Le logement fait partie des préoccupations quotidiennes de la plupart des Français. Il manque un million de logements sociaux pour satisfaire la demande de logements sociaux, au même moment où l'Etat dépense des fortunes pour loger en urgence les familles les plus défavorisées dans des hôtels.
Il existe des zones en tension permanente connaissant une flambée des prix immobiliers et une forte augmentation des loyers, chassant des centres-villes les ménages des classes moyennes, et notamment les jeunes ménages avec enfant qui sont pourtant source de dynamisme économique pour les villes.
Le thème de la France des propriétaires développé lors de l'élection présidentielle de 2007 a montré ses limites au cours du quinquennat.
Ce n'est pas le statut du logement qui importe, c'est la sécurité du logement qui doit être au coeur des politiques publiques du logement.
Le Préambule de la Constitution garantit un droit au logement pour chacun. Cela implique une triple sécurité:
Sécurité face aux risques, en garantissant des normes de salubrité et de protection des personnes (incendies, ascenseurs...)
Sécurité dans la durée, en permettant à chacun de pouvoir se maintenir dans un logement dans un contexte de hausse des prix
Sécurité dans les relations entre bailleurs et locataires, en offrant aux deux parties des garanties concrètes.
Le logement est un enjeu d'intérêt général qui détermine la cohésion sociale, le dynamisme économique et la sécurité du patrimoine de nombreux Français. C'est pourquoi il est nécessaire face aux dysfonctionnements actuels de créer un Service Public du Logement.
Ce service public du logement sera assuré par la régulation, le contrôle et la contractualisation au moyen d'une agence publique sous l'autorité du Ministère des Affaires Sociales.
Il pourra assumer diverses fonctions :
La contractualisation d'engagements de service public
Ce service public du logement créera un secteur locatif privé à vocation sociale, grâce à des garanties apportées aux bailleurs concernant les impayés et la remise en état des logements. L'incitation se fera par la réorientation d'une partie de l'avantage Scellier. Les bailleurs propriétaires de nombreux logements (plus de 10) seront tenus de consacrer un cinquième de leurs logements au secteur social privé.
Il créera également un secteur locatif privé à destination des classes moyennes créant un bail longue durée spécifique, un dispositif labellisé fixant un cadre de loyers en fonction des revenus des familles de classes moyennes et du nombre d'enfants. D'autre part, les hausses de loyers seront limitées dans le cadre de ce dispositif au moment du renouvellement du bail. Le choix par les bailleurs de ce dispositif sera volontaire et favorisé par incitation fiscale.
La sanction contre les abus
Il s’agit de lutter contre des abus inacceptables en veillant à l’exécution stricte des lois : logements insalubres ou inadaptés, "marchands de sommeil".
La régulation pour un meilleur accès au logement
Cette agence aura vocation à être le premier recours du droit au logement opposable. Elle pourra également recourir à des dispositions contraignantes pour remédier à des situations particulières, notamment des réquisitions, dans le cadre de la règlementation actuelle. Elle veillera à l'application des lois existantes : loi SRU fixant un taux de logements sociaux par commune et loi sur le Droit Opposable au Logement, mise en place par mon gouvernement.
La médiation des relations entre bailleurs et locataires
En cas de désaccord majeur, le service public du logement pourra être appelé par l’une ou l’autre partie pour faciliter une solution, notamment concernant les garanties au moment du bail, les impayés ou les renouvellements du bail.
L'information sur l'offre et la demande de logement
Un observatoire national du logement doit être en mesure d’indiquer, de manière accessible à tous, les prix moyens dans le secteur privé par bassin de vie, le stock et la disponibilité de logement social. Les demandeurs de logement social auront un numéro unique national pour éviter les demandes multiples qui engorgent les services municipaux, notamment dans les plus grandes villes.
Réponses aux objections
Qu'est-ce que cela changera pour moi?
Si j’habite dans une zone sous tension, je pourrai savoir si le logement que je choisis à la location entre dans un dispositif d’encadrement adapté à mes revenus. Dans ce cas, le loyer ne pourra varier que dans une marge limitée.
Si je ne peux pas apporter les garanties nécessaires à la location d’un logement, par exemple à Paris, je pourrai m’adresser à la médiation du service public du logement, capable de se porter quand c’est nécessaire, caution.
Cela va créer une nouvelle administration et alourdir l’Etat.
Il s’agit essentiellement de fédérer les initiatives existantes et de créer une instance de pilotage commune. Au contraire, certains doublonnements de missions pourront être simplifiés.
Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin !! ENSEMBLE, Agissons Aujourd’hui pour ne pas subir Demain ! : Les jeunes doivent voter. Ne soyez plus les spectateurs de la vie politique,soyez-en les acteurs. Ce sont donc les jeunes qui sont plus que jamais, la clé de voute de ces prochaines échéances. Au delà des couleurs politiques de chacun, il est plus que primordial, pour vous, de saisir cette chance de faire entendre votre voix.
Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak
Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!
Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin
Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.
lundi 27 juin 2011
samedi 25 juin 2011
Retrait d'Afghanistan: Dominique de Villepin dénonce le "suivisme" de Nicolas Sarkozy
Dominique de Villepin a salué vendredi sur son blog la décision de Nicolas Sarkozy de retirer les troupes d'Afghanistan en soulignant que la "présence là-bas n’a plus de justification".
"Nous n’avons ni but politique clair, ni but militaire ; ni stratégie politique, ni stratégie militaire", précise le candidat à l'élection présidentielle de 2012 dans un post intitulé "Cher Nicolas".
Dominique de Villepin n'a pas manqué cependant de dénoncer une décision "mécanique et trop numérique".
"Elle s’apparente à un suivisme des Etats-Unis qui n’est jamais une bonne chose pour notre pays, qui a vocation à être initiative, vous le savez comme moi. Mais je veux croire qu’elle est le début d’une prise de conscience et d’une reprise en main de la stratégie politique", poursuit l'ancien Premier ministre.
"La solution doit être politique, inscrite dans le long terme et régionale", précise Dominique de Villepin en appelant à "engager un processus de réconciliation nationale impliquant l’ensemble des forces politiques en présence en Afghanistan".
Source: Europe 1
Cher Nicolas, par Dominique de Villepin
Je suis heureux, Monsieur le Président, qu’en tant que commandant en chef de nos armées, vous ayez pris la décision d’amorcer le retrait des troupes en Afghanistan. Nous devons regarder la réalité en face avec lucidité et courage, notre présence là-bas n’a plus de justification. Nous n’avons ni but politique clair, ni but militaire ; ni stratégie politique, ni stratégie militaire. Nous devons la vérité aux soldats français engagés en Afghanistan et à leurs familles, et tout particulièrement à celles de 62 disparus et des nombreux blessés.
Pour l’heure cette décision reste mécanique et trop numérique. Elle s’apparente à un suivisme des Etats-Unis qui n’est jamais une bonne chose pour notre pays, qui a vocation à être initiative, vous le savez comme moi.
Pour lire la suite du billet de Dominique de Villepin, cliquez ici.
"Nous n’avons ni but politique clair, ni but militaire ; ni stratégie politique, ni stratégie militaire", précise le candidat à l'élection présidentielle de 2012 dans un post intitulé "Cher Nicolas".
Dominique de Villepin n'a pas manqué cependant de dénoncer une décision "mécanique et trop numérique".
"Elle s’apparente à un suivisme des Etats-Unis qui n’est jamais une bonne chose pour notre pays, qui a vocation à être initiative, vous le savez comme moi. Mais je veux croire qu’elle est le début d’une prise de conscience et d’une reprise en main de la stratégie politique", poursuit l'ancien Premier ministre.
"La solution doit être politique, inscrite dans le long terme et régionale", précise Dominique de Villepin en appelant à "engager un processus de réconciliation nationale impliquant l’ensemble des forces politiques en présence en Afghanistan".
Source: Europe 1
Cher Nicolas, par Dominique de Villepin
Je suis heureux, Monsieur le Président, qu’en tant que commandant en chef de nos armées, vous ayez pris la décision d’amorcer le retrait des troupes en Afghanistan. Nous devons regarder la réalité en face avec lucidité et courage, notre présence là-bas n’a plus de justification. Nous n’avons ni but politique clair, ni but militaire ; ni stratégie politique, ni stratégie militaire. Nous devons la vérité aux soldats français engagés en Afghanistan et à leurs familles, et tout particulièrement à celles de 62 disparus et des nombreux blessés.
Pour l’heure cette décision reste mécanique et trop numérique. Elle s’apparente à un suivisme des Etats-Unis qui n’est jamais une bonne chose pour notre pays, qui a vocation à être initiative, vous le savez comme moi.
Pour lire la suite du billet de Dominique de Villepin, cliquez ici.
vendredi 24 juin 2011
On peut espérer que l'UMP va atterrir
"On peut espérer que l'UMP va atterrir"
L'ancien secrétaire général semble épargné par le doute - "Je crois à la solitude dans la
construction d'un parcours politique" - et annonce de grands changements: "Vous aller voir
(..) une assez profonde recomposition du jeu politique dans le deuxième semestre de cette année".
Une prévision qui pourra se vérifier mais qui permet, pour l'heure, de lancer une nouvelle
charge: "Parce que nous allons peut-être enfin toucher terre et qu'à la faveur d'une nouvelle
campagne présidentielle, on peut espérer que l'UMP va atterrir".
"Quatre années de promesses. Quel est le résultat ? A un moment, faut faire face. Il faudra bien qu'il se détermine sur la base d'un programme. Où sont les idées nouvelles "?, pointe
M. de Villepin.
"Cela fait quatre ans que je dis à mes amis de la majorité qu'ils sont partis du mauvais pied
avec la loi TEPA et que partant du mauvais pied, ils n'on cessé d'aller dans la mauvaise direction". "Alors oui, on peut tout à coup faire une déclaration d'intention et dire qu'on va
changer mais quelle crédibilité ?".
"Je veux croire que nous allons arriver dans une période où nous allons arrêter de jouer aux
petits magiciens. On va enfin, peut-être redécouvrir le sens de l'action politique, la noblesse
de l'action politique", lance M. de Villepin.
"J'estime que s'il y a une raison supplémentaire de s'engager en politique, c'est ce n'importe
quoi de notre vie politique".
