de familles ne pas avoir de quoi se nourrir cet hiver, parce que l’Europe aurait décidé de suspendre l’aide aux plus démunis.
Nous allons par conséquent continuer à nous mobiliser, faire de nouvelles offres de compromis.
J’en appelle à tous les Députés européens qui à 85% ont soutenu, toutes tendances confondues, le maintien de l’aide alimentaire aux plus démunis.
Je retournerai pour la troisième fois demain à Berlin pour entamer des discussions et poursuivre notre effort de compromis avec les autorités allemandes pour qu’elles acceptent de sortir de la minorité de blocage et se rallient à notre proposition.
En tout état de cause, nous ne laisserons pas tomber les associations, que ce soient les Banques alimentaires, les Restos du Coeur ou le Secours Catholique. Le Premier Ministre a déjà indiqué que nous maintiendrons les crédits nécessaires.
Mais que feront l’Espagne, que feront la Grèce, que feront le Portugal, que feront tous les pays qui n’auront pas de quoi payer pour leurs associations, pas de quoi financer l’aide aux plus démunis?
Nous refusons une Europe des égoïsmes nationaux. Nous continuerons à défendre une Europe de la solidarité. »
Aide aux démunis : Paris va poursuivre les négociations avec Berlin (Le Maire)
Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a déclaré mardi que Paris proposerait un nouveau compromis afin d’obtenir l’accord de l’Allemagne pour le maintien d’un programme européen en faveur des plus démunis et auquel Berlin est aujourd’hui opposé.
« Nous allons continuer à nous mobiliser, faire de nouvelles offres de compromis », a déclaré Bruno Le Maire devant l’Assemblée nationale, en réponse à une question de Jean-Pierre Grand, député UMP de l’Hérault.
M. Le Maire a précisé qu’il se rendra mercredi « pour la troisième fois » en Allemagne « pour des discussions et poursuivre nos efforts de compromis avec les autorités allemandes » afin que celles-ci acceptent « de sortir de la minorité de blocage et se rallient à notre proposition ».
Le ministre français a réaffirmé que Paris ne « laissera pas tomber les associations » et que le gouvernement « maintiendra les crédits nécessaires ».
En revanche M. Le Maire s’est interrogé sur les choix qui seront faits dans d’autres pays comme le Portugal ou l’Espagne où la situation économique est plus difficile.
La semaine dernière l’Union européenne n’a pas réussi à se mettre d’accord sur l’avenir du programme européen d’aide aux démunis (PEAD), une décision qui pourrait entraîner une réduction drastique de l’aide aux associations caritatives européennes.
Six pays dont l’Allemagne refusent de reconduire ce programme constituant une minorité de blocage. Ils estiment que cette aide relève de la politique nationale de chaque pays.
Ils s’appuient sur un arrêt de la Cour européenne de justice qui a estimé cette année que le PEAD, fondé en 1987, avait dévié de son objectif initial de redistribution des excédents agricoles, pour ne plus financer que des achats de nourriture tirés du budget de la Politique agricole commune (PAC), alors que ces achats relèveraient plutôt de la politique sociale.
Source : Agence France Presse
lundi 24 octobre 2011
Villepin de A à Z: B comme Begag (Azouz)
Begag (Azouz)
Le ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances est un proche de Dominique de Villepin. Azouz Begag a un parcours atypique. Fils d’immigrés algériens analphabètes, il est né et a grandi dans un bidonville de la banlieue de Lyon. Il a fait de brillantes études pour devenir sociologue. En 1986, il raconte son enfance dans un livre « Le gone de Chaâba ».
Dominique de Villepin entame son entreprise de séduction à l’époque du ministère de l’Intérieur. En mai 2004, il confie au sociologue la rédaction d’un rapport sur l’égalité des chances. Déçu par la gauche, Begag cède aux sirènes villepiniennes sans se faire prier.
En juin 2005, Villepin dait de son pote Azouz un ministre de la République. Joli coup médiatique: Begag passe bien à la télé et dans le rôle du ministre néophyte de la France black-blanc-beur, il en fait des tonnes. Mais le gadget peut aussi se transformer à l’occasion en tirailleur anti-Sarkozy.
Fin octobre 2005. La Seine-Saint-Denis s’embrase. A l’Intérieur, Sarkozy -après l’épisode du Karcher- évoque les « racailles » des banlieues. Qui monte au front pour dénoncer les propos de Sarkozy? Les socialistes, mollement, mais surtout… Azouz Begag. Dans les journaux, sur les radios, à la télé, il critique vertement son collègue ministre de l’Intérieur, estimant que les mots employés par Sarkozy sont inadaptés.
« Il ne faut pas dire aux jeunes qu’ils sont des racailles. Il faut y aller avec une volonté d’apaisement ». Grosse cacophonie gouvernementale en pleine crise !
Les députés pro-Sarko réclament la démission immédiate de Begag du gouvernement. Mais depuis Matignon, Dominique de Villepin se frotte les mains. Si Begag prétend que son Premier Ministre le « laisse libre » de sa parole, en coulisse Villepin l’a vivement incité à faire entendre sa voix. Officiellement, il s’agit de montrer que le gouvernement n’est pas engagé dans le tout répressif. En réalité, il s’agit surtout d’une pierre jetée dans le jardin de Sarkozy.
Le spahi Begag a parfaitement rempli son rôle pour la grandeur du hussard Villepin. Le petit caporal Sarko a promis de faire payer très cher cet affront venu d’un sous-ministre.
Source : Dictionnaire insolite(David Ponchelet)
Le ministre délégué à la promotion de l’égalité des chances est un proche de Dominique de Villepin. Azouz Begag a un parcours atypique. Fils d’immigrés algériens analphabètes, il est né et a grandi dans un bidonville de la banlieue de Lyon. Il a fait de brillantes études pour devenir sociologue. En 1986, il raconte son enfance dans un livre « Le gone de Chaâba ».
Dominique de Villepin entame son entreprise de séduction à l’époque du ministère de l’Intérieur. En mai 2004, il confie au sociologue la rédaction d’un rapport sur l’égalité des chances. Déçu par la gauche, Begag cède aux sirènes villepiniennes sans se faire prier.
En juin 2005, Villepin dait de son pote Azouz un ministre de la République. Joli coup médiatique: Begag passe bien à la télé et dans le rôle du ministre néophyte de la France black-blanc-beur, il en fait des tonnes. Mais le gadget peut aussi se transformer à l’occasion en tirailleur anti-Sarkozy.
Fin octobre 2005. La Seine-Saint-Denis s’embrase. A l’Intérieur, Sarkozy -après l’épisode du Karcher- évoque les « racailles » des banlieues. Qui monte au front pour dénoncer les propos de Sarkozy? Les socialistes, mollement, mais surtout… Azouz Begag. Dans les journaux, sur les radios, à la télé, il critique vertement son collègue ministre de l’Intérieur, estimant que les mots employés par Sarkozy sont inadaptés.
« Il ne faut pas dire aux jeunes qu’ils sont des racailles. Il faut y aller avec une volonté d’apaisement ». Grosse cacophonie gouvernementale en pleine crise !
Les députés pro-Sarko réclament la démission immédiate de Begag du gouvernement. Mais depuis Matignon, Dominique de Villepin se frotte les mains. Si Begag prétend que son Premier Ministre le « laisse libre » de sa parole, en coulisse Villepin l’a vivement incité à faire entendre sa voix. Officiellement, il s’agit de montrer que le gouvernement n’est pas engagé dans le tout répressif. En réalité, il s’agit surtout d’une pierre jetée dans le jardin de Sarkozy.
Le spahi Begag a parfaitement rempli son rôle pour la grandeur du hussard Villepin. Le petit caporal Sarko a promis de faire payer très cher cet affront venu d’un sous-ministre.
Source : Dictionnaire insolite(David Ponchelet)
dimanche 23 octobre 2011
samedi 22 octobre 2011
Villepin se sent légitime à représenter l'intérêt général sans être élu
PARIS, 21 octobre 2011 (AFP) -
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, qui a fait sa carrière politique sans être élu, s'estime aussi légitime, voire plus, pour défendre l'intérêt général, que certains élus qui parfois "dialoguent entre eux" en oubliant "le citoyen" au passage.
"Les élus représentent la nation, je suis moi historiquement un serviteur de l'Etat qui représente l'intérêt général", a-t-il résumé dans l'émission d'Eric Naulleau et Eric Zemmour, diffusée vendredi soir sur Paris Première.
"Cela donne une légitimité dès lors qu'un responsable politique vous confie une
responsabilité, la charge de conduire les intérêts de la nation. C'est ce qui m'est arrivé comme ministre des Affaires étrangères, comme ministre de l'Intérieur et comme Premier ministre", a-t-il fait valoir.
Le président Sarkozy avait expliqué dans un discours, rediffusé lors de l'émission, que "ceux qui ont le droit de parler au nom de la France" sont "ceux qui ont affronté dans leur vie le suffrage universel".
"Dans la position qui est la mienne, je suis en permanence sermonné et accusé de ne pas être élu: mais, qu'est-ce-que tu fais là mon vieux, dégage", a réagi le fondateur du parti République solidaire, qui pourrait être candidat à la présidentielle.
"A la vérité, la vitalité d'une démocratie c'est le citoyen, et l'élu ne doit pas capter l'ensemble de la responsabilité", a-t-il estimé, jugeant "insupportables" ces élus "qui dialoguent entre eux (...) tout simplement parce qu'on a l'impression qu'ils ont oublié qu'il y a avait le peuple, le citoyen et les problèmes auxquels ces citoyens étaient confrontés".
"Le fait de dire: il y a un maillon manquant dans la démocratie française, qui est le citoyen, est une évidence" et "la confiscation de la démocratie au nom de l'élection est à mon sens totalement injustifiée parce qu'il manque cette dialectique essentielle entre la source et le dépositaire de cette légitimité", a-t-il fait valoir.
"Quand je dis que je peux être l'une des voix qui défend l'intérêt général et l'union nationale, c'est parce que mes yeux ne sont pas obscurcis par la satisfaction d'être l'élu d'ici ou de là-bas", a-t-il ajouté.
Reprise : Le Figaro
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, qui a fait sa carrière politique sans être élu, s'estime aussi légitime, voire plus, pour défendre l'intérêt général, que certains élus qui parfois "dialoguent entre eux" en oubliant "le citoyen" au passage.
"Les élus représentent la nation, je suis moi historiquement un serviteur de l'Etat qui représente l'intérêt général", a-t-il résumé dans l'émission d'Eric Naulleau et Eric Zemmour, diffusée vendredi soir sur Paris Première.
"Cela donne une légitimité dès lors qu'un responsable politique vous confie une
responsabilité, la charge de conduire les intérêts de la nation. C'est ce qui m'est arrivé comme ministre des Affaires étrangères, comme ministre de l'Intérieur et comme Premier ministre", a-t-il fait valoir.
Le président Sarkozy avait expliqué dans un discours, rediffusé lors de l'émission, que "ceux qui ont le droit de parler au nom de la France" sont "ceux qui ont affronté dans leur vie le suffrage universel".
"Dans la position qui est la mienne, je suis en permanence sermonné et accusé de ne pas être élu: mais, qu'est-ce-que tu fais là mon vieux, dégage", a réagi le fondateur du parti République solidaire, qui pourrait être candidat à la présidentielle.
"A la vérité, la vitalité d'une démocratie c'est le citoyen, et l'élu ne doit pas capter l'ensemble de la responsabilité", a-t-il estimé, jugeant "insupportables" ces élus "qui dialoguent entre eux (...) tout simplement parce qu'on a l'impression qu'ils ont oublié qu'il y a avait le peuple, le citoyen et les problèmes auxquels ces citoyens étaient confrontés".
"Le fait de dire: il y a un maillon manquant dans la démocratie française, qui est le citoyen, est une évidence" et "la confiscation de la démocratie au nom de l'élection est à mon sens totalement injustifiée parce qu'il manque cette dialectique essentielle entre la source et le dépositaire de cette légitimité", a-t-il fait valoir.
"Quand je dis que je peux être l'une des voix qui défend l'intérêt général et l'union nationale, c'est parce que mes yeux ne sont pas obscurcis par la satisfaction d'être l'élu d'ici ou de là-bas", a-t-il ajouté.
Reprise : Le Figaro
Dominique de Villepin chez Eric Zemmour et Eric Naulleau sur Paris Première
Partie(1)
Zemmour.Naulleau-Emission.du.21.10.2011 partie1 par warrant
Partie(2)
Zemmour.Naulleau-Emission.du.21.10.2011 partie2 par warrant
Dominique de Villepin, qui a fait sa carrière politique sans être élu, s’estime aussi légitime, voire plus, pour défendre l’intérêt général, que certains élus qui parfois « dialoguent entre eux » en oubliant « le citoyen » au passage.
« Les élus représentent la nation, je suis moi historiquement un serviteur de l’Etat qui représente l’intérêt général », a-t-il résumé dans l’émission d’Eric Naulleau et Eric Zemmour, diffusée sur Paris Première vendredi à 22h45 et rediffusée dimanche à 12h05.
