Décrocher la signature de 500 maires, députés, sénateurs, euro-députés, conseillers généraux ou régionaux. Facile sur le papier, très compliqué dans la réalité.
Chaque élu ne peut soutenir qu’un candidat, et son choix sera rendu public. Du coup, la collecte des parrainages relève du parcours du combattant. Il faut sillonner la France, et convaincre les élus un à un. Cette campagne-là bat déjà son plein.
Cela se passe comme au téléthon : d’abord, les promesses de dons, en l’occurrence dons de signatures, puis la vraie collecte des parrainages, deux mois avant le scrutin.
Et comme au téléthon, il peut y avoir de la déperdition. Il faut donc prévoir large, tout en visant juste. Le vivier de parrainages, ce sont les petites communes, dont les maires sont à la fois très nombreux et moins politisés que les autres.
A ce petit jeu qui demande beaucoup d’énergie, trois types de participants :
Les adeptes du bluff
Ils laissent entendre qu’ils n’auront pas leurs signatures, mais en vérité ils les auront.
Championne dans cette catégorie, la famille Le Pen. Comme son père, Marine entretient le suspense, et comme lui, elle aura ses parrainages… quoi qu’en dise le vice-président du FN Louis Aliot.
Les optimistes
Ils assurent qu’ils auront leurs signatures, mais n’en mènent pas large.
C’est le cas de Nicolas Dupont-Aignan. Le député souverainiste a échoué en 2007 à quelques parrainages près. Il affirme qu’il lui en a manqué 52 pour pouvoir concourir.
Aujourd’hui, il s’y prend tôt et mouille la chemise. Exemple hier dans l’Yonne : au menu, deux maires à 10 h, un autre au déjeuner, un 4e au 4 heures et huit élus au dîner.
Les tortues, qui ne se pressent pas
Au point qu’on se demande si elles veulent vraiment concourir.
Qu’en est-il notamment de Dominique de Villepin, qui menace de se présenter contre Nicolas Sarkozy ? Ira-t-il jusqu’au bout ? Pas sûr, à entendre le secrétaire général de son parti, République solidaire : Marc Bernier ne semble pas du tout stressé par la question des signatures.
Marc Bernier: « Vous savez, recueillir 500 signatures quand il y a 36.000 élus en France, je pense qu’il y a pas de problème quand on a été Premier Ministre. Avec toutes les qualités qu’on reconnaît à Dominique de Villepin, il y aura aucun problème. Le jour où on voudra se lancer, il y aura un tas de maires et d’élus qui se manifesteront dans ce sens-là.
Donc de trois choses l’une: soit Marc Bernier ne dit pas toute la vérité, soit Dominique de Villepin n’est pas franchement décidé à se présenter, soit son équipe est très, mais alors très naïve !
Tous le disent : la recherche des signatures, ce n’est vraiment pas une sinécure, tant les gros partis s’en mêlent. Les arbitres, ce sont eux. L’UMP, tout d’abord, qui tient les rênes du pouvoir national ; mais aussi le PS, qui gère désormais une majorité de collectivités locales et la majorité au Sénat.
Ils peuvent mettre des bâtons dans les roues des uns, ou donner un coup de pouce aux autres… pour mieux diviser le camp adverse.
Source : Chronique de Louise Bodet sur France Info(mardi 25 octobre 2011)
Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin !! ENSEMBLE, Agissons Aujourd’hui pour ne pas subir Demain ! : Les jeunes doivent voter. Ne soyez plus les spectateurs de la vie politique,soyez-en les acteurs. Ce sont donc les jeunes qui sont plus que jamais, la clé de voute de ces prochaines échéances. Au delà des couleurs politiques de chacun, il est plus que primordial, pour vous, de saisir cette chance de faire entendre votre voix.
Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak
Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!
Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin
Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.
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