La révolution de la dignité
"Je fais partie des quelques hommes politiques de ce pays qui croient en la politique. Et la politique, c'est de choisir", rappelle l'ancien Premier ministre.
"On a choisi depuis 2007 de faire des cadeaux fiscaux aux plus riches. Le coût, c'est 30
milliards. On a choisi de faire les 35 heures, le coût c'est 33 milliards. Moi, je vous dis qu'il est plus important de faire en sorte que, dans la République française, il y ait des citoyens dignes et respectés pour un coût de 30 milliards plutôt que beaucoup d'autres dépenses", affirme-t-il.
"Il y a une dépense dans mon projet et une ambition forte de reprise de compétitivité, qui est la seule façon de retrouver la croissance, à travers la mise en place d'un impôt unique sur le revenu du travail et du patrimoine et une TVA sociale et environnementale, que j'ai appelé la TVA 3 E, emploi, exportation, environnement. En abaissant le coût du travail de trois points, cette TVA est susceptible de nous redonner une capacité à produire, à exporter de façon particulièrement compétitive", explique-t-il.
"30 milliards dans l'Océan de dépense publique, c'est un choix", poursuit-il.
"Le drame français, c'est une nation hantée par la peur de l'individu et minée par la dépression ".
L'immense avantage du revenu citoyen, "c'est qu'il fait de chaque Français un citoyen respecté, respectable, ayant une place dans la société".
Pour ce qui est de trouver sa place, Dominique de Villepin a sans conteste, imaginé la sienne. Au plus haut sommet de l'Etat
L'ancien secrétaire général semble épargné par le doute - "Je crois à la solitude dans la
construction d'un parcours politique" - et annonce de grands changements: "Vous aller voir
(..) une assez profonde recomposition du jeu politique dans le deuxième semestre de cette année".
Une prévision qui pourra se vérifier mais qui permet, pour l'heure, de lancer une nouvelle
charge: "Parce que nous allons peut-être enfin toucher terre et qu'à la faveur d'une nouvelle
campagne présidentielle, on peut espérer que l'UMP va atterrir".
"Quatre années de promesses. Quel est le résultat ? A un moment, faut faire face. Il faudra bien qu'il se détermine sur la base d'un programme. Où sont les idées nouvelles "?, pointe
M. de Villepin.
"Cela fait quatre ans que je dis à mes amis de la majorité qu'ils sont partis du mauvais pied
avec la loi TEPA et que partant du mauvais pied, ils n'on cessé d'aller dans la mauvaise direction". "Alors oui, on peut tout à coup faire une déclaration d'intention et dire qu'on va
changer mais quelle crédibilité ?".
"Je veux croire que nous allons arriver dans une période où nous allons arrêter de jouer aux
petits magiciens. On va enfin, peut-être redécouvrir le sens de l'action politique, la noblesse
de l'action politique", lance M. de Villepin.
"J'estime que s'il y a une raison supplémentaire de s'engager en politique, c'est ce n'importe
quoi de notre vie politique".
La révolution de la dignité
"Je fais partie des quelques hommes politiques de ce pays qui croient en la politique. Et la politique, c'est de choisir", rappelle l'ancien Premier ministre.
"On a choisi depuis 2007 de faire des cadeaux fiscaux aux plus riches. Le coût, c'est 30
milliards. On a choisi de faire les 35 heures, le coût c'est 33 milliards. Moi, je vous dis qu'il est plus important de faire en sorte que, dans la République française, il y ait des citoyens dignes et respectés pour un coût de 30 milliards plutôt que beaucoup d'autres dépenses", affirme-t-il.
"Il y a une dépense dans mon projet et une ambition forte de reprise de compétitivité, qui est la seule façon de retrouver la croissance, à travers la mise en place d'un impôt unique sur le revenu du travail et du patrimoine et une TVA sociale et environnementale, que j'ai appelé la TVA 3 E, emploi, exportation, environnement. En abaissant le coût du travail de trois points, cette TVA est susceptible de nous redonner une capacité à produire, à exporter de façon particulièrement compétitive", explique-t-il.
"30 milliards dans l'Océan de dépense publique, c'est un choix", poursuit-il.
"Le drame français, c'est une nation hantée par la peur de l'individu et minée par la dépression ".
L'immense avantage du revenu citoyen, "c'est qu'il fait de chaque Français un citoyen respecté, respectable, ayant une place dans la société".
Pour ce qui est de trouver sa place, Dominique de Villepin a sans conteste, imaginé la sienne. Au plus haut sommet de l'Etat
jeudi 23 juin 2011
Dominique de Villepin devant la presse parlementaire : "4 ans de promesses. Quel résultat ?"
Dominique de Villepin critique le rapport...
Devant les journalistes parlementaires, l'ancien Premier ministre a dressé mardi un sévère réquisitoire contre la politique du gouvernement.
Il n'est pas encore candidat à la présidentielle et entend prendre son temps. Mais pour ce qui est d'épingler la politique de ses "amis de la majorité", M. de Villepin n'est pas en reste.
Sécurité, école, etc. Tout y passe. Et au final, un constat sans appel: "Nous n'agissons pas. Nous tournons en rond", a-t-il jugé devant la presse parlementaire.
"Ce qui m'intéresse, c'est l'action"
"Notre pays n'a pas vocation, telle l'autruche, en permanence, à mettre la tête dans le sable (...) Nous n'agissons pas. Nous tournons en rond". "Moi ce qui m'intéresse c'est l'action", déclare en préambule l'ancien Premier ministre.
Et de poursuivre, sur un ton implacable. "Et un jour querelle sur l'identité nationale, et un jour querelle sur la bi-nationalité... mais de querelles en querelles, quand traiterons nous des problèmes des Francais ? Quand poserons-nous sur la table, la question de la santé dans notre pays et de la chaîne de santé?", lance Dominique de Villepin.
Sur l'école, "quand ouvrons-nous les yeux pour constater que tout se joue à trois ans ?", s'interroge-t-il encore.
"Cette fatalité de l'illégalité dans notre pays, ce drame français d'un pays conservateur qui perpétue les inégalités sans rien faire. Mais ce n'est pas cela la République française", poursuit, lyrique, le président de République Solidaire.
"Quand on voit l'extraordinaire ridicule, et je pèse mon mot, de ce débat sur la binationalité, qui est un reniement de la tradition française (...), on se rend compte d'abord qu'il y a un certain nombre de responsables politiques qui se foutent du monde, qui se foutent des Français, qui jouent sur les peurs et les divisions et qu'il est temps de tout ceci finisse", affirme-t-il.
"On peut espérer que l'UMP va atterrir"
L'ancien secrétaire général semble épargné par le doute - "Je crois à la solitude dans la construction d'un parcours politique" - et annonce de grands changements: "Vous aller voir (..) une assez profonde recomposition du jeu politique dans le deuxième semestre de cette année".
Une prévision qui pourra se vérifier mais qui permet, pour l'heure, de lancer une nouvelle charge: "Parce que nous allons peut-être enfin toucher terre et qu'à la faveur d'une nouvelle campagne présidentielle, on peut espérer que l'UMP va atterrir".
"Quatre années de promesses. Quel est le résultat ? A un moment, faut faire face. Il audra bien qu'il se détermine sur la base d'un programme. Où sont les idées nouvelles "?, pointe M. de Villepin.
"Cela fait quatre ans que je dis à mes amis de la majorité qu'ils sont partis du mauvais pied avec la loi TEPA et que partant du mauvais pied, ils n'on cessé d'aller dans la mauvaise direction". "Alors oui, on peut tout à coup faire une déclaration d'intention et dire qu'on va changer mais quelle crédibilité ?".
"Je veux croire que nous allons arriver dans une période où nous allons arrêter de jouer aux petits magiciens. On va enfin, peut-être redécouvrir le sens de l'action politique, la noblesse de l'action politique", lance M. de Villepin.
"J'estime que s'il y a une raison supplémentaire de s'engager en politique, c'est ce n'importe quoi de notre vie politique".
La révolution de la dignité
"Je fais partie des quelques hommes politiques de ce pays qui croient en la politique. Et la politique, c'est de choisir", rappelle l'ancien Premier ministre.
"On a choisi depuis 2007 de faire des cadeaux fiscaux aux plus riches. Le coût, c'est 30 milliards. On a choisi de faire les 35 heures, le coût c'est 33 milliards. Moi, je vous dis qu'il est plus important de faire en sorte que, dans la République française, il y ait des citoyens dignes et respectés pour un coût de 30 milliards plutôt que beaucoup d'autres dépenses", affirme-t-il.
"Il y a une dépense dans mon projet et une ambition forte de reprise de compétitivité, qui est la seule façon de retrouver la croissance, à travers la mise en place d'un impôt unique sur le revenu du travail et du patrimoine et une TVA sociale et environnementale, que j'ai appelé la TVA 3 E, emploi, exportation, environnement. En abaissant le coût du travail de trois points, cette TVA est susceptible de nous redonner une capacité à produire, à exporter de façon particulièrement compétitive", explique-t-il.
"30 milliards dans l'Océan de dépense publique, c'est un choix", poursuit-il.
"Le drame français, c'est une nation hantée par la peur de l'individu et minée par la dépression ". L'immense avantage du revenu citoyen, "c'est qu'il fait de chaque Français un citoyen respecté, respectable, ayant une place dans la société".
Pour ce qui est de trouver sa place, Dominique de Villepin a sans conteste, imaginé la sienne. Au plus haut sommet de l'Etat.
Source: france2.fr
Villepin : "Nous sommes un pays où la politique est impuissante"
Devant les journalistes parlementaires, Dominique de Villepin a fait une analyse sans concession de la force politique en France.
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a estimé mercredi que la politique était "impuissante" en France, plaidant pour un gouvernement d'ouverture resserré, avec au passage un hommage à la IVe République. "L'homme ou la femme politique qui arrivera à l'Élysée (en 2012) n'a pas les outils pour gouverner", a déclaré le possible candidat à l'élection présidentielle devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP). "Pas plus que celui qui est arrivé en 2007, 1995, 1981", a-t-il précisé.
"Nous sommes un pays où la politique est impuissante. Il n'y a pas de fatalité à cela", a poursuivi Villepin, demandant une "concentration de l'activité ministérielle" autour de dix ministres et la création de huit grandes régions métropolitaines. "Cherchez dix grands ministres. Je ne suis pas sûr qu'ils existent à droite. Il faut déborder chacun des deux camps. C'est ça l'esprit de la République", a ajouté Dominique de Villepin.