Villepin se sent légitime
« Cela donne une légitimité dès lors qu’un responsable politique vous confie une responsabilité, la charge de conduire les intérêts de la nation. C’est ce qui m’est arrivé comme ministre des Affaires étrangères, comme ministre de l’Intérieur et comme Premier ministre », a-t-il fait valoir. Le président Sarkozy avait expliqué dans un discours, rediffusé lors de l’émission, que « ceux qui ont le droit de parler au nom de la France » sont « ceux qui ont affronté dans leur vie le suffrage universel ».
« Dans la position qui est la mienne, je suis en permanence sermonné et accusé de ne pas être élu: mais, qu’est-ce-que tu fais là mon vieux, dégage », a réagi le fondateur du parti République solidaire, qui pourrait être candidat à la présidentielle.
« A la vérité, la vitalité d’une démocratie c’est le citoyen, et l’élu ne doit pas capter l’ensemble de la responsabilité », a-t-il estimé, jugeant « insupportables » ces élus « qui dialoguent entre eux (…) tout simplement parce qu’on a l’impression qu’ils ont oublié qu’il y a avait le peuple, le citoyen et les problèmes auxquels ces citoyens étaient confrontés ».
« Le fait de dire: il y a un maillon manquant dans la démocratie française, qui est le citoyen, est une évidence » et « la confiscation de la démocratie au nom de l’élection est à mon sens totalement injustifiée parce qu’il manque cette dialectique essentielle entre la source et le dépositaire de cette légitimité », a-t-il fait valoir. « Quand je dis que je peux être l’une des voix qui défend l’intérêt général et l’union nationale, c’est parce que mes yeux ne sont pas obscurcis par la satisfaction d’être l’élu d’ici ou de là-bas », a-t-il ajouté.
Source: Agence France Presse
Villepin : Squarcini a eu raison d’enquêter
Dominique de Villepin estime que le chef du renseignement intérieur Bernard Squarcini, mis en examen pour l’espionnage téléphonique d’un journaliste du Monde, « a eu raison de mener une enquête pour savoir d’où venait la fuite » dans l’affaire Woerth-Bettencourt.
« Il y a une double dimension dans cette affaire. D’abord, la dimension démocratique: est-ce-que toutes les procédures ont été suivies? » par rapport notamment à « la liberté la presse » et au « respect des sources », a résumé Dominique de Villepin dans l’émission d’Eric Naulleau et Eric Zemmour, diffusée vendredi soir sur Paris Première.
« Et puis, il y a une dimension qui me paraît aussi importante, et peut-être même plus importante dans le contexte des affaires actuelles », a déclaré l’ex-premier ministre, évoquant la question de « l’instrumentalisation des affaires au cœur de l’Etat ».
Dans ce cadre, « est-ce-que le directeur général du renseignement français a eu raison de mener une enquête pour savoir d’où venait la fuite ? La réponse est : il a eu raison », a expliqué M. de Villepin, établissant un parallèle entre cette affaire, le dossier Clearstream et les accusations portées contre lui par deux intermédiaires, Robert Bourgi et Ziad Takieddine.
Villepin parle de manipulation
« La vraie question n’est pas de refaire l’historique de ces affaires mais de se demander comment elles arrivent et sont instrumentalisées à un moment donné », a-t-il souligné.
« Si vous saviez qui elles [ces deux personnes] ont rencontré dans les quatre ou cinq jours qui précédaient […] leurs allégations mensongères, vous sauriez alors qui, au cœur de la République, manipule », a-t-il expliqué, avant d’affirmer : « Il se trouve que je le sais. Mais je ne vous le dirai pas. »
« Il n’aura échappé à personne que l’ensemble de ces embûches n’arrive pas tout à fait par hasard […]. Trois jours avant le verdict de Clearstream, vous avez ce que j’appelle des écrans de fumée. Nous avons eu des ministres de l’intérieur qui étaient des spécialistes là-dedans. C’est une vieille tradition française », a-t-il conclu.
Source: Agence France Presse
Dominique de Villepin à Eric Zemmour : « Vous êtes le beauf de service »
Quand les deux Eric sont « partis » de l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché », certains pensaient que c’était le mort du duo Zemmour-Naulleau. Or, c’était sans compter sur le flaire de Paris Première pour reconstituer le tandem infernal !
Et le duo Eric Zemmour et Eric Naulleau fait toujours autant d’étincelles. Ce soir, à 22h45 sur Paris Première, vous pourrez découvrir le joyeux clash entre Dominique de Villepin et Eric Zemmour.
Alors que l’ancien premier ministre sous Chirac avance que la « France est un pays de réconciliation », Zemmour ne peut pas s’empêcher de le tacler : « Vous réécrivez l’histoire avec les lunettes de Oui-Oui va à la plage ». Pas sympa pour Oui-Oui !
Plus tard, Zemmour avoue qu’il n’admire personne aujourd’hui, ce qui lui vaut un coup bas de l’homme politique : « Vous êtes celui, qui assis sur sa chaise, est le beauf de service regardant les événements se dérouler avec tristesse. »
Animée comme émission ! Et Naulleau pendant ce temps-là, il fait quoi ?
Source : Closer
Zemmour.Naulleau-Emission.du.21.10.2011 partie1 par warrant
Partie(2)
Zemmour.Naulleau-Emission.du.21.10.2011 partie2 par warrant
Dominique de Villepin, qui a fait sa carrière politique sans être élu, s’estime aussi légitime, voire plus, pour défendre l’intérêt général, que certains élus qui parfois « dialoguent entre eux » en oubliant « le citoyen » au passage.
« Les élus représentent la nation, je suis moi historiquement un serviteur de l’Etat qui représente l’intérêt général », a-t-il résumé dans l’émission d’Eric Naulleau et Eric Zemmour, diffusée sur Paris Première vendredi à 22h45 et rediffusée dimanche à 12h05.
Villepin se sent légitime
« Cela donne une légitimité dès lors qu’un responsable politique vous confie une responsabilité, la charge de conduire les intérêts de la nation. C’est ce qui m’est arrivé comme ministre des Affaires étrangères, comme ministre de l’Intérieur et comme Premier ministre », a-t-il fait valoir. Le président Sarkozy avait expliqué dans un discours, rediffusé lors de l’émission, que « ceux qui ont le droit de parler au nom de la France » sont « ceux qui ont affronté dans leur vie le suffrage universel ».
« Dans la position qui est la mienne, je suis en permanence sermonné et accusé de ne pas être élu: mais, qu’est-ce-que tu fais là mon vieux, dégage », a réagi le fondateur du parti République solidaire, qui pourrait être candidat à la présidentielle.
« A la vérité, la vitalité d’une démocratie c’est le citoyen, et l’élu ne doit pas capter l’ensemble de la responsabilité », a-t-il estimé, jugeant « insupportables » ces élus « qui dialoguent entre eux (…) tout simplement parce qu’on a l’impression qu’ils ont oublié qu’il y a avait le peuple, le citoyen et les problèmes auxquels ces citoyens étaient confrontés ».
« Le fait de dire: il y a un maillon manquant dans la démocratie française, qui est le citoyen, est une évidence » et « la confiscation de la démocratie au nom de l’élection est à mon sens totalement injustifiée parce qu’il manque cette dialectique essentielle entre la source et le dépositaire de cette légitimité », a-t-il fait valoir. « Quand je dis que je peux être l’une des voix qui défend l’intérêt général et l’union nationale, c’est parce que mes yeux ne sont pas obscurcis par la satisfaction d’être l’élu d’ici ou de là-bas », a-t-il ajouté.
Source: Agence France Presse
Villepin : Squarcini a eu raison d’enquêter
Dominique de Villepin estime que le chef du renseignement intérieur Bernard Squarcini, mis en examen pour l’espionnage téléphonique d’un journaliste du Monde, « a eu raison de mener une enquête pour savoir d’où venait la fuite » dans l’affaire Woerth-Bettencourt.
« Il y a une double dimension dans cette affaire. D’abord, la dimension démocratique: est-ce-que toutes les procédures ont été suivies? » par rapport notamment à « la liberté la presse » et au « respect des sources », a résumé Dominique de Villepin dans l’émission d’Eric Naulleau et Eric Zemmour, diffusée vendredi soir sur Paris Première.
« Et puis, il y a une dimension qui me paraît aussi importante, et peut-être même plus importante dans le contexte des affaires actuelles », a déclaré l’ex-premier ministre, évoquant la question de « l’instrumentalisation des affaires au cœur de l’Etat ».
Dans ce cadre, « est-ce-que le directeur général du renseignement français a eu raison de mener une enquête pour savoir d’où venait la fuite ? La réponse est : il a eu raison », a expliqué M. de Villepin, établissant un parallèle entre cette affaire, le dossier Clearstream et les accusations portées contre lui par deux intermédiaires, Robert Bourgi et Ziad Takieddine.
Villepin parle de manipulation
« La vraie question n’est pas de refaire l’historique de ces affaires mais de se demander comment elles arrivent et sont instrumentalisées à un moment donné », a-t-il souligné.
« Si vous saviez qui elles [ces deux personnes] ont rencontré dans les quatre ou cinq jours qui précédaient […] leurs allégations mensongères, vous sauriez alors qui, au cœur de la République, manipule », a-t-il expliqué, avant d’affirmer : « Il se trouve que je le sais. Mais je ne vous le dirai pas. »
« Il n’aura échappé à personne que l’ensemble de ces embûches n’arrive pas tout à fait par hasard […]. Trois jours avant le verdict de Clearstream, vous avez ce que j’appelle des écrans de fumée. Nous avons eu des ministres de l’intérieur qui étaient des spécialistes là-dedans. C’est une vieille tradition française », a-t-il conclu.
Source: Agence France Presse
Dominique de Villepin à Eric Zemmour : « Vous êtes le beauf de service »
Quand les deux Eric sont « partis » de l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché », certains pensaient que c’était le mort du duo Zemmour-Naulleau. Or, c’était sans compter sur le flaire de Paris Première pour reconstituer le tandem infernal !
Et le duo Eric Zemmour et Eric Naulleau fait toujours autant d’étincelles. Ce soir, à 22h45 sur Paris Première, vous pourrez découvrir le joyeux clash entre Dominique de Villepin et Eric Zemmour.
Alors que l’ancien premier ministre sous Chirac avance que la « France est un pays de réconciliation », Zemmour ne peut pas s’empêcher de le tacler : « Vous réécrivez l’histoire avec les lunettes de Oui-Oui va à la plage ». Pas sympa pour Oui-Oui !
Plus tard, Zemmour avoue qu’il n’admire personne aujourd’hui, ce qui lui vaut un coup bas de l’homme politique : « Vous êtes celui, qui assis sur sa chaise, est le beauf de service regardant les événements se dérouler avec tristesse. »
Animée comme émission ! Et Naulleau pendant ce temps-là, il fait quoi ?
Source : Closer
vendredi 21 octobre 2011
Dominique de Villepin, invité de Serge Moati sur LCP: Objectif Elysée
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Dominique de Villepin est l’invité de Serge Moati sur LCP, ce vendredi à 23h30.
Elyse(z)-moi… jeux et enjeux de campagne
Spectateur actif et citoyen passionné, Serge Moati rejoint l’antenne de LCP pour un nouveau rendez-vous politique éclairé à l’heure d’une campagne très attendue.
Objectif Élysée, c’est une émission hebdomadaire et un documentaire mensuel à découvrir en deux temps et trois mouvements.
Chaque semaine, Serge Moati propose de suivre et de décrypter « cette comédie humaine » en présence de l’un des principaux acteurs de la campagne élyséenne.
Au programme :
« L’édito » de Serge Moati sur les grandes questions politiques et sociétales qui agitent la France à l’horizon 2012,
« En tête à tête » pour mieux appréhender le parcours de l’invité sur fond d’engagements, de convictions et de passions citoyennes,
« Piques et polémiques » le grand débat pour une confrontation en règle avec des politiques de tous horizons et des personnalités de la société civile sur les grands thèmes de campagne, mais également « l’après 2012 »
Et une fois par mois, pénétrez dans les coulisses de cette campagne à travers un documentaire inédit (52’) sur les protagonistes de ce « feuilleton de la réalité » pas comme les autres, suivi d’un débat (26’).
Les invités :
+ Dominique de Villepin, fondateur du parti République Solidaire.
+ Roger Karoutchi, ancien ministre.
+ Bruno Beschizza, secrétaire national de l’UMP chargé de la sécurité.
+ Robert Namias, journaliste.
Emission hebdomadaire (45’)
Une co-production : LCP Assemblée nationale / Image et Compagnie
Diffusion : vendredi à 23h30
Dominique de Villepin au micro de Jean-Michel Apathie
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre... par rtl-fr
Dominique de Villepin était, vendredi matin, l’invité de Jean-Michel Apathie sur RTL. Il est revenu sur la situation en Libye suite à la mort du Colonel Kadhafi.
Villepin: gare aux morts qui « grandissent »
Dominique de Villepin s’est réjoui aujourd’hui que La Libye puisse « écrire une nouvelle page de son histoire » après la disparition du colonel Kadhafi, observant cependant que « tout est à faire », alors que « l’histoire montre » que certains morts « grandissent » et « continuent à peser ».
« Les choses peuvent paraître plus faciles à régler en l’absence du colonel Kadhafi et d’un procès », a relevé l’ancien Premier ministre sur RTL, en faisant le parallèle avec Ousama ben Laden. « L’histoire montre que ce n’est pas toujours vrai, qu’il y a des morts qui grandissent, même s’ils sont diaboliques, et qui continuent à peser sur l’histoire de leur pays », a-t-il commenté.
