Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin

Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

jeudi 27 octobre 2011

Villepin C comme Jacques Chirac !!

C’est en 1980 que la rencontre se déroule. Préparant sa première candidature à la présidentielle, Chirac cherche un jeune diplomate pour lui rédiger des notes sur la politique étrangère. Une proche du président du RPR, Marie-Claude Cabana, déniche l’oiseau rare.

Galouzeau de Villepin est tout juste sorti de l’ENA. « J’ai vu arriver ce grand garçon. Je lui ai trouvé une belle force intellectuelle. Nous nous sommes reconnus de nombreuses affinités », expliquera bien plus tard Jacques Chirac (Le Monde, 19 septembre 2000).

Relaté par « le grand garçon », cela donne: « A 27 ans, j’ai fait une rencontre, Jacques Chirac, et je lui ai voué ma fidélité. J’ai été conquis par l’humanité de Jacques Chirac, par sa détermination et son sang-froid au service de la France, par sa capacité dans les pires épreuves à tenir la barre de notre pays. Tout au long de ces années, j’ai beaucoup appris à ses côtés, de la vérité d’un homme et de son courage, de ses choix contre les habitudes, contre les fatalités, contre la résignation ». (Discours de La Baule, 3 septembre 2005).

A compte de 1980, le lien entre Chirac et Villepin ne sera jamais rompu. En poste à Washington puis New Delhi, l’éminence grise continue de fournir notes et précieux contacts au président du RPR. Il l’accueille même parfois à l’ambassade de France à Washington.

C’est entre 1993 et 1995 que Villepin devient véritablement incontournable. Balladur est à Matignon, Chirac « isolé dans sa citadelle RPR ». Parmi les derniers fidèles, Villepin est un des plus pugnaces. Il mène une guerre implacable aux balladuriens, répondant aux coups bas et aux attaques.

En 1995, il devient naturellement Secrétaire général de l’Elysée. Un poste clé dans le dispositif présidentiel. Impossible d’accéder à Jacques Chirac sans passer par Dominique de Villepin. Certains proches s’en plaignent. Malgré la Bérézina de la dissolution en 1997, Villepin conserve son statut. En 2002, il est encore l’un des grands artisans de la victoire chiraquienne. Le Chef de l’Etat récompense son fidèle grognard en le nommant au Quai d’Orsay, puis Place Beauvau. Et enfin Matignon.

Frédéric de Saint Sernin, cousin de Villepin et proche de Chirac, décrit ainsi la relation entre les deux hommes: « Ce sont des liens de sensibilité autour de valeurs d’esthétisme qui dépassent largement le cadre de la politique ». Certaines mauvaises langues affirment que Dominique de Villepin n’avait que peu d’estime pour les Arts Premiers avant de découvrir la passion de son patron pour les Taïnos.

Mais parfois, l’élève se fait frondeur. Villepin s’est ainsi laissé aller devant un journaliste du Figaro qui lui demandait de définir sa mission auprès de Chirac: « Entre stratège, gestionnaire de crise, et sorcier africain ». Il expliquait même « gérer le cerveau du président » !

Jacques Chirac n’a certes pas apprécié la formule. Mais, en dépit de cette maladresse et des critiques nombreuses venant de son entourage, le patron reste admiratif de son élève: « Villepin a une étonnante capacité de réaction. Il pige à une vitesse fantastique. Il est très rare de rencontrer un homme qui comme lui soit à la fois un poète et un excellent capitaine de commando. »

Source : Dictionnaire insolite – Villepin(David Ponchelet)

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