"Je suis beaucoup moins dur que ne le sont certains avec la IVe République. Elle a inventé le système des gouvernements par projet. Je préfère un gouvernement qui dure huit mois et qui prend trois réformes qu'un gouvernement qui dure cinq ans et qui ne nous offre guère de perspectives", a-t-il dit. "L'avantage des majorités à géométrie variable, c'est que l'on sait vers où l'on va", a estimé l'ex-Premier ministre.
Villepin a aussi rendu hommage à Jacques Chaban-Delmas, "qui avait compris qu'il fallait équilibrer le pouvoir et la société". L'ex-ministre des Affaires étrangères a plaidé pour une "grande conférence régionale" sur l'Afghanistan et une "solution politique" en Libye, où "il faut gagner la paix", et a jugé qu'il fallait des sanctions envers la Syrie. Le 14 juin, il s'est prononcé pour une résolution des Nations unies dans ce sens.
L'ex-ministre de l'Intérieur a souhaité "une police territoriale pilotée par le maire sur recrutement national".
Source: Agence France Presse
Binationalité: "certains responsables politiques se foutent du monde", selon Villepin
L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a dénoncé mercredi la remise en cause de la binationalité, réclamée par des députés UMP, en estimant que "certains responsables politiques se foutent du monde" et "jouent sur les peurs".
"Quand on voit l'extraordinaire ridicule, et je pèse mon mot, de ce débat sur la binationalité, qui est un reniement de la tradition française (...) on se rend compte d'abord qu'il y a un certain nombre de responsables politiques qui se foutent du monde, qui se foutent des Français, qui jouent sur les peurs et les divisions", a-t-il déclaré devant l'Association des journalistes parlementaires.
"Il faut que les responsables politiques sérieux de ce pays disent +assez+" à "ce n'importe quoi", "il est temps que chacun se reprenne, que les politiques se reprennent, que les médias se reprennent, que les intellectuels remettent les choses à leur place", a exhorté le président de République solidaire.
"Je sais que c'est plus facile de gagner des voix en allant caresser ici et là les sensibilités, flatter les peurs (et c'est vrai que je ne fais pas fortune dans cette période) mais gageons, et j'en prends le pari, que la vie politique française retrouvera son sérieux d'ici quelques mois. Flatter, c'est une chose, apporter des réponses sérieuses, c'est autre chose", a poursuivi M. de Villepin.
Le député UMP Claude Goasguen, qui présentait mercredi un rapport sur le droit de la nationalité, a finalement renoncé à certaines de ses propositions-choc, comme la suppression de la binationalité, également préconisée par Marine Le Pen (FN).
Source : Agence France Presse
Dominique de Villepin : les Français sont très lassés par la politique
Dominique de Villepin : "il faut mettre l'accent...
Dominique de Villepin était, mercredi matin, l'invité de France Info: après un long développement sur la situation en Libye et en Tunisie, Dominique de Villepin est revenu sur l'échéance de 2012.
Selon lui, "les Français qui sont très lassés par la politique rentreront très tard dans cette élection présidentielle, mais avec de très fortes exigences."
"Je suis déterminé à proposer une alternative (...). Je suis surtout très conscient que nous sommes aujourd'hui dans de la politique virtuelle: ce qui se passe aujourd'hui sur la scène politique française n'a pas beaucoup d'intérêt. Ce sont des préliminaires: c'est vrai du côté de la gauche qui prépare ses primaires, voyons les débats à Europe Ecologie dont on ne peut pas dire qu'ils grandissent les primaires, voyons ce qui se passe du côté de l'UMP avec des positionnements très électoraux.
Tout ceci n'a rien à voir avec la réalité politique telle qu'elle va se dessiner à la fin de l'année, voire même au début de l'année prochaine. Donc l'avenir appartient à ceux qui sont patients, ceux qui ont du sang-froid, ceux qui ont de l'expérience.
Je crois que les sondages ne sont qu'une image très déformée de l'exaspération des Français vis-à-vis de la politique et qu'ils se détermineront par rapport à des exigences beaucoup plus fortes: que doit-être la France dans les cinq prochaines années? qui peut gouverner la France?
Et je pense en particulier que tous ceux qui pensent pouvoir touver tout seul une solution aux problèmes de la France se trompent. Nous allons vers, de ce point de vue là, de profondes évolutions: il faudra des rassemblements (je le dis pour la droite et je le dis pour la gauche), mais il faudra aussi des passerelles entre les uns et les autres. (...)
Ce qui est certain, c'est qu'il faut du dialogue, de la compréhension. Il faut trouver des points de consensus.
Aujourd'hui, on parle beaucoup de l'école primaire, à travers les déclarations en Lozère de Nicolas Sarkozy. Il est évident que sur l'école, il faut un consensus. Nos enfants ne peuvent pas payer le prix de nos divisions politiques.
Sur ces sujets-là, sur la santé des Français, sur la sécurité (on voit les initiatives prises à Sevran), il faut des politiques acceptées par les uns et par les autres, tout simplement parce que c'est l'intérêt général de la France. (...).
En un mot, je rentrerai dans le débat politique quand les Français eux-mêmes rentreront dans le débat politique. Et les Français qui sont très lassés par la politique rentreront très tard dans cette élection présidentielle, mais je pense avec de très fortes exigences.
Donc, préparons-nous! Je mets l'accent sur le projet, tout le projet, parce qu'aujourd'hui, c'est pour moi l'essentiel: il faut être capable de proposer une alternative."
mercredi 22 juin 2011
Certains responsables politiques se foutent du monde
Dominique de Villepin : "il faut mettre l'accent...
Binationalité: "certains responsables politiques se foutent du monde", selon Villepin
L'ex-premier ministre Dominique de Villepin a dénoncé aujourd'hui la remise en cause de la binationalité, réclamée par des députés UMP, en estimant que "certains responsables politiques se foutent du monde" et "jouent sur les peurs". "Quand on voit l'extraordinaire ridicule, et je pèse mon mot, de ce débat sur la binationalité, qui est un reniement de la tradition française (...) on se rend compte d'abord qu'il y a un certain nombre de responsables politiques qui se foutent du monde, qui se foutent des Français, qui jouent sur les peurs et les divisions", a-t-il déclaré devant l'Association des journalistes parlementaires.
"Il faut que les responsables politiques sérieux de ce pays disent 'assez' " à "ce n'importe quoi", "il est temps que chacun se reprenne, que les politiques se reprennent, que les médias se reprennent, que les intellectuels remettent les choses à leur place", a exhorté le président de République solidaire. "Je sais que c'est plus facile de gagner des voix en allant caresser ici et là les sensibilités, flatter les peurs --et c'est vrai que je ne fais pas fortune dans cette période-- mais gageons, et j'en prends le pari, que la vie politique française retrouvera son sérieux d'ici quelques mois. Flatter, c'est une chose, apporter des réponses sérieuses, c'est autre chose", a poursuivi M. de Villepin.
Le député UMP Claude Goasguen, qui présentait aujourd'hui un rapport sur le droit de la nationalité, a finalement renoncé à certaines de ses propositions-choc, comme la suppression de la binationalité, également préconisée par Marine Le Pen (FN).
Source : AFP
Sur La Chaîne Parlementaire, Brigitte Girardin rappelle la détermination de Dominique de Villepin
Au lendemain de la Convention de République Solidaire, Brigitte Girardin était l'invitée du journal de La Chaîne Parlementaire, ce lundi.
Le verbatim de son intervention.
Sur la candidature présidentielle de Dominique de Villepin
Vous savez, nous sommes vraiment tous mobilisés avec cet objectif. Je suis quand même étonné de votre commentaire sur l'assistance réduite: c'était la Convention de notre parti. Nous avons 4 cadres par département. Nos fédérations étaient toutes là. Même meme nos fédérations d'Outre-Mer ont fait le déplacement et une convention de parti, ce n'est pas un meeting comme on l'avait fait il y a un an à la Halle Freyssinet.
Donc je crois qu'il ne faut pas non plus mélanger les exercices: nous réunissions nos cadres, c'est-à-dire nos militants les plus engagés parce qu'effectivement, nous avons aujourd'hui un projet. Il fallait donner à nos militants des outils pour défendre ce projet, pour l'expliquer puisque nous aurons un programme détaillé à l'automne et ce projet a fait l'objet d'une brochure qui s'intitule "Pour une France citoyenne, juste, indépendante".
Et donc, nous avions réuni nos cadres pour justement mobiliser sur ce projet avant l'été: ça va être tout le travail de l'été de bien expliquer ce projet et je vous rappelle que nous sommes les seuls aujourd'hui à avoir un vrai projet qui ne soit pas quelques mesures d'ajustement comme le proposent certains partis.
Sur le nombre de parlementaires soutenant Dominique de Villepin
Ce n'est pas parce que vous n'en avez vu trois hier qu'il n'y en a que trois qui nous soutiennent. D'autre part, je voudrais vous rappeler que le projet que Dominique de Villepin a présenté, il est fait pour les Français avant tout et pour rassembler les Français. Les parlementaires, nous verrons plus tard. (...)
Rassembler les Français, je peux vous assurer qu'on rassemble beaucoup de Français quand on propose la fin du cumul des mandats et des fonctions, quand on propose la réduction d'un tiers du nombre de parlementaires, quand on propose de réduire le nombre de régions à 8 ou 10: effectivement, ça bouscule un peu les lignes et je peux vous dire que la réaction des Français est très positive et c'est ce qui nous importe.
Sur l'article du Parisien dénonçant un "verrouillage" du parti par Brigitte Girardin
Je ne gère pas au sein de République Solidaire les parlementaires: on a justement des parlementaires qui s'en occupent. Et puis alors, j'aimerais bien avoir quelque chose à verrouiller, mais vous savez, je ne travaille qu'avec des bénévoles. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Vous voyez, ça fait typiquement partie des coups bas que j'évoquais hier et je disais à tous nos cadres: "quand les coups bas vont tomber (et ils vont tomber), les obstacles seront là et la meilleure réponse à apporter, c'est le sourire". Donc voilà, j'en souris aujourd'hui.