« En Libye, tout est à faire »
En Libye, « une page se tourne », mais « tout est à faire, tout sera difficile, avec des urgences : la démilitarisation » et « la recherche de l’unité nationale », a-t-il détaillé. Le dirigeant libyen était « un homme d’un autre temps, avec une vision du rôle du monde arabe dans le monde, mais en dehors de toute réalité », « un chef de tribu qui voyait le monde et l’Occident à travers le prisme déformé du désert et des télévisions », a poursuivi Villepin, qui l’a rencontré plusieurs fois dans sa carrière. « Il lisait beaucoup », « son traducteur était en même temps son libraire », il était « pétri d’une certaine culture », a poursuivi l’ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, mais « déformée par sa propre vision des choses ».
Interrogé sur une médiation menée à Djerba à l’été, Villepin a assuré avoir « surtout cherché à faire en sorte que la sortie du colonel Kadhafi puisse être pacifique ». « L’idée était que la transition puisse se faire par le dialogue, un départ volontaire du colonel Kadhafi et une réconciliation entre les différents groupes ».
« Il y a plusieurs mois, il y avait sans doute la possibilité d’une issue pacifique », selon lui. « Nous voyons les tensions au sein du Conseil national de transition, entre les politiques et les hommes de terrain, ceux qui ont par les armes gagné cette guerre ». « Nous ne sommes pas au bout et il n’est pas certains que ceux qui sont à la tête du CNT puissent y rester longtemps », a mis en garde le responsable français.
Source : Agence France Presse
jeudi 20 octobre 2011
Dominique de Villepin : Invité par l’association Zy’Va à Nanterre sur le thème: « Quelles banlieues pour quelle République? »
Invité par l’association Zy’Va, Dominique de Villepin participera ce vendredi à Nanterre à un débat sur le thème: « Quelles banlieues pour quelle République? »
Pour assister au débat, vous pouvez vous inscrire en cliquant ici.
Les origines de l’association
Créée en juin 1994, ZY’VA est née de la volonté de 6 étudiants du quartier du Petit Nanterre qui avaient pour ambition l’implication des habitants dans leur quartier.
Nous tentons de créer du lien social en mettant en œuvre des projets constructifs et éducatifs.
En mettant en place des activités éducatives et culturelles, visant la réussite scolaire des jeunes du quartier.
ZY’VA aujourd’hui
L’association fêtait en 2004 ses 10 ans d’existence.
ZY’VA, c’est aujourd’hui plus de 70 bénévoles et 11 permanents qui accueillent plus de 300 jeunes.
Son action touche une centaine de familles.
mercredi 19 octobre 2011
Jean-Pierre Grand demande à Nicolas Sarkozy de s’exprimer devant le Congrès à Versailles
Le Président de République Solidaire, le député Jean-Pierre Grand, a demandé mercredi que Nicolas Sarkozy vienne « s’exprimer devant les députés et sénateurs réunis en Congrès » sur les réponses à la crise économique et financière, avant le Sommet européen de dimanche.
« A la veille d’un conseil européen qui s’annonce décisif pour l’avenir de l’Union européenne et d’une réunion importante des chefs d’Etat du G20, le président de la République pourrait soumettre en priorité aux députés et sénateurs sa vision de l’action de la France face à la crise et évoquer les mesures qu’il entend mettre en oeuvre avec nos partenaires européens », écrit dans un communiqué le député UMP de l’Hérault.
« Nous ne pouvons imaginer attendre que le président de la République s’exprime le 24 octobre prochain sur les chaînes de télévision. D’autant que personne ne peut imaginer que tout cela n’aura aucun impact sur le budget 2012 de la France, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale », poursuit M. Grand, qui rappelle que l’agence Moody’s envisage « de remettre en cause notre note AAA ».
« Aussi, peut-on souhaiter que le président de la République, comme l’article 18 de la Constitution le lui permet, fasse dès maintenant le choix de s’exprimer devant les députés et sénateurs réunis en Congrès », conclut le parlementaire.
Source : Agence France Presse
« A la veille d’un conseil européen qui s’annonce décisif pour l’avenir de l’Union européenne et d’une réunion importante des chefs d’Etat du G20, le président de la République pourrait soumettre en priorité aux députés et sénateurs sa vision de l’action de la France face à la crise et évoquer les mesures qu’il entend mettre en oeuvre avec nos partenaires européens », écrit dans un communiqué le député UMP de l’Hérault.
« Nous ne pouvons imaginer attendre que le président de la République s’exprime le 24 octobre prochain sur les chaînes de télévision. D’autant que personne ne peut imaginer que tout cela n’aura aucun impact sur le budget 2012 de la France, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale », poursuit M. Grand, qui rappelle que l’agence Moody’s envisage « de remettre en cause notre note AAA ».
« Aussi, peut-on souhaiter que le président de la République, comme l’article 18 de la Constitution le lui permet, fasse dès maintenant le choix de s’exprimer devant les députés et sénateurs réunis en Congrès », conclut le parlementaire.
Source : Agence France Presse
Dominique de Villepin réaffirme sa détermination pour 2012
Dominique de Villepin a réaffirmé mardi devant les étudiants de l’université Paris-Dauphine sa détermination à « faire vivre le rassemblement national » lors de l’élection présidentielle de 2012.
« Soit nous sommes capables d’avoir un gouvernement d’union nationale, soit notre pays ira de déconvenues en déconvenues, et cela implique que l’on fasse les uns et les autres un petit effort », a-t-il dit.
L’ancien Premier Ministre a toutefois refusé d’annoncer formellement son éventuelle candidature: «On ne part pas à découvert, alors que les Français ne sont pas dans le match».
Dominique de Villepin s’est exprimé devant quelque 600 étudiants dans le grand amphithéâtre de l’université, pour sa première sortie depuis sa relaxe en appel dans le procès Clearstream le 14 septembre.
« Mon engagement à participer aux présidentielles est total », a lancé le fondateur du parti République solidaire qui était interrogé par des étudiants sur ses intentions pour 2012. Une rumeur avait récemment circulé laissant entendre que l’ex-premier ministre allait abandonner la vie politique, ce qu’il avait aussitôt démenti.
« Vous n’imaginez pas un gaulliste couler des jours heureux en voyant la situation de la France », a-t-il expliqué. « La France a de formidables atouts mais elle traîne un boulet : 1600 milliards de dettes », a-t-il rappelé.
Mais, a-t-il ajouté, je n’apporterai de réponse à cette question qu’au début de l’année. « Le temps de la présidentielle est un temps très court. Elle débutera en février. Avant, c’est de l’usure. Qui se souvient du premier tour des primaires ? c’est une antiquité une semaine après », a-t-il fait valoir.
« Je veux rassembler les Français »
« Les deux prochains mois seront très importants car se seront deux mois de quasi silence politique. François Hollande se fera discret et le président de la République a dit qu’il n’annoncera pas sa candidature avant le début de l’année, vraisemblablement pas avant février », a-t-il estimé.
« Je suis convaincu que se joue dans cette élection le destin de la France pour une longue période. Ce que je souhaite, c’est que la France se réveille », a-t-il lancé en se posant en rassembleur. « J’ai une vocation, c’est d’être un rassembleur. Je veux rassembler les Français, c’est ce qui m’intéresse. Et, même à peu nombreux, il est nécessaire de faire vivre le rassemblement national », a-t-il expliqué en citant l’exemple du général de Gaulle à Londres.
Depuis le lancement de son parti République solidaire, Dominique de Villepin a connu une hémorragie parmi les parlementaires qui le soutenaient. « Soit nous sommes capables d’avoir un gouvernement d’union nationale, soit notre pays ira de déconvenues en déconvenues, et cela implique que l’on fasse les uns et les autres un petit effort », a-t-il dit.
« En 2012, c’est le candidat qui sera susceptible de plus rassembler les Français qui méritera de gagner. Et de ce point de vue, les jeux ne sont pas faits », a-t-il ajouté.
Devant les étudiants dont il parrainait la promotion, Dominique de Villepin a également décoché quelques flèches contre Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Sur la candidature Fillon aux législatives à Paris, il a expliqué qu’il aurait pu lui aussi en tant que Premier ministre se réserver un poste: « c’est tellement facile de se réserver une partie du fromage ».
Interrogé sur le risque que ferait peser sa candidature sur celle de Nicolas Sarkozy, il a expliqué: « il n’a nullement besoin de moi pour perdre. Si on ne donne pas l’impression que l’on entend les Français, le match est joué ».
Source: Agence France Presse
Présidentielle: Villepin dira en 2012 s’il est candidat
Dominique de Villepin, qui ne donne pas d’indice sur sa décision, ne veut risquer «l’oubli» en se déclarant trop tôt…
Dominique de Villepin maintient le suspense sur son éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2012, estimant qu’«on ne part pas à découvert alors que les Français ne sont pas dans le match».
Pour sa première apparition publique depuis sa relaxe en appel dans le procès de l’affaire Clearstream, l’ancien Premier ministre avait répondu à l’invitation des étudiants de l’université Dauphine, à Paris, pour un débat informel.
A la question de savoir s’il concourrait pour la magistrature suprême, le fondateur de «République solidaire» a répété qu’il n’apporterait «une réponse qu’au début de l’année prochaine».
«Déclarer une candidature aujourd’hui, c’est la garantie de l’amnésie, de l’oubli, dans les deux prochains mois», a-t-il expliqué.
Il a ainsi conseillé au candidat socialiste François Hollande, dont il estime qu’il peut gagner face à Nicolas Sarkozy, de prendre des vacances et de se faire «discret» d’ici janvier, «le véritable point de départ de la présidentielle».
«Moi je veux rasembler les Français»
Dominique de Villepin, qui a été récemment contraint de démentir une rumeur sur son retrait de la vie politique, a dit ne pas s’imaginer «rester sur l’Aventin».
Lâché par la majorité de ses soutiens, il entend néanmoins faire vivre sa «vocation» dans la campagne présidentielle: «Etre le rassemblement».
«Nous allons voir Nicolas Sarkozy souhaiter le rassemblement de la droite, mais qui va rassembler les Français? Moi, je veux rassembler les Français», a-t-il réaffirmé, invoquant de nouveau la figure gaullienne.
«Il y a deux façons de rassembler en France. Rappelez-vous 1940, le maréchal Pétain a rassemblé les Français, ils étaient nombreux, et puis le général de Gaulle les a rassemblés et il était tout seul, avec quelques paumés qui l’ont accompagné à Londres», a-t-il dit.
«Les jeux ne sont pas faits», a assuré l’ancien Premier ministre, affirmant qu’à moins de 5% dans les sondages, comme c’est son cas, «il n’est pas impossible de se retrouver plus haut en quelques semaines».
Source : Reuters
« Soit nous sommes capables d’avoir un gouvernement d’union nationale, soit notre pays ira de déconvenues en déconvenues, et cela implique que l’on fasse les uns et les autres un petit effort », a-t-il dit.
L’ancien Premier Ministre a toutefois refusé d’annoncer formellement son éventuelle candidature: «On ne part pas à découvert, alors que les Français ne sont pas dans le match».
Dominique de Villepin s’est exprimé devant quelque 600 étudiants dans le grand amphithéâtre de l’université, pour sa première sortie depuis sa relaxe en appel dans le procès Clearstream le 14 septembre.
« Mon engagement à participer aux présidentielles est total », a lancé le fondateur du parti République solidaire qui était interrogé par des étudiants sur ses intentions pour 2012. Une rumeur avait récemment circulé laissant entendre que l’ex-premier ministre allait abandonner la vie politique, ce qu’il avait aussitôt démenti.
« Vous n’imaginez pas un gaulliste couler des jours heureux en voyant la situation de la France », a-t-il expliqué. « La France a de formidables atouts mais elle traîne un boulet : 1600 milliards de dettes », a-t-il rappelé.
Mais, a-t-il ajouté, je n’apporterai de réponse à cette question qu’au début de l’année. « Le temps de la présidentielle est un temps très court. Elle débutera en février. Avant, c’est de l’usure. Qui se souvient du premier tour des primaires ? c’est une antiquité une semaine après », a-t-il fait valoir.
« Je veux rassembler les Français »
« Les deux prochains mois seront très importants car se seront deux mois de quasi silence politique. François Hollande se fera discret et le président de la République a dit qu’il n’annoncera pas sa candidature avant le début de l’année, vraisemblablement pas avant février », a-t-il estimé.
« Je suis convaincu que se joue dans cette élection le destin de la France pour une longue période. Ce que je souhaite, c’est que la France se réveille », a-t-il lancé en se posant en rassembleur. « J’ai une vocation, c’est d’être un rassembleur. Je veux rassembler les Français, c’est ce qui m’intéresse. Et, même à peu nombreux, il est nécessaire de faire vivre le rassemblement national », a-t-il expliqué en citant l’exemple du général de Gaulle à Londres.
Depuis le lancement de son parti République solidaire, Dominique de Villepin a connu une hémorragie parmi les parlementaires qui le soutenaient. « Soit nous sommes capables d’avoir un gouvernement d’union nationale, soit notre pays ira de déconvenues en déconvenues, et cela implique que l’on fasse les uns et les autres un petit effort », a-t-il dit.
