Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

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Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

vendredi 14 octobre 2011

Nous devons repartir, relancer la machine

Nous devons repartir, relancer la machine. Car aujourd’hui, la mécanique politique française tourne à vide. Elle broie des caractères, des images, des mots.

Nous avons un travail extraordinairement difficile devant nous. Celui de réinventer nos vieilles démocraties. Partout où nous regardons, nous voyons l’impuissance et l’épuisement d’une certaine façon de faire de la politique. Nous sommes entre le marteau et l’enclume.

Le marteau d’élites émoussées, sans orientation et sans stratégie, qui ne sont pas ressenties comme légitimes et qui ne se sentent pas telles elles-mêmes. Les élites politiques, médiatiques, économiques, tout le monde traverse un long passage à vide qui, si on creusait, laisserait apparaître les non-dits de la mondialisation. Ces élites mettent toute leur espérance dans les alternances qui sauvent les apparences, mais elles sont incapables de susciter la moindre alternative.

De l’autre côté, l’enclume d’un peuple de plus en plus désabusé, protestataire, velléitaire et- versatile souvent. Les souffles d’indignation ne durent pas – pas pour l’instant du moins- et ils ne font que traduire une impatience inquiète. Les votes protestataires à gauche et à droite stérilisent ces aspirations populaires en leur exposant des objets de détestation, comme au Guignol, mais sans leur proposer d’alternative.
La politique aujourd’hui se résume à un absurde jeu du chat et de la souris. Plus on part en quête d’électeurs, plus ils se replient, se refusent, se retirent – y voyant le spectacle d’une vie politique bien vieillotte. Plus il y a de candidats, moins il y a de citoyens.
Le seul véritable enjeu des prochains mois, le voilà. Faire apparaître une alternative portée par les citoyens. Je suis sûr que nous aurons un président ou une présidente en 2012. La crise des vocations ne guette pas. Je ne suis pas sûr que nous ayons une alternative. Je ne suis pas sûr non plus que nous ayons très longtemps encore des citoyens engagés et mobilisés.

Cette tâche je n’ai cessé de vouloir y contribuer de toutes mes forces. Je tire trois enseignements de mon engagement au cours des mois passés pour aborder la nouvelle période qui s’ouvre avec confiance, détermination et conviction.
L’alternative ce n’est pas seulement un projet. J’ai pensé d’abord qu’il suffisait, en conviction, par le travail des idées, de dégager un chemin pour rendre une alternative possible. Je mesure ce qu’il y a là d’illusion. Ce travail est nécessaire, mais il ne fait qu’ouvrir de nouvelles tâches.

L’alternative, ce n’est pas seulement une élection. Car s’il s’agit de rallumer la machine à promesse, celle qu’on éteint et qu’on range dès les élections passées, nous nous abaisserons cette fois d’une marche difficile à remonter.

L’alternative ce n’est pas seulement une personne prête à la porter, c’est aussi une démarche d’équipe citoyenne. L’alternative s’incarne, mais elle s’incarne partout. L’alternative dans les banlieues difficiles, ce ne sera pas une parole d’un président, ce sera l’action au quotidien de citoyens éveillés dans ces quartiers, à qui on aura donné les moyens de leurs ambitions.

En 2012, la France aura besoin d’une élection, d’un projet, d’une personne. Mais surtout elle aura besoin de chacun de nous, de chacun au poste où il pourra donner le meilleur de lui-même pour l’avenir de notre pays.

Source : http://www.dominiquedevillepin.fr

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