Sur les alliances
Nous sommes, par définition, ouverts à tous. (...) République Solidaire est composé d'adhérents qui viennent de la droite, de la gauche et du centre. Nous avons un projet qui a pour objectif de rassembler tous les Français, quelles que soient leurs affinités politiques et leur origine politique.
Donc franchement, tous ceux qui voudront défendre ce projet, se retrouver et même nous proposer des amendements, des ajustements (puisqu'encore une fois, ce n'est pas encore un programme), tout le monde est bienvenu et nous avons toujours été ouverts à tous et nous le restons.
Sur la réaction de Dominique de Villepin au soutien apporté par Jacques Chirac à François Hollande
Dominique de Villepin est dans un état d'esprit très combatif et très déterminé. Et très franchement, nous avons, Dominique de Villepin et moi, un point commun: c'est une très très grande affection pour Jacques Chirac que nous avons servi de longues années. Et puis, je vais vous dire: nous avons trop d'affection pour lui pour commenter, instrumentaliser ses propos. Encore une fois, laissons-le faire de l'humour, dire librement ce qu'il pense. Vraiment, encore une fois, laissons-le vivre sa vie. Il a souhaité être en dehors du débat politique: ne trahissons pas ce qu'il souhaite.
Sur l'éventualité d'une candidature autre que celle de Dominique de Villepin dans l'hypothèse d'une condamnation judiciaire
Ecoutez, on n'est pas du tout dans ce scénario. Je vous rappelle que Dominique de Villepin a été complètement blanchi en première instance. Il n'y a pas eu d'éléments vraiment franchement nouveaux. Donc nous attendons sereinement ce jugement. Voilà, donc vous me permettrez de ne pas envisager ce type d'hypothèses.
La vidéo du journal de la Chaîne Parlementaire
lundi 20 juin 2011
Dominique de Villepin, un homme de coeur "Un candidat crédible pour la France"
Ce Blog est un Blog partisan,ça n'échappera à personne d'ailleurs, mais je vais expliquer pourquoi je crois en Dominique de Villepin, pourquoi il peut gagner et pourquoi il ferait un bon Président. A vous de juger ensuite.
On le connaît tous, ses partisans louent son sens de l'Etat, son intelligence, sa hauteur, son remarquable discours à l'ONU en 2003 face à un Colin Powell désarmé et sans voix face à lui par rapport à la guerre en Irak. Ses détracteurs rappeleront qu'il n'a jamais été élu ( Guéant non plus mais bon... ), qu'il a échoué sur le CPE ( regardons la situation des jeunes aujourd'hui, surtout ceux sans expérience et ensuite on en reparle ), qu'il est un farouche opposant à Nicolas Sarkozy ( mais c'est compréhensible tout de même ). Mais je considère, malgré le mépris des médias, que Dominique de Villepin est une chance pour la France et une alternative crédible face à Nicolas Sarkozy, et je prédis un scénario semblable à 1995.
Dominique de Villepin parle de quoi ? Il parle de sujets qu'il évoquait lorsqu'il était Premier Ministre, en invoquant la bataille de l'emploi. Aujourd'hui, il parle d'emploi, de dignité, de pouvoir d'achat, de cogestion à la Française, de dialogue social, toutes ces expressions qui ont disparu du vocabulaire Sarkozyste depuis fort bien longtemps. Certains ironisent sur le revenu minimum garanti à 850 euros en dénonçant la politique de l'assistanat, ça ne coûte que 30 milliards d'euros, soit le chèque remis par les impôts à Mme Bettencourt et je ne crois pas qu'il y a eu plus d'emplois crées par l'Oréal depuis 2007 en France, il reste notamment des filiales à l'étranger. Surtout, ce revenu ne peut être versé que si la personne bénéficiaire se soumet à une obligation de suivi et accepte de monter un projet personnalisé de retour à l'emploi.
Dominique de Villepin, à Denain dans le Nord lundi, a proposé que les dialogue social soit renforcé, qu'il ne faut pas avoir peur de la puissance des syndicats ( regardez en Allemagne ) et qu'il faut dans un conseil d'administration 1/3 de salariés présents ( ouvriers par exemple ), comme en Allemagne justement. Même s'il est vrai qu'il n'apporte pas encore de réponse sur la pénibilité notamment, mais son programme est en cours, Dominique de Villepin s'est montré à l'écoute des employés de la fonderie et aciérie de Denain, il a aussi évoqué la fiscalité et dénoncé le "travailler plus pour gagner plus", et on ne peut que lui donner raison à ce sujet car cela ne concerne que 5,5 millions de bénéficiaires et on voit que les salaires n'augmentent pas et que le pouvoir d'achat recule sans cesse.
Il n'est pas encore officiellement candidat, mais il fera un bon candidat et je n'en doute pas un GRAND PRESIDENT. Il est humble, il n'est pas dans la vindicte, il veut rassembler et non diviser, il ne stigmatise personne et ne cible pas un groupe d'individus issus de la population qui compose notre pays, bref Dominique de Villepin est l'anti thèse de Nicolas Sarkozy. Notons que c'est l'ex Premier Ministre qui a fait reculer considérablement le chômage, on l'oublie trop vite, notons aussi son respect envers son opposant, qu'il soit socialiste ou autre. J'estime qu'il a la grandeur et la maturité requises pour devenir Président de la République, il mérite sa chance et je suis certain que la France y gagnera énormément au change.
Aussi il est temps de refonder une droite Républicaine qui s'est égarée, emmenée droit dans le mur par des démagogues prêts à jouer avec le feu et avec la République afin de diviser pour mieux régner, et cette prétendue République irréprochable qui s'avère être un fiasco absolu, tout comme la politique de Nicolas Sarkozy qui ne s'avère être rien d'autre que de la poudre aux yeux, a fait perdre 5 ans à la France. Un temps long et considérable, où nos déficits publics ont explosé, chose qu'a fait reculer là aussi dans ce domaine un certain Dominique de Villepin, Premier Ministre dont le bilan aura été sérieusement sous estimé et injustement qui plus est.
La France mérite mieux que des apprentis sorciers carriéristes prêts à tout pour parvenir à leur fin, il est temps que la France retrouve de la crédibilité à l'intérieur de ses terres, mais aussi en dehors. Dominique de Villepin est plus que qualifié pour répondre à ces exigences.
On le connaît tous, ses partisans louent son sens de l'Etat, son intelligence, sa hauteur, son remarquable discours à l'ONU en 2003 face à un Colin Powell désarmé et sans voix face à lui par rapport à la guerre en Irak. Ses détracteurs rappeleront qu'il n'a jamais été élu ( Guéant non plus mais bon... ), qu'il a échoué sur le CPE ( regardons la situation des jeunes aujourd'hui, surtout ceux sans expérience et ensuite on en reparle ), qu'il est un farouche opposant à Nicolas Sarkozy ( mais c'est compréhensible tout de même ). Mais je considère, malgré le mépris des médias, que Dominique de Villepin est une chance pour la France et une alternative crédible face à Nicolas Sarkozy, et je prédis un scénario semblable à 1995.
Dominique de Villepin parle de quoi ? Il parle de sujets qu'il évoquait lorsqu'il était Premier Ministre, en invoquant la bataille de l'emploi. Aujourd'hui, il parle d'emploi, de dignité, de pouvoir d'achat, de cogestion à la Française, de dialogue social, toutes ces expressions qui ont disparu du vocabulaire Sarkozyste depuis fort bien longtemps. Certains ironisent sur le revenu minimum garanti à 850 euros en dénonçant la politique de l'assistanat, ça ne coûte que 30 milliards d'euros, soit le chèque remis par les impôts à Mme Bettencourt et je ne crois pas qu'il y a eu plus d'emplois crées par l'Oréal depuis 2007 en France, il reste notamment des filiales à l'étranger. Surtout, ce revenu ne peut être versé que si la personne bénéficiaire se soumet à une obligation de suivi et accepte de monter un projet personnalisé de retour à l'emploi.
Dominique de Villepin, à Denain dans le Nord lundi, a proposé que les dialogue social soit renforcé, qu'il ne faut pas avoir peur de la puissance des syndicats ( regardez en Allemagne ) et qu'il faut dans un conseil d'administration 1/3 de salariés présents ( ouvriers par exemple ), comme en Allemagne justement. Même s'il est vrai qu'il n'apporte pas encore de réponse sur la pénibilité notamment, mais son programme est en cours, Dominique de Villepin s'est montré à l'écoute des employés de la fonderie et aciérie de Denain, il a aussi évoqué la fiscalité et dénoncé le "travailler plus pour gagner plus", et on ne peut que lui donner raison à ce sujet car cela ne concerne que 5,5 millions de bénéficiaires et on voit que les salaires n'augmentent pas et que le pouvoir d'achat recule sans cesse.
Il n'est pas encore officiellement candidat, mais il fera un bon candidat et je n'en doute pas un GRAND PRESIDENT. Il est humble, il n'est pas dans la vindicte, il veut rassembler et non diviser, il ne stigmatise personne et ne cible pas un groupe d'individus issus de la population qui compose notre pays, bref Dominique de Villepin est l'anti thèse de Nicolas Sarkozy. Notons que c'est l'ex Premier Ministre qui a fait reculer considérablement le chômage, on l'oublie trop vite, notons aussi son respect envers son opposant, qu'il soit socialiste ou autre. J'estime qu'il a la grandeur et la maturité requises pour devenir Président de la République, il mérite sa chance et je suis certain que la France y gagnera énormément au change.
Aussi il est temps de refonder une droite Républicaine qui s'est égarée, emmenée droit dans le mur par des démagogues prêts à jouer avec le feu et avec la République afin de diviser pour mieux régner, et cette prétendue République irréprochable qui s'avère être un fiasco absolu, tout comme la politique de Nicolas Sarkozy qui ne s'avère être rien d'autre que de la poudre aux yeux, a fait perdre 5 ans à la France. Un temps long et considérable, où nos déficits publics ont explosé, chose qu'a fait reculer là aussi dans ce domaine un certain Dominique de Villepin, Premier Ministre dont le bilan aura été sérieusement sous estimé et injustement qui plus est.
La France mérite mieux que des apprentis sorciers carriéristes prêts à tout pour parvenir à leur fin, il est temps que la France retrouve de la crédibilité à l'intérieur de ses terres, mais aussi en dehors. Dominique de Villepin est plus que qualifié pour répondre à ces exigences.