« En 2012, c’est le candidat qui sera susceptible de plus rassembler les Français qui méritera de gagner. Et de ce point de vue, les jeux ne sont pas faits », a-t-il ajouté.
Devant les étudiants dont il parrainait la promotion, Dominique de Villepin a également décoché quelques flèches contre Nicolas Sarkozy et François Fillon.
Sur la candidature Fillon aux législatives à Paris, il a expliqué qu’il aurait pu lui aussi en tant que Premier ministre se réserver un poste: « c’est tellement facile de se réserver une partie du fromage ».
Interrogé sur le risque que ferait peser sa candidature sur celle de Nicolas Sarkozy, il a expliqué: « il n’a nullement besoin de moi pour perdre. Si on ne donne pas l’impression que l’on entend les Français, le match est joué ».
Source: Agence France Presse
Présidentielle: Villepin dira en 2012 s’il est candidat
Dominique de Villepin, qui ne donne pas d’indice sur sa décision, ne veut risquer «l’oubli» en se déclarant trop tôt…
Dominique de Villepin maintient le suspense sur son éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2012, estimant qu’«on ne part pas à découvert alors que les Français ne sont pas dans le match».
Pour sa première apparition publique depuis sa relaxe en appel dans le procès de l’affaire Clearstream, l’ancien Premier ministre avait répondu à l’invitation des étudiants de l’université Dauphine, à Paris, pour un débat informel.
A la question de savoir s’il concourrait pour la magistrature suprême, le fondateur de «République solidaire» a répété qu’il n’apporterait «une réponse qu’au début de l’année prochaine».
«Déclarer une candidature aujourd’hui, c’est la garantie de l’amnésie, de l’oubli, dans les deux prochains mois», a-t-il expliqué.
Il a ainsi conseillé au candidat socialiste François Hollande, dont il estime qu’il peut gagner face à Nicolas Sarkozy, de prendre des vacances et de se faire «discret» d’ici janvier, «le véritable point de départ de la présidentielle».
«Moi je veux rasembler les Français»
Dominique de Villepin, qui a été récemment contraint de démentir une rumeur sur son retrait de la vie politique, a dit ne pas s’imaginer «rester sur l’Aventin».
Lâché par la majorité de ses soutiens, il entend néanmoins faire vivre sa «vocation» dans la campagne présidentielle: «Etre le rassemblement».
«Nous allons voir Nicolas Sarkozy souhaiter le rassemblement de la droite, mais qui va rassembler les Français? Moi, je veux rassembler les Français», a-t-il réaffirmé, invoquant de nouveau la figure gaullienne.
«Il y a deux façons de rassembler en France. Rappelez-vous 1940, le maréchal Pétain a rassemblé les Français, ils étaient nombreux, et puis le général de Gaulle les a rassemblés et il était tout seul, avec quelques paumés qui l’ont accompagné à Londres», a-t-il dit.
«Les jeux ne sont pas faits», a assuré l’ancien Premier ministre, affirmant qu’à moins de 5% dans les sondages, comme c’est son cas, «il n’est pas impossible de se retrouver plus haut en quelques semaines».
Source : Reuters
Dominique de Villepin à la rencontre des étudiants de Paris Dauphine
Après un long silence médiatique depuis plusieurs semaines, Dominique de Villepin était, ce mardi, l’invité de l’association Dauphine Discussion Débat.
Dominique de Villepin à l'Université... by clubvillepin
On vous aura prévenu, cette année DDV met les bouchées doubles pour faire vivre la présidentielle à Dauphine.
Que tu sois en LSO ou MSO (et même MIDO !), 2012 ne sera pas une année ordinaire.
L’objectif de DDV est qu’au moment du choix dans l’isoloir tu te dises :
« J’ai vu les candidats à Dauphine, et je sais à qui je vais donner ma voix »
Remerciements à Laurent pour ces photos
Dominique de Villepin à l'Université... by clubvillepin
On vous aura prévenu, cette année DDV met les bouchées doubles pour faire vivre la présidentielle à Dauphine.
Que tu sois en LSO ou MSO (et même MIDO !), 2012 ne sera pas une année ordinaire.
L’objectif de DDV est qu’au moment du choix dans l’isoloir tu te dises :
« J’ai vu les candidats à Dauphine, et je sais à qui je vais donner ma voix »
Remerciements à Laurent pour ces photos
mardi 18 octobre 2011
« Notre parti, c'est la France »: A Dauphine, Dominique de Villepin redit sa détermi...
« Notre parti, c'est la France »: A Dauphine, Dominique de Villepin redit sa détermi...: L’ancien premier ministre Dominique de Villepin a réaffirmé aujourd’hui devant des étudiants de l’université Paris-Dauphine sa détermination...
A Dauphine, Dominique de Villepin redit sa détermination pour 2012
L’ancien premier ministre Dominique de Villepin a réaffirmé aujourd’hui devant des étudiants de l’université Paris-Dauphine sa détermination à participer à l’élection présidentielle pour « faire vivre le rassemblement national ».
Dominique de Villepin s’est exprimé devant quelque 600 étudiants dans le grand amphithéâtre de l’université, pour sa première sortie depuis sa relaxe en appel dans le procès Clearstream le 14 septembre. « Mon engagement a participer aux présidentielles est total », a lancé le fondateur du parti République solidaire qui était interrogé par des étudiants sur ses intentions pour 2012. Une rumeur avait récemment circulé laissant entendre que l’ex-premier ministre allait abandonner la vie politique, ce qu’il avait aussitôt démenti.
« Vous n’imaginez pas un gaulliste couler des jours heureux en voyant la situation de la France », a-t-il expliqué. « La France a de formidables atouts mais elle traîne un boulet : 1600 milliards de dettes », a-t-il rappelé. Mais, a-t-il ajouté, je n’apporterai de réponse à cette question qu’au début de l’année. « Le temps de la présidentielle est un temps très court. Elle débutera en février. Avant, c’est de l’usure. Qui se souvient du premier tour des primaires ? c’est une antiquité une semaine après », a-t-il fait valoir.
« Je veux rassembler les Français »
« Les deux prochains mois seront très importants car se seront deux mois de quasi silence politique. François Hollande se fera discret et le président de la République a dit qu’il n’annoncera pas sa candidature avant le début de l’année, vraisemblablement pas avant février », a-t-il estimé.
« Je suis convaincu que se joue dans cette élection le destin de la France pour une longue période. Ce que je souhaite, c’est que la France se réveille », a-t-il lancé en se posant en rassembleur. « J’ai une vocation, c’est d’être un rassembleur. Je veux rassembler les Français, c’est ce qui m’intéresse. Et, même à peu nombreux, il est nécessaire de faire vivre le rassemblement national », a-t-il expliqué en citant l’exemple du général de Gaulle à Londres.
Depuis le lancement de son parti République solidaire, Dominique de Villepin a connu une hémorragie parmi les parlementaires qui le soutenaient. « Soit nous sommes capables d’avoir un gouvernement d’union nationale, soit notre pays ira de déconvenues en déconvenues, et cela implique que l’on fasse les uns et les autres un petit effort », a-t-il dit.
« En 2012, c’est le candidat qui sera susceptible de plus rassembler les Français qui méritera de gagner. Et de ce point de vue, les jeux ne sont pas faits », a-t-il ajouté.
Source: Agence France Presse
Dominique de Villepin s’est exprimé devant quelque 600 étudiants dans le grand amphithéâtre de l’université, pour sa première sortie depuis sa relaxe en appel dans le procès Clearstream le 14 septembre. « Mon engagement a participer aux présidentielles est total », a lancé le fondateur du parti République solidaire qui était interrogé par des étudiants sur ses intentions pour 2012. Une rumeur avait récemment circulé laissant entendre que l’ex-premier ministre allait abandonner la vie politique, ce qu’il avait aussitôt démenti.
« Vous n’imaginez pas un gaulliste couler des jours heureux en voyant la situation de la France », a-t-il expliqué. « La France a de formidables atouts mais elle traîne un boulet : 1600 milliards de dettes », a-t-il rappelé. Mais, a-t-il ajouté, je n’apporterai de réponse à cette question qu’au début de l’année. « Le temps de la présidentielle est un temps très court. Elle débutera en février. Avant, c’est de l’usure. Qui se souvient du premier tour des primaires ? c’est une antiquité une semaine après », a-t-il fait valoir.
« Je veux rassembler les Français »
« Les deux prochains mois seront très importants car se seront deux mois de quasi silence politique. François Hollande se fera discret et le président de la République a dit qu’il n’annoncera pas sa candidature avant le début de l’année, vraisemblablement pas avant février », a-t-il estimé.
« Je suis convaincu que se joue dans cette élection le destin de la France pour une longue période. Ce que je souhaite, c’est que la France se réveille », a-t-il lancé en se posant en rassembleur. « J’ai une vocation, c’est d’être un rassembleur. Je veux rassembler les Français, c’est ce qui m’intéresse. Et, même à peu nombreux, il est nécessaire de faire vivre le rassemblement national », a-t-il expliqué en citant l’exemple du général de Gaulle à Londres.
Depuis le lancement de son parti République solidaire, Dominique de Villepin a connu une hémorragie parmi les parlementaires qui le soutenaient. « Soit nous sommes capables d’avoir un gouvernement d’union nationale, soit notre pays ira de déconvenues en déconvenues, et cela implique que l’on fasse les uns et les autres un petit effort », a-t-il dit.
« En 2012, c’est le candidat qui sera susceptible de plus rassembler les Français qui méritera de gagner. Et de ce point de vue, les jeux ne sont pas faits », a-t-il ajouté.
Source: Agence France Presse
dimanche 16 octobre 2011
Après Ségolène Royal, François Hollande, deuxième candidat à l’Elysée issu de la Promotion Voltaire
Cinq ans après Ségolène Royal, François Hollande, désigné, ce dimanche, candidat du Parti Socialiste par plus de 56% des votants aux Primaires Citoyennes, sera le deuxième candidat à l’élection présidentielle issu de la fameuse Promotion Voltaire de l’ENA.
Une Promotion dont laquelle est également issu Dominique de Villepin. Alors, jamais deux sans trois ?
Jean-Pierre Grand, président de République solidaire, a d’ailleurs réagi dès dimanche soir: « Les socialistes ont leur candidat, François Hollande. La droite a son candidat, Nicolas Sarkozy. La France silencieuse attend son candidat, Dominique de Villepin ».
François Hollande remporte largement la primaire socialiste
François Hollande a largement remporté dimanche la primaire socialiste et dispose désormais d’une puissante rampe de lancement pour tenter de remporter en 2012 l’élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy.
Le député de Corrèze a obtenu plus de 56,38% des voix selon des résultats presque définitifs portant sur 2,3 millions de bulletins dépouillés tandis que sa rivale Martine Aubry n’a rallié sur son nom que 43,62% des votants. Les résultats officiels seront annoncés lundi par le PS.
Quelque trois millions de Français ont participé à cet exercice inédit en France, plus encore que lors du premier tour, donnant une légitimité importante à François Hollande.
Une fois le verdict tombé, les deux finalistes de la compétition sont apparus main dans la main sur le perron du siège du PS avant de s’afficher avec les quatre battus du premier tour sous les acclamations d’une foule de militants qui criaient : « Tous ensemble! » et « François président! »
« Nous n’avons que deux adversaires, l’extrême droite et la droite », a-t-il dit lors d’un discours improvisé.
Quelques minutes plus tôt, lors d’un discours solennel, il estimait que sa large victoire lui conférait « la force et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle », une tâche « lourde ».
« Je dois être à la hauteur des attentes des Français, qui n’en peuvent plus de la politique de Nicolas Sarkozy. »
« C’est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis à des générations, durant toute la République, de croire à l’égalité et au progrès. Et c’est pourquoi j’ai fait de l’école de la République la grande priorité de ce qui pourra être demain mon prochain quinquennat, » a-t-il annoncé.
Source: Reuters
Promotion Voltaire (1980)
* Véronique Albanel, sœur de Dominique de Villepin, maître de conférences à Sciences Po
* Raymond-Max Aubert, ancien député et ancien maire RPR de Tulle
* Claire Bazy-Malaurie, membre du Conseil constitutionnel
* Jean-François Blarel, diplomate, ambassadeur de France aux Pays-Bas
* Frédérique Bredin, ancienne ministre de la jeunesse et des sports
* Michel Cadot, préfet de la zone de défense ouest, Préfet de la Région Bretagne, Préfet d’Ille-et-Vilaine, ancien directeur de cabinet du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, ancien directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur
* Jean-Marie Cambacérès, ancien député socialiste (1981-1986 1988-1993)
* Henri de Castries, président directeur général d’AXA
* Christian Decharrière, préfet, ancien directeur du cabinet d’Éric Besson au Ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire
* Michel Delpuech, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, ancien directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur
* Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la culture et de la communication
* Pierre Duquesne, ancien administrateur de la France auprès du FMI et de la Banque mondiale
* Philippe Étienne, ambassadeur, ancien directeur du cabinet de Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères et européennes
* Michel Gagneux, ancien directeur de cabinet au ministère des Affaires sociales, ancien président de la Sonacotra, président du conseil d’administration du GIP DMP.
* François Hollande, député, ancien premier secrétaire du Parti socialiste
* Brigitte Joseph-Jeanneney, inspecteur des affaires sociales
* Jean-Pierre Jouyet, ancien directeur du Trésor, ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes, président de l’Autorité des marchés financiers
* Claude Kupfer, préfet
* Stanislas Lefebvre de Laboulaye, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège
* Bernard Lolliot, directeur général du Crédit Agricole Centre France
* Maurice Meda, vice-président de la CRE, maitre des requêtes à la Cour des Comptes, ancien directeur de cabinet du ministre des relations aux parlements (2004-2006)
* Pierre Mongin, président de la RATP, ancien directeur de cabinet de Matignon sous Dominique de Villepin
* Henri Paul, ancien directeur de cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres, du ministre de la culture
* Claude Revel, essayiste, chef d’entreprise, spécialiste et professeure d’intelligence stratégique internationale
* Jean-Maurice Ripert, représentant permanent de la France aux Nations unies
* Yvon Robert, ancien maire de Rouen
* Ségolène Royal, présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, ancienne ministre, candidate du Parti socialiste pour l’élection présidentielle d’avril 2007
* Hervé Saluden, président du tribunal administratif de Rennes
* Michel Sapin, député de l’Indre, ancien président PS du conseil régional du Centre
* Olivier Schrameck membre du Conseil d’État
* Jean-Ludovic Silicani, Conseiller d’État, ancien commissaire à la reforme de l’État, président de la Réunion des musées nationaux, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes(ARCEP)
* Philippe Thiebaud, diplomate
* Jérôme Turot, major de promo, avocat fiscaliste5
* Dominique de Villepin, diplomate, ancien Premier ministre français, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien ministre de l’Intérieur, avocat
* Dov Zerah, directeur général de l’Agence française de développement
Source: Wikipedia
A l’ENA, Hollande dans la bande à Voltaire
La promotion 1978-1980 a réuni de nombreux hommes et femmes politiques qui occupent actuellement le devant de la scène en France, dont François Hollande.
Ils se connaissent depuis trente ans, parfois plus : François Hollande, Michel Sapin et Jean-Pierre Jouyet sont « copains de chambrée » depuis leur première année de régiment, en 1977. En 1978, ils se retrouvent à l’ENA, promotion Voltaire, avec ceux qui s’investissent aujourd’hui dans la campagne d’Hollande: outre Sapin, Dominique Villemot, avocat, anime le club Répondre à gauche avec un autre ancien de la promo, Jean-Marie Cambacérès, ex-député socialiste. Villemot et Hollande ont sympathisé à l’occasion du cours d’italien, avant l’aventure du Carena, le Comité d’action pour une réforme démocratique de l’ENA, syndicat créé par Hollande et qui sera majoritaire pendant son année d’existence…
A leurs côtés, le diplomate Jean-Maurice Ripert, ancien conseiller de Jospin à Matignon, qui fait le lien avec le Quai d’Orsay; ou encore Bernard Cottin, ex-PDG de Numéricable, actif lui aussi dans l’équipe.
Jean-Pierre Jouyet, qui fut ministre de Nicolas Sarkozy, se tient à l’écart pour ne pas gêner politiquement son ami, mais il fait le lien avec les autres anciens de la promo prêts à soutenir Hollande.
Entre tous ces gens, pas question de réunion formelle: ce sont plutôt des dîners amicaux, des anniversaires, des coups de téléphone, des e-mails – un vrai réseau, efficace et structuré.
De nombreux anciens de la promotion Voltaire de l’ENA (1978-1980) s’investissent dans la campagne.
Source: L’Express
Une Promotion dont laquelle est également issu Dominique de Villepin. Alors, jamais deux sans trois ?
Jean-Pierre Grand, président de République solidaire, a d’ailleurs réagi dès dimanche soir: « Les socialistes ont leur candidat, François Hollande. La droite a son candidat, Nicolas Sarkozy. La France silencieuse attend son candidat, Dominique de Villepin ».
François Hollande remporte largement la primaire socialiste
François Hollande a largement remporté dimanche la primaire socialiste et dispose désormais d’une puissante rampe de lancement pour tenter de remporter en 2012 l’élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy.
Le député de Corrèze a obtenu plus de 56,38% des voix selon des résultats presque définitifs portant sur 2,3 millions de bulletins dépouillés tandis que sa rivale Martine Aubry n’a rallié sur son nom que 43,62% des votants. Les résultats officiels seront annoncés lundi par le PS.
Quelque trois millions de Français ont participé à cet exercice inédit en France, plus encore que lors du premier tour, donnant une légitimité importante à François Hollande.
Une fois le verdict tombé, les deux finalistes de la compétition sont apparus main dans la main sur le perron du siège du PS avant de s’afficher avec les quatre battus du premier tour sous les acclamations d’une foule de militants qui criaient : « Tous ensemble! » et « François président! »
« Nous n’avons que deux adversaires, l’extrême droite et la droite », a-t-il dit lors d’un discours improvisé.
Quelques minutes plus tôt, lors d’un discours solennel, il estimait que sa large victoire lui conférait « la force et la légitimité pour préparer le grand rendez-vous de la présidentielle », une tâche « lourde ».
« Je dois être à la hauteur des attentes des Français, qui n’en peuvent plus de la politique de Nicolas Sarkozy. »
« C’est le rêve français que je veux réenchanter, celui qui a permis à des générations, durant toute la République, de croire à l’égalité et au progrès. Et c’est pourquoi j’ai fait de l’école de la République la grande priorité de ce qui pourra être demain mon prochain quinquennat, » a-t-il annoncé.
Source: Reuters
Promotion Voltaire (1980)
* Véronique Albanel, sœur de Dominique de Villepin, maître de conférences à Sciences Po
* Raymond-Max Aubert, ancien député et ancien maire RPR de Tulle
* Claire Bazy-Malaurie, membre du Conseil constitutionnel
* Jean-François Blarel, diplomate, ambassadeur de France aux Pays-Bas
* Frédérique Bredin, ancienne ministre de la jeunesse et des sports
* Michel Cadot, préfet de la zone de défense ouest, Préfet de la Région Bretagne, Préfet d’Ille-et-Vilaine, ancien directeur de cabinet du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche, ancien directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur
* Jean-Marie Cambacérès, ancien député socialiste (1981-1986 1988-1993)
* Henri de Castries, président directeur général d’AXA
* Christian Decharrière, préfet, ancien directeur du cabinet d’Éric Besson au Ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire
* Michel Delpuech, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, ancien directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur
* Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre de la culture et de la communication
* Pierre Duquesne, ancien administrateur de la France auprès du FMI et de la Banque mondiale
* Philippe Étienne, ambassadeur, ancien directeur du cabinet de Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères et européennes
* Michel Gagneux, ancien directeur de cabinet au ministère des Affaires sociales, ancien président de la Sonacotra, président du conseil d’administration du GIP DMP.
* François Hollande, député, ancien premier secrétaire du Parti socialiste
* Brigitte Joseph-Jeanneney, inspecteur des affaires sociales
* Jean-Pierre Jouyet, ancien directeur du Trésor, ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes, président de l’Autorité des marchés financiers
* Claude Kupfer, préfet
* Stanislas Lefebvre de Laboulaye, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège
* Bernard Lolliot, directeur général du Crédit Agricole Centre France
* Maurice Meda, vice-président de la CRE, maitre des requêtes à la Cour des Comptes, ancien directeur de cabinet du ministre des relations aux parlements (2004-2006)
* Pierre Mongin, président de la RATP, ancien directeur de cabinet de Matignon sous Dominique de Villepin
* Henri Paul, ancien directeur de cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres, du ministre de la culture
* Claude Revel, essayiste, chef d’entreprise, spécialiste et professeure d’intelligence stratégique internationale
* Jean-Maurice Ripert, représentant permanent de la France aux Nations unies
* Yvon Robert, ancien maire de Rouen
* Ségolène Royal, présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, ancienne ministre, candidate du Parti socialiste pour l’élection présidentielle d’avril 2007
* Hervé Saluden, président du tribunal administratif de Rennes
* Michel Sapin, député de l’Indre, ancien président PS du conseil régional du Centre
* Olivier Schrameck membre du Conseil d’État
* Jean-Ludovic Silicani, Conseiller d’État, ancien commissaire à la reforme de l’État, président de la Réunion des musées nationaux, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes(ARCEP)
* Philippe Thiebaud, diplomate
* Jérôme Turot, major de promo, avocat fiscaliste5
* Dominique de Villepin, diplomate, ancien Premier ministre français, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien ministre de l’Intérieur, avocat
* Dov Zerah, directeur général de l’Agence française de développement
Source: Wikipedia
A l’ENA, Hollande dans la bande à Voltaire
La promotion 1978-1980 a réuni de nombreux hommes et femmes politiques qui occupent actuellement le devant de la scène en France, dont François Hollande.
Ils se connaissent depuis trente ans, parfois plus : François Hollande, Michel Sapin et Jean-Pierre Jouyet sont « copains de chambrée » depuis leur première année de régiment, en 1977. En 1978, ils se retrouvent à l’ENA, promotion Voltaire, avec ceux qui s’investissent aujourd’hui dans la campagne d’Hollande: outre Sapin, Dominique Villemot, avocat, anime le club Répondre à gauche avec un autre ancien de la promo, Jean-Marie Cambacérès, ex-député socialiste. Villemot et Hollande ont sympathisé à l’occasion du cours d’italien, avant l’aventure du Carena, le Comité d’action pour une réforme démocratique de l’ENA, syndicat créé par Hollande et qui sera majoritaire pendant son année d’existence…
A leurs côtés, le diplomate Jean-Maurice Ripert, ancien conseiller de Jospin à Matignon, qui fait le lien avec le Quai d’Orsay; ou encore Bernard Cottin, ex-PDG de Numéricable, actif lui aussi dans l’équipe.
Jean-Pierre Jouyet, qui fut ministre de Nicolas Sarkozy, se tient à l’écart pour ne pas gêner politiquement son ami, mais il fait le lien avec les autres anciens de la promo prêts à soutenir Hollande.
Entre tous ces gens, pas question de réunion formelle: ce sont plutôt des dîners amicaux, des anniversaires, des coups de téléphone, des e-mails – un vrai réseau, efficace et structuré.
De nombreux anciens de la promotion Voltaire de l’ENA (1978-1980) s’investissent dans la campagne.
Source: L’Express
Dominique de Villepin à la rencontre des étudiants de Paris Dauphine
Après un long silence médiatique depuis plusieurs semaines, Dominique de Villepin sera l’invité de l’association Dauphine Discussion Débat, ce mardi 18 octobre à partir de 17h15.
On vous aura prévenu, cette année DDD met les bouchées doubles pour faire vivre la présidentielle à Dauphine.
Que tu sois en LSO ou MSO (et même MIDO !), 2012 ne sera pas une année ordinaire.
L’objectif de DDD est qu’au moment du choix dans l’isoloir tu te dises :
« J’ai vu les candidats à Dauphine, et je sais à qui je vais donner ma voix »
Premier de la série,
Dominique de VILLEPIN
L’ancien premier ministre et probable candidat sera à Dauphine le
MARDI 18 OCTOBRE à 17H15 en AMPHI 8,
pour défendre devant vous son projet pour la France.
Entrée libre et gratuite.
La conférence sera suivie d’un cocktail au bar des étudiants.
Informations:
contact@dauphinedebat.com
www.dauphinedebat.com
Source: Phinedo.fr (site Internet des étudiants de l’Université Paris-Dauphine)
Villepin de A à Z: A comme Abracadabrantesque
ABRACADABRANTESQUE
Septembre 2000. Jacques Chirac est empêtré dans l’affaire des révélations posthumes de Jean-Claude Méry sur le financement occulte du RPR.
Interrogé à la télé sur ce dossier embarrassant, le Chef de l’Etat qualifie l’affaire d’ « abracadabrantesque ». Le mot fait tilt.
Les « observateurs avisés » de la vie politique en font des tonnes sur cette drôle d’expression sortie de nulle part. La cassette Méry passe au second plan dans le microcosme. Le but de Jacques Chirac est atteint: il a fait diversion.
Derrière cet « abracadabrantesque », se cache Dominique de Villepin.
C’est lui, à l’époque secrétaire général de l’Elysée, qui suggère l’utilisation de ce terme au Président de la République.
Il a puisé l’inspiration dans un poème d’Arthur Rimbaud, intitulé, ça ne s’invente pas, « Le coeur du pitre ».
« Ô flots abracadabrantesques,
Prenez mon coeur; qu’il soit sauvé :
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs insultes l’ont dépravé ! »
Source : Dictionnaire insolite – Villepin de A à Z (David Ponchelet)
Septembre 2000. Jacques Chirac est empêtré dans l’affaire des révélations posthumes de Jean-Claude Méry sur le financement occulte du RPR.
Interrogé à la télé sur ce dossier embarrassant, le Chef de l’Etat qualifie l’affaire d’ « abracadabrantesque ». Le mot fait tilt.
Les « observateurs avisés » de la vie politique en font des tonnes sur cette drôle d’expression sortie de nulle part. La cassette Méry passe au second plan dans le microcosme. Le but de Jacques Chirac est atteint: il a fait diversion.
Derrière cet « abracadabrantesque », se cache Dominique de Villepin.
C’est lui, à l’époque secrétaire général de l’Elysée, qui suggère l’utilisation de ce terme au Président de la République.
Il a puisé l’inspiration dans un poème d’Arthur Rimbaud, intitulé, ça ne s’invente pas, « Le coeur du pitre ».