République Solidaire, le parti fondé par Dominique de Villepin, a fêté, ce dimanche, son premier anniversaire, en tenant une Convention à la Maison de l'Amérique Latine à Paris, en présence d'environ 700 militants.
Dominique de Villepin a repris à son compte les mots de Nicolas Sarkozy pour dire que lui aussi sentait "bien" la campagne présidentielle à venir, sans toutefois se prononcer sur sa candidature.
2012 : Villepin isolé, mais Villepin habité
Un an après le lancement de République solidaire, l'ex-Premier ministre, très isolé, fait mine d'y croire encore.
"Applaudissez, ça réchauffe... !" Il est bientôt 12 h 15, dimanche, dans le somptueux jardin de la Maison de l'Amérique latine à Paris, non loin de l'Assemblée nationale. Le vent qui s'engouffre dans les micros ne facilite pas la tâche de Jean-Manuel, l'animateur de la convention nationale de République solidaire (RS), qui, depuis une heure et demie, peine à briser la glace. En attendant l'arrivée de Dominique de Villepin, l'ambiance est grave et solennelle. Et le ciel, menaçant. Pire : de petites gouttes de pluie commencent à tomber. Les adhérents du mouvement venus voir et entendre l'ancien Premier ministre - environ 300 - font mine de ne pas le remarquer...
Une dizaine d'entre eux forment une haie d'honneur au fond du parc pour accueillir la star du jour, tandis que l'organisation tente de diffuser un clip de campagne sur le revenu citoyen, la mesure-phare du programme du parti. Bug technique : aucune image n'apparaît sur les cinq ou six écrans installés devant la scène. Les haut-parleurs retransmettent malgré tout la voix de Dominique de Villepin, accompagnée d'une bande sonore tambourinante : "En France, il règne un sentiment de solitude et de perte du lien social. Il est urgent de redonner à chaque citoyen son droit à la dignité...", prévient-il.
Villepin paraît loin des préoccupations politiciennes
Soudain, Dominique de Villepin fait son entrée en musique. Une nuée de caméras se presse autour de lui. Le jardin semble soudainement se remplir... Pas suffisamment pour faire oublier que les 6 000 personnes présentes à la halle Freyssinet lors du lancement du mouvement en juin de l'année dernière restent un lointain souvenir. Dans les premiers rangs, les soutiens officiels se comptent d'ailleurs sur les doigts d'une main : Marc Bernier, député de la Mayenne, Azouz Begag et le fidèle Jean-Pierre Grand, député de l'Hérault, qui assume la maigreur des troupes villepinistes : "Les députés n'agissent en général que par intérêt, leur soutien n'est pas nécessaire dans le cadre d'une campagne présidentielle", expliquera-t-il un peu plus tard à des journalistes.
Sur scène, le regard fixé sur l'horizon et paré d'un sempiternel sourire, Villepin paraît loin de ces préoccupations politiciennes. Trop loin, d'ailleurs, pour certains conseillers, qui confient en coulisses leur inquiétude de voir le président de RS s'isoler de plus en plus. À ses côtés, Brigitte Girardin, secrétaire générale du mouvement, rend hommage à ses soutiens : "Votre présence est le témoignage de votre fidélité. Vous avez raison de ne pas douter", répète-t-elle plusieurs fois à l'adresse du public.
À son tour, l'ancien Premier ministre entame, sans notes, un discours vibrant, tel un missionnaire prêt à tous les sacrifices. "La politique, c'est un hachoir !" martèle-t-il, se disant prêt à encaisser tous les coups. "On m'aurait envoyé à Cayenne si on avait pu !" Et de reconnaître, non sans une certaine autodérision, que cela n'aurait pas été pour lui déplaire...
Électorat déboussolé
Son service de communication a beau assurer qu'il est en train de "casser son image lointaine, distante", qui ne serait qu'une "construction médiatique", Villepin, toujours aussi lyrique - grandiloquent, diront certains -, n'a pas peur d'invoquer les grands esprits français. Déplorant à plusieurs reprises un pays et des citoyens "malmenés", des politiques "exsangues", il semble sonner la charge : "Nous sommes dans un temps aussi grave qu'en 44 et en 58. Le sursaut français, c'est maintenant ! Nous avons besoin de cet esprit de résistance qui a animé la France quand l'État français n'était plus au rendez-vous !" s'exclame-t-il.
Se plaît-il dans son splendide isolement ou sait-il qu'il n'ira pas à la présidentielle ? En moquant, dans son discours, les "mains tendues" vers lui depuis quelques semaines - Borloo et Hollande, notamment -, l'ancien Premier ministre a semblé feindre de croire que la menace de sa candidature effraie encore. Depuis la présentation de son programme le 14 avril dernier, les sondages stagnent pourtant à 3 %-3,5 % d'intentions de vote. Impensable pour un homme qui a une si haute idée de son avenir politique.
Reste que ses récentes sorties - sur le mariage homosexuel, auquel il s'est déclaré favorable, et la dépénalisation du cannabis - ressemblent à s'y méprendre à des opérations de communication. "Il fait tout pour se démarquer des autres candidats", admet un conseiller. Et ce, quitte à s'éloigner de son électorat naturel : "Se vouloir au-dessus des partis, c'est bien, mais il faut arrêter : son électorat est du centre et du centre droit", nous confie-t-on... Une analyse sans doute plus pragmatique que villepiniste
Source: Le Point
Villepin : la "sent bien", mais elle ?
Tristounet. Dominique de Villepin y croit-il vraiment ? Pourtant, il la "sent bien", "sa campagne". Son discours devant quelques centaines de militants, avait les mêmes accents que d'habitude. La même verve. Des idées : un revenu citoyen de 850 euros, le retrait des troupes d’Afghanistan, le mariage homosexuel, un Procureur général de la Nation, entre autres et pèle-mêle.
Mais il fallait écouter les orateurs précédents pour entendre leur désarroi. Il n'est pas jusqu'à Brigitte Girardin pour proposer de "sourire" face aux attaques, judiciaires notamment (Dominique de Villepin risque l’inéligibilité dans le procès Clearstream.) Quand on entend cela, on ne être qu'abasourdi par tant de naïveté politique. La même, en privé, avait répondu à la question de savoir avec combien de permanents tournait le mouvement République solidaire, "quatre". "Mais c'est bien, comme ça, on ne se marche pas sur les pieds." On comprend que Dominique de Villepin veuille peser sur le débat qui approche à l'occasion de l'élection présidentielle. Il doit le faire sérieusement.
Accueillir des militants dans une si auguste maison que celle de l'Amérique latine peut certes les galvaniser, mais pas si peu.
On en fait un club qui n'est plus réservé qu'à l'entre-soi et on contredit tous ses objectifs. D'ailleurs, si on s'y arrête bien, l’hétérogénéité d'origines de l’assistance est en soi une respiration dans la vie publique française. On sent bien que l'ex-Premier ministre est sincère dans sa volonté de rassemblement, dans une crise majeure des vocations publiques.
Il veut, le peut-il ? Tout est encore question de moyens. À quoi sert un buffet, si ce n'est gâcher de l'argent qui serait peut-être nécessaire pour employer une personne, à mi-temps ? Qui relancerait les militants, qui recruterait des cadres en nombre. Quand on demande à l'une de ces militantes qui trône à l'entrée de l'endroit pour l'accueil nominatif son avis sur la très faible assistance, elle vous répond les yeux écarquillés et déçus : "C'est la fête des pères, vous savez..." Non seulement la militance n'est pas en abondance, mais les soutiens de personnalités politiques s'étiolent.
Azouz Begag, ancien ministre, qui arbore toujours un sourire ultrabright, est sombre. Jean-Pierre Grand, député-maire de Castelnau-le-Lez, tente de masquer sa déception. Un universitaire inconnu intervient pour lancer quelques banalités. On aperçoit, au fond, sous la tente réservé aux personnalités qui ne sont pas là, Thierry Desjardins. Qui en plein milieu du discours, glisse à sa femme qu'il va s'en griller une petite. Tristoune...
Source: Le Nouvel Observateur
Villepin : "Moi aussi, la campagne, je la sens bien !"
L’ancien Premier ministre réunissait ses troupes aujourd’hui à la Maison de l’Amérique Latine (Paris VIIe). Un an après le rassemblement à la Halle Freyssinet, le Président de République Solidaire a confirmé son envie de gagner en 2012.
Le rendez-vous est pris à 10h30 ce matin. Dominique de Villepin doit faire un discours de politique générale. Beaucoup de sexagénaires, peu de jeunes. Daniel Garrigue, le 2nd porte-parole démissionnaire est là, Brigitte Girardin, la secrétaire générale, elle, accueille les arrivants.
Quand vers 11h les esprits s’échauffent à la tribune. Mauvaise surprise pour les militants, c’est une sociologue qui, la première, prend la parole. Fidèle à la ligne du parti, elle défend, pêle-mêle, « la citoyenneté », « la France plurielle », « la France citoyenne », et en appelle à la « Résistance », « la Société des Lumières » et … à l’ONU, déclenchant une salve d’applaudissements dans l’assistance. Nul n’a en effet oublié la séquence new-yorkaise de 2003 !
Villepin « un homme qui aura lu Zadig et Candide »
Azouz Begag, l’ex-Ministre arrive alors à cet instant, mais c’est un médecin du Lot qui prend le relais. Pour lui, c’est simple : « le seul attaché à l’Homme c’est Dominique de Villepin ». Foi de vieux « centriste » ! Puis, une jeune modératrice de Villepin com (ndlr : la plate-forme communautaire) s’en prend à la « France anesthésiée », où les décisions se font « sans consentement », et sans démocratie participative.
En deux mots, l’ex-Ministre des Affaires Etrangères incarne pour eux « l’homme du charisme qui dépasse les clivages », voire même « un homme de rassemblement », « un homme d’Etat ». La responsable de République Solidaire 92 ne dit pas autre chose : « La France vous attend ! »
11h30, Dominique de Villepin, attendu depuis une heure, tarde à se montrer. Au premier rang, la foule scande : « Villepin président ! », mais pour l’heure, retour à l’université avec Bernard Laurent, professeur de finance à l’université « à deux vitesses ». Pour le professeur, trois réformes sont nécessaires : « refonder », « créer un classement de Paris » pour contrer celui de Shangai », et mettre « la connaissance au sommet des valeurs ».