« Ô flots abracadabrantesques,
Prenez mon coeur; qu’il soit sauvé :
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs insultes l’ont dépravé ! »
Source : Dictionnaire insolite – Villepin de A à Z (David Ponchelet)
samedi 15 octobre 2011
Le temps est venu de se rassembler et non de se diviser !!
Bonjour mes amis (es)
Le temps est venu de se rassembler et non de se diviser !!
Nous avons affaire ici à un vrai serviteur de la France qui a évolué vers les plus hautes fonctions de l'État sans tomber dans la compromission partisane des affaires électorales, triangulaires et/ou autres. Croyez-moi mes amis (es), beaucoup d'hommes et de femmes politiques se reconnaissent dans l'esprit Gaulliste républicain et social (au sens de la conférence du Général de Gaulle de Mai 1962) chevillé au corps de Monsieur Dominique de Villepin.
En ce sens, c'est le seul candidat aujourd'hui, tous partis confondus, capable de redresser la France. Par ailleurs, notre groupe de réflexion ne se situe pas uniquement sur l'échéance de 2012. bien au contraire, nous sommes dans une perspective sur un travail dans les 20 ou 30 prochaines années. Il se trouve qu'au jour d'aujourd'hui, Monsieur de Villepin est le candidat idoine au temps T.
Mais réduire notre engagement et notre combat aux 8 prochains mois n'a pas de sens. Le défi reste, il est constant, et c'est la raison pour laquelle je vous invite à ne pas baisser les bras, à poursuivre nos efforts parce que Dominique de Villepin évidemment nous a fait énormément confiance au cours des mois. Nous n'avons plus de temps à perdre, le timing est serré !! Amitiés. Mehdi Zen
Le temps est venu de se rassembler et non de se diviser !!
Nous avons affaire ici à un vrai serviteur de la France qui a évolué vers les plus hautes fonctions de l'État sans tomber dans la compromission partisane des affaires électorales, triangulaires et/ou autres. Croyez-moi mes amis (es), beaucoup d'hommes et de femmes politiques se reconnaissent dans l'esprit Gaulliste républicain et social (au sens de la conférence du Général de Gaulle de Mai 1962) chevillé au corps de Monsieur Dominique de Villepin.
En ce sens, c'est le seul candidat aujourd'hui, tous partis confondus, capable de redresser la France. Par ailleurs, notre groupe de réflexion ne se situe pas uniquement sur l'échéance de 2012. bien au contraire, nous sommes dans une perspective sur un travail dans les 20 ou 30 prochaines années. Il se trouve qu'au jour d'aujourd'hui, Monsieur de Villepin est le candidat idoine au temps T.
Mais réduire notre engagement et notre combat aux 8 prochains mois n'a pas de sens. Le défi reste, il est constant, et c'est la raison pour laquelle je vous invite à ne pas baisser les bras, à poursuivre nos efforts parce que Dominique de Villepin évidemment nous a fait énormément confiance au cours des mois. Nous n'avons plus de temps à perdre, le timing est serré !! Amitiés. Mehdi Zen
vendredi 14 octobre 2011
Le financement du projet présidentiel de Dominique de Villepin
Le coût du projet présidentiel de Dominique de Villepin s’élève à 273 milliards d’euros sur le quinquennat 2012-2017 et intègre un effort de 90 milliards d’euros de réduction des déficits.
Il est intégralement financé:
A hauteur de 76 milliards d’euros par une hypothèse de croissance de 2,5% par an, en ligne avec les prévisions économiques des grands partis politiques français
A hauteur de 197 milliards d’euros par des recettes liées à l’action fiscale: augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu, réduction des niches fiscales, hausses des impôts sur le patrimoine, sur les plus-values et sur les transmissions, Contribution Energie Carbone et Surcote de l’impôt sur les sociétés des grandes entreprises.
En outre, Dominique de Villepin propose de faire baisser de 4 points les charges sociales pesant sur le travail, soit une baisse de 3 points des charges patronales et une baisse d’1 point des charges salariales, cette dernière augmentant d’autant le salaire net des salariés, et donc leur pouvoir d’achat.
Cette mesure correspond à un transfert de prélèvements de l’ordre de 60 milliards d’euros et elle est intégralement financée par:
La mise en place de la TVA 3E (Emploi, Environnement, Exportations), soit une hausse de 2,5 points de la TVA hors bien de première nécessité,
Une surcote sociale de l’impôt sur les sociétés, c’est-à-dire un transfert des prélèvements obligatoires pesant actuellement sur les salaires vers les bénéfices des entreprises,
Une hausse de 2 points de la CSG, soit une contribution accrue des revenus du capital,
Ainsi que par le plafonnement des assurances-chômage les plus élevées.
1) Les besoins de financement
273 milliards d’euros sur le quinquennat: 30 milliards en 2012, 75 milliards d’euros par an après 2017 par rapport à la situation actuelle
Evolution de la dépense publique avec une hypothèse de +0,8% (inférieure à l’inflation) : 10 milliards par an à l’horizon 2017, (40 milliards d’euros sur le quinquennat).
Réduction des déficits pour revenir à moins de 2,5% à l’horizon 2017 et dans la perspective de l’équilibre en 2020 : 30 milliards par an en 2017 (90 milliards sur le quinquennat).
Revenu citoyen : 30 milliards d’euros par an (avec mise en place graduelle, 90 milliards sur le quinquennat).
Abondement et capitalisation publique de la Banque Verte : 10 milliards d’euros par an (53 milliards d’euros sur le quinquennat).
2) Les financements
Recettes totales : 273 milliards sur le quinquennat (dont une partie au moyen d’une pression fiscale augmentée de 1,6 points de PIB à l’horizon 2017, pour partie à titre temporaire)
a) Les recettes liées à la croissance
Avec une hypothèse de croissance de 2,5% l’an, cohérente avec les prévisions des grands partis : +30 milliards de recettes du budget de l’Etat en 2017 par rapport à aujourd’hui (76 milliards sur le quinquennat).
b) Les recettes liées à l’action fiscale
Augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu (taux marginaux les plus élevés), réduction des niches fiscales et hausse des impôts sur le patrimoine, sur les plus-values et sur les transmissions : 19 milliards d’euros en rythme annuel (101 milliards d’euros sur un quinquennat).
Contribution Energie Carbone : 10 milliards d’euros (53 milliards sur un quinquennat).
Surcote de l’impôt sur les sociétés des grandes entreprises de 10 points : 9 milliards par an à la création (43 milliards sur le quinquennat).
Cela implique une augmentation de la pression fiscale liée aux dépenses d’Etat à l’horizon 2017 totale d’1,6 point de PIB, dont une partie à titre temporaire, au niveau atteint par les prélèvements obligatoires en 1999.
3) Les transferts
Premier transfert
La TVA 3E suppose un transfert important de prélèvements obligatoires (4 points de charges sociales, 60 milliards en tenant compte de la fusion avec les exonérations existantes) vers d’autres prélèvements obligatoires, mais de façon neutre pour les contribuables :
2,5 points de TVA (en moyenne et hors biens de première nécessité à taux réduit) : 15 milliards d’euros
Surcote sociale de l’Impôt sur les Sociétés : 20 milliards en rythme annuel
2 points d’augmentation de la CSG, y compris contribution accrue des revenus du capital : 20 milliards d’euros
Plafonnement des assurances-chômage les plus élevées, 5 milliards d’euros.
Deuxième transfert
Le financement de la politique d’emploi en sortie de crise suppose le transfert des dépenses d’exonération de charges sociales patronales des heures supplémentaires (loi TEPA) de 4,5 milliards vers la subvention à l’emploi créé durable, pour un même montant.
L’exonération de la part salariale (1,5 milliards d’euro) serait conservée.
Source : République Solidaire
Il est intégralement financé:
A hauteur de 76 milliards d’euros par une hypothèse de croissance de 2,5% par an, en ligne avec les prévisions économiques des grands partis politiques français
A hauteur de 197 milliards d’euros par des recettes liées à l’action fiscale: augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu, réduction des niches fiscales, hausses des impôts sur le patrimoine, sur les plus-values et sur les transmissions, Contribution Energie Carbone et Surcote de l’impôt sur les sociétés des grandes entreprises.
En outre, Dominique de Villepin propose de faire baisser de 4 points les charges sociales pesant sur le travail, soit une baisse de 3 points des charges patronales et une baisse d’1 point des charges salariales, cette dernière augmentant d’autant le salaire net des salariés, et donc leur pouvoir d’achat.
Cette mesure correspond à un transfert de prélèvements de l’ordre de 60 milliards d’euros et elle est intégralement financée par:
La mise en place de la TVA 3E (Emploi, Environnement, Exportations), soit une hausse de 2,5 points de la TVA hors bien de première nécessité,
Une surcote sociale de l’impôt sur les sociétés, c’est-à-dire un transfert des prélèvements obligatoires pesant actuellement sur les salaires vers les bénéfices des entreprises,
Une hausse de 2 points de la CSG, soit une contribution accrue des revenus du capital,
Ainsi que par le plafonnement des assurances-chômage les plus élevées.
1) Les besoins de financement
273 milliards d’euros sur le quinquennat: 30 milliards en 2012, 75 milliards d’euros par an après 2017 par rapport à la situation actuelle
Evolution de la dépense publique avec une hypothèse de +0,8% (inférieure à l’inflation) : 10 milliards par an à l’horizon 2017, (40 milliards d’euros sur le quinquennat).
Réduction des déficits pour revenir à moins de 2,5% à l’horizon 2017 et dans la perspective de l’équilibre en 2020 : 30 milliards par an en 2017 (90 milliards sur le quinquennat).
Revenu citoyen : 30 milliards d’euros par an (avec mise en place graduelle, 90 milliards sur le quinquennat).
Abondement et capitalisation publique de la Banque Verte : 10 milliards d’euros par an (53 milliards d’euros sur le quinquennat).
2) Les financements
Recettes totales : 273 milliards sur le quinquennat (dont une partie au moyen d’une pression fiscale augmentée de 1,6 points de PIB à l’horizon 2017, pour partie à titre temporaire)
a) Les recettes liées à la croissance
Avec une hypothèse de croissance de 2,5% l’an, cohérente avec les prévisions des grands partis : +30 milliards de recettes du budget de l’Etat en 2017 par rapport à aujourd’hui (76 milliards sur le quinquennat).
b) Les recettes liées à l’action fiscale
Augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu (taux marginaux les plus élevés), réduction des niches fiscales et hausse des impôts sur le patrimoine, sur les plus-values et sur les transmissions : 19 milliards d’euros en rythme annuel (101 milliards d’euros sur un quinquennat).
Contribution Energie Carbone : 10 milliards d’euros (53 milliards sur un quinquennat).
Surcote de l’impôt sur les sociétés des grandes entreprises de 10 points : 9 milliards par an à la création (43 milliards sur le quinquennat).
Cela implique une augmentation de la pression fiscale liée aux dépenses d’Etat à l’horizon 2017 totale d’1,6 point de PIB, dont une partie à titre temporaire, au niveau atteint par les prélèvements obligatoires en 1999.
3) Les transferts
Premier transfert
La TVA 3E suppose un transfert important de prélèvements obligatoires (4 points de charges sociales, 60 milliards en tenant compte de la fusion avec les exonérations existantes) vers d’autres prélèvements obligatoires, mais de façon neutre pour les contribuables :
2,5 points de TVA (en moyenne et hors biens de première nécessité à taux réduit) : 15 milliards d’euros
Surcote sociale de l’Impôt sur les Sociétés : 20 milliards en rythme annuel
2 points d’augmentation de la CSG, y compris contribution accrue des revenus du capital : 20 milliards d’euros
Plafonnement des assurances-chômage les plus élevées, 5 milliards d’euros.
Deuxième transfert
Le financement de la politique d’emploi en sortie de crise suppose le transfert des dépenses d’exonération de charges sociales patronales des heures supplémentaires (loi TEPA) de 4,5 milliards vers la subvention à l’emploi créé durable, pour un même montant.
L’exonération de la part salariale (1,5 milliards d’euro) serait conservée.
Source : République Solidaire
Dominique de Villepin: le lièvre gaulliste
Il est l’une des personnalités politiques françaises qui depuis des années occupe une grande place sur la scène nationale et internationale. Tantôt dans l’ombre, tantôt dans la lumière, fine plume, brillant orateur et grand sportif, Dominique Galouzeau de Villepin a su tracer le bon chemin tel un lièvre (à la fois malin et rapide) jusqu’à devenir le dernier Premier ministre de Jacques Chirac; exploit quand il faut noter qu’il n’a jamais été élu directement par le peuple.
Admiré et haï à la fois, Dominique de Villepin a su tenir la place qu’il a toujours souhaité: celle d’un homme libre et responsable.
Aujourd’hui seul avec l’étiquette DVD? La réponse n’est pas forcément négative. Un dernier sondage le place selon les Français comme celui qui serait le plus digne de l’héritage du général de Gaulle. Grand, droit, fier, tel un chêne, Dominique de Villepin a su se donner une vraie posture dans la vie politique française.
Fils d’un ancien résistant et sénateur UMP, Dominique de Villepin est né en 1953 dans un Maroc sous protectorat français. La famille elle-même est d’une grande séduction ne laisse passer aucune faute de goût, aucun défaut. Tout est déjà haut et élégant.
La jeunesse de Dominique de villepin le forme par conséquent à la diplomatie. Il parcourt le monde avec sa famille. Déjà seul mais hardi, il est celui qui fera grève dans son lycée à Caracas en Mai 68.
Elève doué, Dominique de Villepin est en avance sur tous les autres (obient deux baccalauréats: littéraire et scientifique). Le lien avec Eric, son frère aîné plus fragile (atteint d’une épilepsie), est très fort. Au cours d’une traversée en voilier en Bretagne, par un mauvais temps, les deux Villepin chavirent. Peu après, Eric est victime d’un malaise cardiaque. Il ne survivra pas.
Dominique de Villepin continue son chemin. En 1977, il s’engage au RPR, parti héritier du Gaullisme, puis entre à l’ENA. L’année 1980 est celle de la fameuse promotion Voltaire où sortiront entre autres François Hollande, Ségolène Royal ou encore sa soeur, Véronique Albanel.
Profondément Gaulliste, il n’oublie pas de garder des liens amicaux avec la Gauche. Tout au long des présidences de François Mitterrand, il travaille au Secrétariat aux Affaires africaines et malgaches, à différentes ambassades comme aux Etats-Unis et en Inde. Dominique de Villepin reste un homme de terrain international.
La Droite revenue au pouvoir, il ne manque pas la place de directeur de cabinet d’Alain Juppé alors Ministre des Affaires étrangères et suit ensuite Jacques Chirac à l’Elysée comme Secrétaire général de la présidence.
Malheureusement pour lui, Dominique de Villepin est aussi celui qui conseillera au Président de dissoudre l’Assemblée nationale. Les Socialistes lui en sont toujours aussi reconnaissants…
Mais l’heure de gloire du diplomate c’est bien lorsqu’il est Ministre des Affaires étrangères. A ce poste, Dominique de Villepin se fait un nom et un style au cours des réunions du Conseil de sécurité des Nations Unies en 2003. Le verbe haut, il devient la voix de ceux qui s’opposent à une intervention armée en Irak. Il ne fait plus aucun doute, Dominique de Villepin est fait pour entrer dans l’Histoire.
Discours de Villepin ONU
La suite est logique: Jacques Chirac fait de lui son nouveau Premier ministre et du surcroit un potentiel dauphin.
Dominique de Villepin sera-t-il candidat à l’Election présidentielle en 2012? Encore une fois, il prendra sa décision seul. On ne peut arrêter un lièvre durant sa course.
Nous devons repartir, relancer la machine
Nous devons repartir, relancer la machine. Car aujourd’hui, la mécanique politique française tourne à vide. Elle broie des caractères, des images, des mots.
Nous avons un travail extraordinairement difficile devant nous. Celui de réinventer nos vieilles démocraties. Partout où nous regardons, nous voyons l’impuissance et l’épuisement d’une certaine façon de faire de la politique. Nous sommes entre le marteau et l’enclume.
Le marteau d’élites émoussées, sans orientation et sans stratégie, qui ne sont pas ressenties comme légitimes et qui ne se sentent pas telles elles-mêmes. Les élites politiques, médiatiques, économiques, tout le monde traverse un long passage à vide qui, si on creusait, laisserait apparaître les non-dits de la mondialisation. Ces élites mettent toute leur espérance dans les alternances qui sauvent les apparences, mais elles sont incapables de susciter la moindre alternative.
De l’autre côté, l’enclume d’un peuple de plus en plus désabusé, protestataire, velléitaire et- versatile souvent. Les souffles d’indignation ne durent pas – pas pour l’instant du moins- et ils ne font que traduire une impatience inquiète. Les votes protestataires à gauche et à droite stérilisent ces aspirations populaires en leur exposant des objets de détestation, comme au Guignol, mais sans leur proposer d’alternative.
La politique aujourd’hui se résume à un absurde jeu du chat et de la souris. Plus on part en quête d’électeurs, plus ils se replient, se refusent, se retirent – y voyant le spectacle d’une vie politique bien vieillotte. Plus il y a de candidats, moins il y a de citoyens.
Le seul véritable enjeu des prochains mois, le voilà. Faire apparaître une alternative portée par les citoyens. Je suis sûr que nous aurons un président ou une présidente en 2012. La crise des vocations ne guette pas. Je ne suis pas sûr que nous ayons une alternative. Je ne suis pas sûr non plus que nous ayons très longtemps encore des citoyens engagés et mobilisés.
Cette tâche je n’ai cessé de vouloir y contribuer de toutes mes forces. Je tire trois enseignements de mon engagement au cours des mois passés pour aborder la nouvelle période qui s’ouvre avec confiance, détermination et conviction.
L’alternative ce n’est pas seulement un projet. J’ai pensé d’abord qu’il suffisait, en conviction, par le travail des idées, de dégager un chemin pour rendre une alternative possible. Je mesure ce qu’il y a là d’illusion. Ce travail est nécessaire, mais il ne fait qu’ouvrir de nouvelles tâches.
L’alternative, ce n’est pas seulement une élection. Car s’il s’agit de rallumer la machine à promesse, celle qu’on éteint et qu’on range dès les élections passées, nous nous abaisserons cette fois d’une marche difficile à remonter.
L’alternative ce n’est pas seulement une personne prête à la porter, c’est aussi une démarche d’équipe citoyenne. L’alternative s’incarne, mais elle s’incarne partout. L’alternative dans les banlieues difficiles, ce ne sera pas une parole d’un président, ce sera l’action au quotidien de citoyens éveillés dans ces quartiers, à qui on aura donné les moyens de leurs ambitions.
En 2012, la France aura besoin d’une élection, d’un projet, d’une personne. Mais surtout elle aura besoin de chacun de nous, de chacun au poste où il pourra donner le meilleur de lui-même pour l’avenir de notre pays.
Source : http://www.dominiquedevillepin.fr
Nous avons un travail extraordinairement difficile devant nous. Celui de réinventer nos vieilles démocraties. Partout où nous regardons, nous voyons l’impuissance et l’épuisement d’une certaine façon de faire de la politique. Nous sommes entre le marteau et l’enclume.
Le marteau d’élites émoussées, sans orientation et sans stratégie, qui ne sont pas ressenties comme légitimes et qui ne se sentent pas telles elles-mêmes. Les élites politiques, médiatiques, économiques, tout le monde traverse un long passage à vide qui, si on creusait, laisserait apparaître les non-dits de la mondialisation. Ces élites mettent toute leur espérance dans les alternances qui sauvent les apparences, mais elles sont incapables de susciter la moindre alternative.
De l’autre côté, l’enclume d’un peuple de plus en plus désabusé, protestataire, velléitaire et- versatile souvent. Les souffles d’indignation ne durent pas – pas pour l’instant du moins- et ils ne font que traduire une impatience inquiète. Les votes protestataires à gauche et à droite stérilisent ces aspirations populaires en leur exposant des objets de détestation, comme au Guignol, mais sans leur proposer d’alternative.
La politique aujourd’hui se résume à un absurde jeu du chat et de la souris. Plus on part en quête d’électeurs, plus ils se replient, se refusent, se retirent – y voyant le spectacle d’une vie politique bien vieillotte. Plus il y a de candidats, moins il y a de citoyens.
Le seul véritable enjeu des prochains mois, le voilà. Faire apparaître une alternative portée par les citoyens. Je suis sûr que nous aurons un président ou une présidente en 2012. La crise des vocations ne guette pas. Je ne suis pas sûr que nous ayons une alternative. Je ne suis pas sûr non plus que nous ayons très longtemps encore des citoyens engagés et mobilisés.
Cette tâche je n’ai cessé de vouloir y contribuer de toutes mes forces. Je tire trois enseignements de mon engagement au cours des mois passés pour aborder la nouvelle période qui s’ouvre avec confiance, détermination et conviction.
L’alternative ce n’est pas seulement un projet. J’ai pensé d’abord qu’il suffisait, en conviction, par le travail des idées, de dégager un chemin pour rendre une alternative possible. Je mesure ce qu’il y a là d’illusion. Ce travail est nécessaire, mais il ne fait qu’ouvrir de nouvelles tâches.
L’alternative, ce n’est pas seulement une élection. Car s’il s’agit de rallumer la machine à promesse, celle qu’on éteint et qu’on range dès les élections passées, nous nous abaisserons cette fois d’une marche difficile à remonter.
L’alternative ce n’est pas seulement une personne prête à la porter, c’est aussi une démarche d’équipe citoyenne. L’alternative s’incarne, mais elle s’incarne partout. L’alternative dans les banlieues difficiles, ce ne sera pas une parole d’un président, ce sera l’action au quotidien de citoyens éveillés dans ces quartiers, à qui on aura donné les moyens de leurs ambitions.
En 2012, la France aura besoin d’une élection, d’un projet, d’une personne. Mais surtout elle aura besoin de chacun de nous, de chacun au poste où il pourra donner le meilleur de lui-même pour l’avenir de notre pays.
Source : http://www.dominiquedevillepin.fr
Pour une France indépendante avec Dominique de Villepin : Redonner à l’Etat ses capacités d’agir
Face à la mondialisation, il n’y a pas de fatalité. Si nous voulons avoir prise sur les événements mondiaux, nous devons, à l’intérieur, mettre fin à la confusion des pouvoirs et nous doter des outils nécessaires pour ne pas donner l’impression d’un État impuissant et inefficace.
À l’extérieur, nous devons faire entendre à nouveau la voix originale de la France.
Renforcer nos institutions affaiblies par une confusion des pouvoirs
Avec un exécutif tourné vers l’action, limité à 10 ministres capables d’assumer des décisions fortes et une vraie continuité.
Avec le choix de 8 grandes régions pesant en Europe et permettant d’aller jusqu’au bout de la décentralisation (président de région élu au suffrage direct et disposant de vraies responsabilités).
Avec un Parlement, comprenant 1/3 de sièges en moins, tourné vers la décision et tout à sa tâche, sans cumul de mandats ni de fonctions.
Avec un pouvoir judiciaire réellement indépendant, grâce à la nomination d’un Procureur Général de la Nation proposé par le Conseil Supérieur de la Magistrature et investi par le Congrès (vote aux 3/5), qui nommera les procureurs et procureurs généraux.
Avec, hors du champ constitutionnel, une indépendance des médias garantie par des règles claires (interdiction du contrôle sur un groupe de médias par un groupe dépendant de la commande ou de la régulation publiques).
Faire de la France un pays pionnier dans la nouvelle économie mondiale de la sobriété énergétique, de l’innovation technologique
Par une fiscalité intelligente qui change les comportements. La TVA 3E sera éco-modulable (entre 19,6 et 24,6 points en fonction de critères écologiques de production). Elle sera sociale, fixée à un taux moyen de 22%, en réduisant les charges sociales sur les entreprises de 4 points d’un coup, ce qui se traduira par un choc de compétitivité équivalent d’une dévaluation. Elle sera efficace car elle rétablira l’équilibre avec les productions étrangères en pesant sur les importations.
Par un Plan Vert, qui nous mettrait à l’horizon 2030 en pointe de l’économie verte : financement de programmes de sobriété en matières premières rares (eau, énergie, matériaux stratégiques) et appui à la recherche d’excellence au niveau mondial en matière de technologies environnementales ou de nouvelles technologies énergétiques par une Banque Verte qui mobiliserait les recettes d’une contribution énergie carbone pour inciter à la sobriété.
Par un pilotage fort de notre économie avec la création d’un Conseil National Stratégique réunissant, sous l’autorité du Président de la République et du gouvernement, les présidents de région, les commissions parlementaires, les partenaires sociaux, des entrepreneurs.
Par des instruments de l’excellence universitaire : 20 grandes universités, à la place des 85 aujourd’hui, pour peser sur la recherche mondiale ; objectif sur le quinquennat du doublement des dépenses de recherche et de développement (3% du PNB) pour compter dans l’économie de la connaissance.
Par un label «Produit de France», avec un logo unique pour soutenir la production française à l’étranger à travers un véritable patriotisme économique.
Par le développement de l’économie numérique, en favorisant en particulier le logiciel libre.
Par une cogestion à la française, en faisant participer les salariés à la décision (1/3 des sièges réservés aux salariés dans les conseils d’administration et de surveillance) et à la réussite de l’entreprise (obligation de participation aux bénéfices, développement de plans d’actionnariat salarial).
Source: République Solidaire
À l’extérieur, nous devons faire entendre à nouveau la voix originale de la France.
Renforcer nos institutions affaiblies par une confusion des pouvoirs
Avec un exécutif tourné vers l’action, limité à 10 ministres capables d’assumer des décisions fortes et une vraie continuité.
Avec le choix de 8 grandes régions pesant en Europe et permettant d’aller jusqu’au bout de la décentralisation (président de région élu au suffrage direct et disposant de vraies responsabilités).
Avec un Parlement, comprenant 1/3 de sièges en moins, tourné vers la décision et tout à sa tâche, sans cumul de mandats ni de fonctions.
Avec un pouvoir judiciaire réellement indépendant, grâce à la nomination d’un Procureur Général de la Nation proposé par le Conseil Supérieur de la Magistrature et investi par le Congrès (vote aux 3/5), qui nommera les procureurs et procureurs généraux.