Pour 2012, « ça sent bon ! » dixit un parlementaire
Jean-Manuel, le speaker du jour, en appelle, lui, à Charles Péguy : « Les crises de l’éducation sont des crises de civilisations », répétant à trois reprises : « L’école n’est pas une entreprise ! ».
Midi : les cloches sonnent au dehors, l’ex-Secrétaire général de l’Elysée de 1997 à 2002 débarque sur la pelouse. Le député Jean-Pierre Grand se charge du comité d’accueil : « Ca sent bon ! Je te le dis Dominique ! »
L’ancienne ministre Brigitte Girardin, « heureuse », dénonce, de son côté, « l’acharnement visant à l’éliminer de la vie politique ». « La meilleure réponse c’est le sourire. Vous êtes notre socle indestructible ! », poursuit-elle à l’adresse des partisans.
Galouzeau : « Le sursaut français c’est pour maintenant »
C’est dans ces conditions, entre vent, pluie et soleil, que Dominique de Villepin s’empare du micro. « Moi aussi, je la campagne, je la sens bien ! », s’exclame-t-il, taclant Nicolas Sarkozy qui s’était vanté de « bien sentir la situation » de l’année prochaine devant les députés UMP en avril dernier.
L’ancien locataire de Matignon enchaîne : « Nous sommes le 1er réseau social politique à 15 000 € », remarquant que feus les Créateurs de Possible de l’UMP ont couté 500 000 €, et hop deuxième pique ! Par la suite, l’homme se compare à un bagnard de Cayenne, et récite ses credos : « Servir les Français », « Etre au-dessus des partis », convoquant Napoléon : « Qu’avez-vous de la France que nous vous avons laissé ? », des mots qui visent directement l’exécutif actuel.
« Le sursaut français c’est pour maintenant ! », lance-t-il à la volée, jugeant le pouvoir d’aujourd’hui comme « un spectacle lamentable », et la politique contemporaine comme « une bulle » « une pendule », « un hachoir », « une partie de catchs », alors que « chacun doit avoir les mêmes droits ! » Le pourfendeur de la Sarkozie continue : « La République ne doit laisser personne de côté », ajoutant qu’« il faut rendre au peuple français la maîtrise de son destin ».
Quelle que soit son envie de candidater ou non, son trésorier est formel : les signatures, « ça avance, ça avance… »
Source: Le Post
Villepin ira-t-il jusqu'au bout?
Dominique de Villepin réunissait dimanche à la Maison de l'Amérique latine à Paris les cadres de République Solidaire, le mouvement qu'il a crée il y a tout juste un an. L'ancien Premier ministre entretient toujours l'idée qu'il se présentera en 2012 même s'il n'a toujours pas officiellement annoncé sa candidature. Et pour cause : aujourd'hui très isolé et en concurrence sur le créneau du centre avec Borloo et Bayrou, rien ne dit qu'il ne s'arrêtera pas en cours de route.
19 juin 2010, Dominique de Villepin portait sur les fonts baptismaux son mouvement République solidaire à la Halle Freyssinet dans le XIIIe arrondissement à Paris devant plusieurs milliers de personnes. 19 juin 2011: changement de décor pour ce premier anniversaire: les Jardins, plus confidentiels, de la Maison de l'Amérique latine dans le chic VIIe arrondissement et surtout une affluence bien moindre. Pas plus d'un millier de personnes.
A la tribune, pour chauffer les esprits, il n'y avait plus grand monde non plus: le député Jean-Pierre Grand et la fidèle d'entre les fidèles Brigitte Girardin. En un an, l'ancien chef du gouvernement a perdu bon nombre de ses soutiens. "Il s'en fout. C'est l'homme sans parti, sans étiquette. Il veut ressembler à de Gaulle", décrypte-t-on dans son entourage.
Mais une campagne présidentielle peut-t-elle se mener sans élus dans son sillage? Villepin veut le croire. "Moi aussi cette campagne, je la sens bien", a-t-il lancé ce dimanche- reprenant à son compte des mots récemment prononcés par Nicolas Sarkozy- dans cette Maison qui célèbre "des conquistadors, des libérateurs, des créateurs". Rien de moins. Villepin donne l'impression de vouloir en découdre face à ceux qui lui ont fait les pires "vilénies": "Si on avait pu rouvrir Cayenne pour moi, je crois qu'ils l'auraient fait", a-t-il dénoncé. Autre allusion à peine voilée à Nicolas Sarkozy, son rival de toujours, qui lui avait promis 'les crocs de boucher'.
Il aussi modérement apprécié le soutien de Jacques Chirac à François Hollande mais surtout les mots flatteurs, lors de la même sortie corézienne, de l'ancien président pour son éternel protégé Alain Juppé.
Qu'importe. Villepin avance ses pions. L'ancien ministre de rappeler, dans un discours sans notes d'une demi-heure aux envolées lyriques dont il a le secret, les grands axes de son projet "pour la France", notamment le revenu citoyen de 850 euros. Avec des accents de gauche très marqués lorsqu'il conspue "l'argent-roi", "le marché-roi" qui donne tout aux "banques" ou bien encore lorsqu'il se prononce en faveur du mariage homosexuel.
"Esprit de résistance"
François Hollande lui a d'ailleurs tendu une perche vendredi pour qu'il rejoigne -s'il se présente- le parti socialiste dans l'entre deux-tours de la présidentielle. De son côté Jean-Louis Borloo ne désespère pas non plus que Dominique de Villepin fasse tandem avec lui. Ce dernier s'est amusé dimanche de ces "mains tendues du centre, de la droite, de la gauche" qui sont autant, selon lui, "d'hommages" au bien fondé de son action. Reste à savoir s'il restera animé par cet "esprit de résistance" dans les mois à venir et s'il sautera le pas. Mi avril, dans un train, de retour d'un déplacement à Lille, il confiait "parler" régulièrement avec Jean-Louis Borloo. "Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Je suis dans la logique d'un projet. On verra ce qu'il découle de ça", disait-il ne fermant pas la porte à une alliance avec l'ancien ministre de l'Ecologie.
Alors, ira, ira pas? Encore faut-il que Dominique de Villepin arrive à décrocher les 500 signatures requises pour une candidature. Ce n'est pas gagné. Nicolas Sarkozy, qui refuse toujours une autre candidature dans son camp, veille au grain.
Source: L'Express
Dominique de Villepin "sent bien" la campagne
Dominique de Villepin a affirmé dimanche "bien sentir" la campagne pour l'élection présidentielle, reprenant ainsi les mots de Nicolas Sarkozy, mais il n'a rien dit de ses intentions pour 2012.
L'ancien Premier ministre, dont les discours ne manquent pas d'être incisifs contre le président sortant, marquait à Paris, à la Maison de l'Amérique latine, le premier anniversaire de la fondation de son mouvement "République solidaire", devant quelque 500 sympathisants.
"Cette campagne, moi aussi je la sens bien parce qu'elle ne part pas d'en haut. Elle vient des profondeurs de notre pays, des profondeurs de notre Histoire", a-t-il lancé. "Le sursaut français, c'est pour maintenant".
En avril dernier, recevant des députés UMP à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait assuré : "Moi, la situation, je la sens bien". Une phrase renvoyant à la campagne de 2007, lorsqu'en février il avait glissé : "Cette élection, je commence à pas trop mal la sentir".
Dominique de Villepin, dont l'inimitié avec le chef de l'Etat est notoire, a appelé à "l'esprit de résistance".
"Nous avons besoin de résistance, de cet esprit qui a animé la France quand l'Etat français n'était plus au rendez-vous. Cet esprit de résistance, c'est le refus de la politique d'aujourd'hui", a-t-il souligné, sans se prononcer sur une éventuelle candidature.
"Nous voulons la refondation politique, économique, sociale, culturelle et internationale, parce que nous sommes dans un temps aussi grave que 1944 et 1958. Si nous ratons cette occasion de 2012, alors c'est peut-être un long tunnel pour de longues décennies qui nous attend", a-t-il poursuivi.
Le président de "République solidaire" revendique aujourd'hui 30.000 à 35.000 adhérents
Source: Reuters
Villepin: "Cette campagne, moi aussi je la sens bien"
"Cette campagne, moi aussi, je la sens bien parce qu'elle ne part pas d'en haut", a attaqué l'ex-Premier ministre devant quelque 5 à 600 militants de son mouvement, réunis dans les jardins de la Maison de l'Amérique latine à Paris.
"Nous avons besoin de résistance, de cet esprit qui a animé la France quand l'Etat français n'était plus au rendez-vous. Cet esprit de résistance, c'est le refus de la politique d'aujourd'hui", a-t-il ajouté dans un discours marquant l'an un de son mouvement, lancé le 19 juin 2010 (30 à 35.000 adhérents selon lui).
"Le sursaut français, c'est pour maintenant", a-t-il insisté, entouré des députés UMP Jean-Pierre Grand et Marc Bernier et des ex-ministres Brigitte Girardin et Azouz Begag.
"Nous voulons la refondation politique, économique, sociale, culturelle et internationale, parce que nous sommes dans un temps aussi grave que 1944 et 1958. Si nous ratons cette occasion de 2012, alors c'est peut-être un long tunnel pour de longues décennies qui nous attend", a-t-il dramatisé.
L'ex-Premier ministre a commencé à dérouler son programme pour "une France citoyenne, juste, indépendante" par le volet des propositions institutionnelles (procureur général de la Nation), qu'il suggère de soumettre à référendum après l'élection présidentielle.
Il est revenu sur son "revenu citoyen" de 850 euros mensuels, "revenu à part entière en contrepartie d'une activité d'utilité publique". "Plus personne dans notre pays en dessous du seuil de pauvreté, c'est une révolution", a-t-il insisté.
"En Afghanistan, trop de nos soldats meurent pour rien", a-t-il ajouté sur le volet international.
"Je me suis prononcé pour un mariage ouvert à tous", y compris "aux couples du même sexe", a-t-il dit, revenant sur un débat sociétal qui a agité l'Assemblée nationale la semaine dernière avec le rejet par l'UMP d'un texte socialiste proposant l'ouverture du mariage aux homosexuels.
Source: Agence France Presse
Villepin qui doute, Borloo qui jubile
L’ex-Premier ministre, qui réunit ses troupes aujourd’hui à Paris, a un petit moral tandis que l’ancien maire de Valenciennes devient la nouvelle cible de Nicolas Sarkozy.