Avec, hors du champ constitutionnel, une indépendance des médias garantie par des règles claires (interdiction du contrôle sur un groupe de médias par un groupe dépendant de la commande ou de la régulation publiques).
Faire de la France un pays pionnier dans la nouvelle économie mondiale de la sobriété énergétique, de l’innovation technologique
Par une fiscalité intelligente qui change les comportements. La TVA 3E sera éco-modulable (entre 19,6 et 24,6 points en fonction de critères écologiques de production). Elle sera sociale, fixée à un taux moyen de 22%, en réduisant les charges sociales sur les entreprises de 4 points d’un coup, ce qui se traduira par un choc de compétitivité équivalent d’une dévaluation. Elle sera efficace car elle rétablira l’équilibre avec les productions étrangères en pesant sur les importations.
Par un Plan Vert, qui nous mettrait à l’horizon 2030 en pointe de l’économie verte : financement de programmes de sobriété en matières premières rares (eau, énergie, matériaux stratégiques) et appui à la recherche d’excellence au niveau mondial en matière de technologies environnementales ou de nouvelles technologies énergétiques par une Banque Verte qui mobiliserait les recettes d’une contribution énergie carbone pour inciter à la sobriété.
Par un pilotage fort de notre économie avec la création d’un Conseil National Stratégique réunissant, sous l’autorité du Président de la République et du gouvernement, les présidents de région, les commissions parlementaires, les partenaires sociaux, des entrepreneurs.
Par des instruments de l’excellence universitaire : 20 grandes universités, à la place des 85 aujourd’hui, pour peser sur la recherche mondiale ; objectif sur le quinquennat du doublement des dépenses de recherche et de développement (3% du PNB) pour compter dans l’économie de la connaissance.
Par un label «Produit de France», avec un logo unique pour soutenir la production française à l’étranger à travers un véritable patriotisme économique.
Par le développement de l’économie numérique, en favorisant en particulier le logiciel libre.
Par une cogestion à la française, en faisant participer les salariés à la décision (1/3 des sièges réservés aux salariés dans les conseils d’administration et de surveillance) et à la réussite de l’entreprise (obligation de participation aux bénéfices, développement de plans d’actionnariat salarial).
Source: République Solidaire
jeudi 13 octobre 2011
Il est toujours curieux de constater que la sémantique est souvent source de confusion
Il est toujours curieux de constater que la sémantique est souvent source de confusion. Prenons l'exemple du revenu citoyen. J'entends et lis ici et là le mot "assistanat" accolé à la proposition faite par Dominique de Villepin, comme si cela devait la disqualifier aux yeux du plus grand nombre. Je peux comprendre ce réflexe mais il convient tout de même de replacer les choses dans leur contexte et d'élargir les perspectives.
Le Petit Larousse Illustré (PLI) nous enseigne effectivement que l'assistanat est "le fait d'être assisté, secouru" avec, précise le PLI, une connotation péjorative. On notera que l'assistance (action d'assister quelqu'un, de lui venir en aide, de le seconder) ne "bénéficie" pas d'une telle opprobre.
Nous avons donc le revenu citoyen, destiné à environ 28 millions de françaises et français, pour un coût global estimé à 30 milliards d'euros par an et qui serait frappé du sceau infamant de l'assistanat. Quelques remarques :
1. Ce revenu citoyen ne vient pas s'ajouter aux différentes prestations existantes mais va les remplacer en les fusionnant, donc en facilitant la gestion de l'ensemble et en permettant aux allocataires de disposer d'un guichet unique, procédure simplifiée qui présente en outre l'avantage de faciliter le contrôle de l'attribution.
2. Sur les 30 milliards ainsi dispensés il y aura mathématiquement une partie qui reviendra dans les caisses de l'état, par le biais des taxes sur la consommation, car il y a vraiment peu de chance que l'allocataire des 850€ en destine tout ou partie à l'épargne ou aux placements dans les paradis fiscaux (échappant ainsi à l'impôt). Entre les taux minorés à 5,5 et le taux supérieur de 20,6, on peut raisonnablement estimer à 3 milliards d'euros annuels les entrées fiscales liées au revenu citoyen.
3. L'extension de l'impôt sur le revenu à l'ensemble des ménages, même pour les plus modestes et même avec une somme relevant plus de la symbolique, vient également quelque peu altérer cette "assistanat" qui collerait à la peau de celles et ceux qui le percevront.
4. La contrepartie exigée pour cette assistance de la collectivité fournira, par le biais du service citoyen, un certain nombre de prestations, non comptabilisées dans le Produit Intérieur Brut, mais qui correspondent bien à des services non marchands contribuant au bien commun (au fait, les tâches ménagères et le suivi de l'éducation des enfants, pour combien entrent-ils dans le calcul du PIB ? Non comptabilisées ! Ah bon ! Pourtant cela entre pour beaucoup dans la "tenue" du pays…).
Bref, en l'état de la perception qu'une grande partie de nos concitoyens ont de l'assistanat nous pouvons soutenir que celles et ceux à qui il est destiné subissent la double peine, celle de l'opprobre générale et celle des taxes sur la consommation, injustes car totalement déconnectées du montant des revenus (pour une même baguette de pain, madame Bettencourt, aussi riche soit-elle, versera ses 5,5% de TVA au même titre qu'une personne percevant les 850€ mensuel).
Sur l'autre versant des deniers publics distribués nous trouvons les aides au secteur privé.
Aide, selon le PLI, "Soutien ou secours apporté par quelqu'un ou quelque chose - Subvention, secours financier". Si nous sommes toujours dans l'assistance, nous ne sommes plus dans l'assistanat. Les aides et subventions publiques sont en effet destinées aussi au secteur privé et, là, il n'est certainement plus question d'accoler la vulgaire conception de l'assistanat à une mission aussi noble destinée aux forces vives que constituent les entreprises. Il s'agit de ne pas se tromper en déférence ! Quelques remarques :
1. En 2007 environ 65 milliards annuels destinés au secteur privé, avec bien souvent une remarquable opacité dans la distribution ou le service rendu et une remarquable constance dans le versement, même lorsque les conditions qui ont entrainé leur mise en œuvre ont disparu depuis longtemps (lire le passionnant et édifiant rapport co-signé par les inspections générales des Finances, des Affaires sociales et de l'Administration - http://www.scribd.com/doc/21556045/Rapport-Aides-Publiques-2007.)
2. Des niches fiscales qui entrainent un manque à entrer certain dans les caisses de l'Etat et il serait intéressant de faire le lien entre les entreprises bénéficiant des aides et subventions publiques et celles connues pour leur constante pratique de l'évasion fiscale (ici je lance un appel à notre ami Aderci, fin connaisseur de la finance publique et qui pourrait utilement nous apporter ses lumières sur le sujet - Merci d'avance !). Rappelons pour mémoire le tour de force du groupe TOTAL en 2010 : 10 milliards d'euros de bénéfice, zéro impôt payé en France.
3. Un bel effort solidaire d'un coquet montant de 350 milliards d'euros fin 2008 pour aider le secteur bancaire, sinistré par la crise des subprimes, à sortir la tête hors de l'eau. Ici, l'assistanat dont a bénéficié les BNP, LCL et autres Société Générale prend de surcroit l'allure d'une opération très rentable. Les 350 milliards en question ont été fournis par l'Etat qui, faute d'épargne disponible (la France ruinée évoquée par Fillon), a dû emprunter le montant aux agents du secteur financier, souvent filiales des organismes bancaires destinataires des aides, emprunts faisant bien évidemment l'objet de paiement d'intérêt de la part de la puissance publique, donc de vous et moi : Ce n'est plus la double peine, c'est la double rente !
On le voit bien, tout est dans l'art de la présentation : Assistanat versus Aide, sont aussi différentes que les deux faces d'une même médaille.
Dans quelle société évoluons-nous pour dénier la dignité du secours solidaire aux uns lorsque nous jetons des tombereaux d'argent public dans l'escarcelle des autres ?
Assistanat versus Aide
www.alternativevillepin.fr
http://www.scribd.com/doc/21556045/Rapport-Aides-Publiques-2007
Le Petit Larousse Illustré (PLI) nous enseigne effectivement que l'assistanat est "le fait d'être assisté, secouru" avec, précise le PLI, une connotation péjorative. On notera que l'assistance (action d'assister quelqu'un, de lui venir en aide, de le seconder) ne "bénéficie" pas d'une telle opprobre.
Nous avons donc le revenu citoyen, destiné à environ 28 millions de françaises et français, pour un coût global estimé à 30 milliards d'euros par an et qui serait frappé du sceau infamant de l'assistanat. Quelques remarques :
1. Ce revenu citoyen ne vient pas s'ajouter aux différentes prestations existantes mais va les remplacer en les fusionnant, donc en facilitant la gestion de l'ensemble et en permettant aux allocataires de disposer d'un guichet unique, procédure simplifiée qui présente en outre l'avantage de faciliter le contrôle de l'attribution.
2. Sur les 30 milliards ainsi dispensés il y aura mathématiquement une partie qui reviendra dans les caisses de l'état, par le biais des taxes sur la consommation, car il y a vraiment peu de chance que l'allocataire des 850€ en destine tout ou partie à l'épargne ou aux placements dans les paradis fiscaux (échappant ainsi à l'impôt). Entre les taux minorés à 5,5 et le taux supérieur de 20,6, on peut raisonnablement estimer à 3 milliards d'euros annuels les entrées fiscales liées au revenu citoyen.
3. L'extension de l'impôt sur le revenu à l'ensemble des ménages, même pour les plus modestes et même avec une somme relevant plus de la symbolique, vient également quelque peu altérer cette "assistanat" qui collerait à la peau de celles et ceux qui le percevront.
4. La contrepartie exigée pour cette assistance de la collectivité fournira, par le biais du service citoyen, un certain nombre de prestations, non comptabilisées dans le Produit Intérieur Brut, mais qui correspondent bien à des services non marchands contribuant au bien commun (au fait, les tâches ménagères et le suivi de l'éducation des enfants, pour combien entrent-ils dans le calcul du PIB ? Non comptabilisées ! Ah bon ! Pourtant cela entre pour beaucoup dans la "tenue" du pays…).
Bref, en l'état de la perception qu'une grande partie de nos concitoyens ont de l'assistanat nous pouvons soutenir que celles et ceux à qui il est destiné subissent la double peine, celle de l'opprobre générale et celle des taxes sur la consommation, injustes car totalement déconnectées du montant des revenus (pour une même baguette de pain, madame Bettencourt, aussi riche soit-elle, versera ses 5,5% de TVA au même titre qu'une personne percevant les 850€ mensuel).
Sur l'autre versant des deniers publics distribués nous trouvons les aides au secteur privé.
Aide, selon le PLI, "Soutien ou secours apporté par quelqu'un ou quelque chose - Subvention, secours financier". Si nous sommes toujours dans l'assistance, nous ne sommes plus dans l'assistanat. Les aides et subventions publiques sont en effet destinées aussi au secteur privé et, là, il n'est certainement plus question d'accoler la vulgaire conception de l'assistanat à une mission aussi noble destinée aux forces vives que constituent les entreprises. Il s'agit de ne pas se tromper en déférence ! Quelques remarques :
1. En 2007 environ 65 milliards annuels destinés au secteur privé, avec bien souvent une remarquable opacité dans la distribution ou le service rendu et une remarquable constance dans le versement, même lorsque les conditions qui ont entrainé leur mise en œuvre ont disparu depuis longtemps (lire le passionnant et édifiant rapport co-signé par les inspections générales des Finances, des Affaires sociales et de l'Administration - http://www.scribd.com/doc/21556045/Rapport-Aides-Publiques-2007.)
2. Des niches fiscales qui entrainent un manque à entrer certain dans les caisses de l'Etat et il serait intéressant de faire le lien entre les entreprises bénéficiant des aides et subventions publiques et celles connues pour leur constante pratique de l'évasion fiscale (ici je lance un appel à notre ami Aderci, fin connaisseur de la finance publique et qui pourrait utilement nous apporter ses lumières sur le sujet - Merci d'avance !). Rappelons pour mémoire le tour de force du groupe TOTAL en 2010 : 10 milliards d'euros de bénéfice, zéro impôt payé en France.
3. Un bel effort solidaire d'un coquet montant de 350 milliards d'euros fin 2008 pour aider le secteur bancaire, sinistré par la crise des subprimes, à sortir la tête hors de l'eau. Ici, l'assistanat dont a bénéficié les BNP, LCL et autres Société Générale prend de surcroit l'allure d'une opération très rentable. Les 350 milliards en question ont été fournis par l'Etat qui, faute d'épargne disponible (la France ruinée évoquée par Fillon), a dû emprunter le montant aux agents du secteur financier, souvent filiales des organismes bancaires destinataires des aides, emprunts faisant bien évidemment l'objet de paiement d'intérêt de la part de la puissance publique, donc de vous et moi : Ce n'est plus la double peine, c'est la double rente !
On le voit bien, tout est dans l'art de la présentation : Assistanat versus Aide, sont aussi différentes que les deux faces d'une même médaille.
Dans quelle société évoluons-nous pour dénier la dignité du secours solidaire aux uns lorsque nous jetons des tombereaux d'argent public dans l'escarcelle des autres ?
Assistanat versus Aide
www.alternativevillepin.fr
http://www.scribd.com/doc/21556045/Rapport-Aides-Publiques-2007
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