Bringuebalé dans un minibus qui dévale les départementales bretonnes en ce pluvieux vendredi de juin, Jean-Louis Borloo alterne entre effarement et jubilation. Effarement, parce qu’il vient d’apprendre que des représentants de l’État ont tenté de l’évincer d’une photo officielle, lors de l’inauguration d’une unité de géothermie à laquelle il était convié. Jubilation parce que son éventuelle candidature à la présidentielle semble donc désormais prise au sérieux par l’Élysée.
Dans un retournement de situation inimaginable il y a encore six mois, l’ancien numéro 2 du gouvernement Fillon a fini par voler à Dominique de Villepin, l’ex-Premier ministre, la place d’homme à abattre. Il y a dix jours, l’ex-maire de Valenciennes avait, sur RTL, osé rêver à voix haute du bureau présidentiel. Mercredi, il a observé les réactions à la démission de Rama Yade. La nouvelle égérie des Radicaux a quitté son poste d’ambassadrice à l’Unesco afin de s’investir totalement à ses côtés. Un engagement qui vaut presque confirmation de candidature. "Un joli coup", apprécie-t-on dans le camp Villepin où l’on reconnaît que depuis quelque temps, Borloo a réussi à prendre toute la lumière alors que pâlissait l’étoile de l’homme du discours contre la guerre en Irak à l’ONU, empêtré dans l’acte II du procès Clearstream et crédité pour le moment de 3 % des intentions de vote.
Pour compliquer encore les choses, Villepin a été cette semaine la victime collatérale de "l’humour corrézien". "Il ne s’est pas ému de la phrase sur Hollande, explique l’un de ses proches. Ce qui l’a touché, c’est la première partie où Chirac parlait d’une éventuelle candidature Juppé." Et donc pas de la sienne.
Villepin et les "mains tendues"
Le président de République solidaire se consolait samedi, à la veille de réunir les cadres de son parti à la maison de l’Amérique latine, en comptant le nombre de "mains tendues" vers lui : François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo ou François Hollande. "On ne tend pas la main vers des personnes qui ne portent rien, explique-t-il au JDD. Cela ne fait que me conforter non pas dans le chemin virtuel de la politique spectacle mais dans le chemin réel vers les Français."
Un chemin réel qu’il ne compte pas emprunter avant la fin de l’année. Celui qui parlait jusqu’à présent de se déterminer à l’automne, recule désormais le moment du grand saut, s’il a lieu, et estime désormais "que le calendrier long n’est pas adapté à cette campagne" et que "le moment de cristallisation n’aura pas lieu avant le début 2012".
Borloo pressuré par l’élysée
Pendant que Villepin procrastine, Borloo se prépare à se mettre en mouvement, après ce qu’il prédit comme l’échec de la majorité aux sénatoriales. Et apprend à faire avec les pressions élyséennes dont il se dit la victime. Vendredi dans le TGV qui le menait vers la Bretagne, il confessait "avoir découvert des trucs qui l’ont stupéfié". Il ne veut pas en dire plus, conscient qu’il n’a aucun intérêt à se mettre à découvert sur ce que l’entourage du chef de l’État considère comme ses faiblesses.
Déjà, Villepin lui donne un avant-goût de la suite. "Cela fait quatre ans que je vis sous la pression, la menace, l’étau des critiques, assure-t-il. C’est d’abord surprenant, puis usant et frustrant. J’ai vécu avec cela, mais aujourd’hui, je suis dans un parcours où plus personne ne peut peser sur moi." Borloo ne dit pas autre chose : "Si j’y vais, c’est que je suis assez costaud pour y aller."
Quand Villepin a longtemps privilégié la bataille frontale avec Sarkozy, Borloo prévient : "N’insistez pas, vous ne me ferez pas dire du mal de lui." Sa stratégie est plutôt celle de l’indifférence polie devant ce Président dont il considère qu’il était le bon candidat… en 2007.
Source: Le Journal du Dimanche
Les Carnets d'Alba Ventura : Villepin est ultra-déterminé
Vous pouvez voir la vidéo de la chronique d'Alba Ventura sur RTL en cliquant ici.
Dominique de Villepin: "incarner une alternative"
Direct Matin: Un an après la création de République solidaire, la rupture avec l’UMP est-elle définitive ?
Dominique de Villepin: J’ai fait partie d’une majorité, que j’ai dirigée quand j’étais Premier ministre. Mais à mon sens, cette majorité s’est éloignée d’un certain nombre de valeurs. Elle s’écarte de l’idée que je me fais de la République, de la Nation. Aujourd’hui, je veux incarner une alternative en dépassant les clivages.
Cela passe par une candidature à la présidentielle ?
Je prendrai mes responsabilités quand sera venu le temps présidentiel.
Pourquoi ne pas officialiser cette candidature alors que d’autres partis lancent leurs primaires ?
Ce sont des préliminaires, autant d’impératifs ou d’obstacles qui ne sont pas les miens. Chacun voit bien ce que donne la primaire chez les verts et les socialistes : ce n’est pas plus de clarté, d’ambition ou de rassemblement, mais davantage de divisions et de plaies qu’il leur faudra panser. Je leur souhaite bon courage…
Vous prônez un revenu citoyen. La prime de 1 000 euros est-elle un premier pas ?
C’est mieux que rien pour ceux qui la toucheront, mais combien seront-ils ? Je crois davantage en une politique plus ambitieuse, celle du revenu citoyen. Un revenu de 850 euros pour chaque citoyen avec une contrepartie d’activité. Il serait couplé à un supplément de revenu dégressif jusqu’à 1 500 euros de salaire. Cela représenterait 150 euros de supplément pour quelqu’un qui gagne le Smic. L’efficacité serait supérieure à des primes ponctuelles.
La France est-elle prête pour le mariage homosexuel ?
Nous devons être respectueux du principe d’égalité des citoyens et soucieux de prendre en compte l’évolution des mentalités. Nous sommes aujourd’hui mûrs pour franchir un pas et ouvrir le mariage à l’ensemble des couples. Je suis favorable à ce que la règle puisse être la même pour tous. En ce qui concerne l’adoption, je ne veux pas franchir ce pas, mais répondre aux questions concrètes, à travers un statut du beau-parent.
Après l’affaire DSK, la nomination de Christine Lagarde au FMI redonnerait-elle du prestige à la France ?
Je le souhaite. Elle a une expérience, une compétence. J’espère que les séquelles de l’affaire Tapie n’entameront pas sa candidature, car nous avons besoin d’être représentés dans ces institutions internationales.
Qui est le vrai Dominique de Villepin. Celui à qui Jacques Chirac rend hommage dans ses mémoires ou celui de «La conquête» ?
Les quelques extraits que j’ai vus de La conquête m’ont donné le sentiment d’un film qui flatte le pouvoir. C’est la liberté des auteurs. Ce qui est certain, c’est que mon combat est un combat pour la France. Alors, quelle que soit l’image qui en est donnée, cela ne m’atteint pas.
Source: Direct Matin
Villepin, le besoin d’exister
L’ancien Premier ministre a de plus en plus de mal à trouver sa place sur la scène politique.
En se prononçant pour le mariage homosexuel et pour la dépénalisation de l’usage du cannabis, Dominique de Villepin a créé la surprise jeudi 16 juin. Il n’avait jamais été aussi loin dans l’évolution ou la transgression sur les questions de société. Sur le cannabis, par exemple, il se retrouve sur la ligne des Verts alors qu’au PS, Martine Aubry ou Ségolène Royal, pour ne citer qu’elles, se sont prononcées clairement contre. Et sur le mariage homosexuel, l’ancien Premier ministre va plus loin que la proposition de loi PS puisqu’il propose un statut de « co-parent ». Ce n’est pas l’adoption, mais ce n’est pas loin.
Je n’entre pas dans le fond de ces débats sensibles. Mais sur un plan strictement tactique et politique, il y a une réalité toute simple : Dominique de Villepin cherche à exister sur une scène politique où il a de plus en plus de mal à trouver sa place. Ce dimanche 19 juin, il réunit la convention nationale de son parti, République solidaire. "Le Nouvel observateur" affirme qu’après avoir envisagé le Palais des congrès, il a dû se replier sur la Maison de l’Amérique latine, de taille plus modeste.
Ce qui est sûr c’est qu’un an, jour pour jour, après avoir lancé son parti, Dominique de Villepin ne décolle pas. Ses soutiens, déjà maigres, se sont étiolés, et le dernier sondage sur la présidentielle, pour l’Ifop paru le 12 juin dans "Le Journal du dimanche" est cruel : 3 % d’intentions de vote quand François Bayrou, Jean-Louis Borloo, Nicolas Hulot ou Jean-Luc Mélenchon font chacun le double.
Donc Dominique de Villepin doit attirer l’attention. C’est aussi le sens de ses positions sur le cannabis ou le mariage homo. Des positions qui font suite à son idée d’un revenu universel. Autrement dit le même Dominique de Villepin qui avait réduit les déficits, instauré le bouclier fiscal, proposé le contrat première embauche (CPE) quand il était à Matignon, se déporte de plus en plus à gauche. Comme si son antisarkozysme de principe l’emportait toujours plus loin. Il y a quelques semaines, on le situait au centre, quelque part entre François Bayrou et Jean-Louis Borloo. On va bientôt le retrouver à la gauche de Jean-Luc Mélenchon.
Dans un entretien conjoint à l’AFP et à YouTube, il réagit aussi au soutien de Jacques Chirac à François Hollande. Pour Dominique de Villepin, la sortie de l’ancien président est un revers politique et une blessure personnelle. Revers politique, car il fait des efforts désespérés pour apparaître comme le premier antisarkozyste de France. Et au moment où celui dont il fut le premier collaborateur et le Premier ministre apporte sa dose de critique sur le chef de l’Etat, ce n’est pas en le soutenant lui, mais carrément François Hollande.
Alors entre Jacques Chirac qui soutient François Hollande et les chiraquiens – Alain Juppé, François Baroin, Christian Jacob – qui ont rallié Nicolas Sarkozy, et bien lui, Dominique de Villepin, se retrouve tout seul, sans parrain et sans généraux.
Et quand on écoute bien l’ancien président, il précise qu’il votera François Hollande, parce qu’Alain Juppé n’est pas candidat. Un peu comme chez Philippe Séguin autrefois, on trouve, je pense, chez Dominique de Villepin l’orgueil blessé de celui qui s’est dévoué à Jacques Chirac avec un zèle frisant parfois l’excès, et qui s’entend répondre que, jusqu’au bout, le fils préféré, décidément, cela reste Alain Juppé. C’est comme ça qu’il faut comprendre son adresse à Jacques Chirac : « Cher Jacques, c’est gentil de soutenir Hollande, mais il y avait des amis plus proches ».
Source: Guillaume Tabard (Les Echos)
dimanche 19 juin 2011
Villepin: "Cette campagne, moi aussi je la sens bien"
Dominique de Villepin a repris à son compte les mots de Nicolas Sarkozy pour dire que lui aussi sentait "bien" la campagne présidentielle à venir, dimanche, lors de la Convention nationale de son parti, République solidaire, sans toutefois se prononcer sur sa candidature.
"Cette campagne, moi aussi, je la sens bien parce qu'elle ne part pas d'en haut", a attaqué
l'ex-Premier ministre devant quelque 5 à 600 militants de son mouvement, réunis dans les jardins de la Maison de l'Amérique latine à Paris.
"Nous avons besoin de résistance, de cet esprit qui a animé la France quand l'Etat français
n'était plus au rendez-vous. Cet esprit de résistance, c'est le refus de la politique d'aujourd'hui", a-t-il ajouté dans un discours marquant l'an un de son mouvement, lancé le
19 juin 2010 (30 à 35.000 adhérents selon lui).
"Le sursaut français, c'est pour maintenant", a-t-il insisté, entouré des députés UMP JeanPierre Grand et Marc Bernier et des ex-ministres Brigitte Girardin et Azouz Begag.
"Nous voulons la refondation politique, économique, sociale, culturelle et internationale, parce que nous sommes dans un temps aussi grave que 1944 et 1958. Si nous ratons cette occasion de 2012, alors c'est peut-être un long tunnel pour de longues décennies qui nous attend", a-t-il dramatisé.
L'ex-Premier ministre a commencé à dérouler son programme pour "une France citoyenne,juste, indépendante" par le volet des propositions institutionnelles (procureur général de la
Nation), qu'il suggère de soumettre à référendum après l'élection présidentielle.
Il est revenu sur son "revenu citoyen" de 850 euros mensuels, "revenu à part entière en
contrepartie d'une activité d'utilité publique". "Plus personne dans notre pays en dessous du
seuil de pauvreté, c'est une révolution", a-t-il insisté.
"En Afghanistan, trop de nos soldats meurent pour rien", a-t-il ajouté sur le volet international.
"Je me suis prononcé pour un mariage ouvert à tous", y compris "aux couples du même sexe", a-t-il dit, revenant sur un débat sociétal qui a agité l'Assemblée nationale la semaine dernière avec le rejet par l'UMP d'un texte socialiste proposant l'ouverture du mariage aux homosexuels.
AFP : Reprise Le point.fr, Nouvel Obs.fr, le figaro.fr, le Parisien, etc
"Cette campagne, moi aussi, je la sens bien parce qu'elle ne part pas d'en haut", a attaqué
l'ex-Premier ministre devant quelque 5 à 600 militants de son mouvement, réunis dans les jardins de la Maison de l'Amérique latine à Paris.
"Nous avons besoin de résistance, de cet esprit qui a animé la France quand l'Etat français
n'était plus au rendez-vous. Cet esprit de résistance, c'est le refus de la politique d'aujourd'hui", a-t-il ajouté dans un discours marquant l'an un de son mouvement, lancé le
19 juin 2010 (30 à 35.000 adhérents selon lui).
"Le sursaut français, c'est pour maintenant", a-t-il insisté, entouré des députés UMP JeanPierre Grand et Marc Bernier et des ex-ministres Brigitte Girardin et Azouz Begag.
"Nous voulons la refondation politique, économique, sociale, culturelle et internationale, parce que nous sommes dans un temps aussi grave que 1944 et 1958. Si nous ratons cette occasion de 2012, alors c'est peut-être un long tunnel pour de longues décennies qui nous attend", a-t-il dramatisé.
L'ex-Premier ministre a commencé à dérouler son programme pour "une France citoyenne,juste, indépendante" par le volet des propositions institutionnelles (procureur général de la
Nation), qu'il suggère de soumettre à référendum après l'élection présidentielle.
Il est revenu sur son "revenu citoyen" de 850 euros mensuels, "revenu à part entière en
contrepartie d'une activité d'utilité publique". "Plus personne dans notre pays en dessous du
seuil de pauvreté, c'est une révolution", a-t-il insisté.
"En Afghanistan, trop de nos soldats meurent pour rien", a-t-il ajouté sur le volet international.
"Je me suis prononcé pour un mariage ouvert à tous", y compris "aux couples du même sexe", a-t-il dit, revenant sur un débat sociétal qui a agité l'Assemblée nationale la semaine dernière avec le rejet par l'UMP d'un texte socialiste proposant l'ouverture du mariage aux homosexuels.
AFP : Reprise Le point.fr, Nouvel Obs.fr, le figaro.fr, le Parisien, etc
samedi 18 juin 2011
Dominique de Villepin : « Incarner une alternative »
Un an après la création de République solidaire, la rupture avec l’UMP est-elle définitive ?
J’ai fait partie d’une majorité, que j’ai dirigée quand j’étais Premier ministre.
Mais à mon sens, cette majorité s’est éloignée d’un certain nombre de valeurs. Elle s’écarte de l’idée que je me fais de la République, de la Nation.
Aujourd’hui, je veux incarner une alternative en dépassant les clivages.
Cela passe par une candidature à la présidentielle ?
Je prendrai mes responsabilités quand sera venu le temps présidentiel.
Pourquoi ne pas officialiser cette candidature alors que d’autres partis lancent leurs primaires ?
Ce sont des préliminaires, autant d’impératifs ou d’obstacles qui ne sont pas les miens.
Chacun voit bien ce que donne la primaire chez les verts et les socialistes : ce n’est pas plus de clarté, d’ambition ou de rassemblement, mais davantage de divisions et de plaies qu’il leur faudra panser.
Je leur souhaite bon courage…
Vous prônez un revenu citoyen. La prime de 1 000 euros est-elle un premier pas ?
C’est mieux que rien pour ceux qui la toucheront, mais combien seront-ils ? Je crois davantage en une politique plus ambitieuse, celle du revenu citoyen.
Un revenu de 850 euros pour chaque citoyen avec une contrepartie d’activité. Il serait couplé à un supplément de revenu dégressif jusqu’à 1 500 euros de salaire.
Cela représenterait 150 euros de supplément pour quelqu’un qui gagne le Smic. L’efficacité serait supérieure à des primes ponctuelles.
La France est-elle prête pour le mariage homosexuel ?
Nous devons être respectueux du principe d’égalité des citoyens et soucieux de prendre en compte
l’évolution des mentalités. Nous sommes aujourd’hui mûrs pour franchir un pas et ouvrir le mariage à l’ensemble des couples. Je suis favorable à ce que la règle puisse être la même pour tous.
En ce qui concerne l’adoption, je ne veux pas franchir ce pas, mais répondre aux questions concrètes, à travers un statut du beau-parent.
Après l’affaire DSK, la nomination de Christine Lagarde au FMI redonnerait-elle du prestige à la France ?
Je le souhaite. Elle a une expérience, une compétence. J’espère que les séquelles de l’affaire Tapie n’entameront pas sa candidature, car nous avons besoin d’être représentés dans ces institutions internationales.
Qui est le vrai Dominique de Villepin. Celui à qui Jacques Chirac rend hommage dans ses mémoires ou celui de «La conquête» ?10
Les quelques extraits que j’ai vus de La conquête m’ont donné le sentiment d’un film qui flatte le pouvoir. C’est la liberté des auteurs. Ce qui est certain, c’est que mon combat est un combat pour la France.
Alors, quelle que soit l’image qui en est donnée, cela ne m’atteint pas.
J’ai fait partie d’une majorité, que j’ai dirigée quand j’étais Premier ministre.
Mais à mon sens, cette majorité s’est éloignée d’un certain nombre de valeurs. Elle s’écarte de l’idée que je me fais de la République, de la Nation.
Aujourd’hui, je veux incarner une alternative en dépassant les clivages.
Cela passe par une candidature à la présidentielle ?
Je prendrai mes responsabilités quand sera venu le temps présidentiel.
Pourquoi ne pas officialiser cette candidature alors que d’autres partis lancent leurs primaires ?
Ce sont des préliminaires, autant d’impératifs ou d’obstacles qui ne sont pas les miens.
Chacun voit bien ce que donne la primaire chez les verts et les socialistes : ce n’est pas plus de clarté, d’ambition ou de rassemblement, mais davantage de divisions et de plaies qu’il leur faudra panser.
Je leur souhaite bon courage…
Vous prônez un revenu citoyen. La prime de 1 000 euros est-elle un premier pas ?
C’est mieux que rien pour ceux qui la toucheront, mais combien seront-ils ? Je crois davantage en une politique plus ambitieuse, celle du revenu citoyen.
Un revenu de 850 euros pour chaque citoyen avec une contrepartie d’activité. Il serait couplé à un supplément de revenu dégressif jusqu’à 1 500 euros de salaire.
Cela représenterait 150 euros de supplément pour quelqu’un qui gagne le Smic. L’efficacité serait supérieure à des primes ponctuelles.
La France est-elle prête pour le mariage homosexuel ?
Nous devons être respectueux du principe d’égalité des citoyens et soucieux de prendre en compte
l’évolution des mentalités. Nous sommes aujourd’hui mûrs pour franchir un pas et ouvrir le mariage à l’ensemble des couples. Je suis favorable à ce que la règle puisse être la même pour tous.
En ce qui concerne l’adoption, je ne veux pas franchir ce pas, mais répondre aux questions concrètes, à travers un statut du beau-parent.
Après l’affaire DSK, la nomination de Christine Lagarde au FMI redonnerait-elle du prestige à la France ?
Je le souhaite. Elle a une expérience, une compétence. J’espère que les séquelles de l’affaire Tapie n’entameront pas sa candidature, car nous avons besoin d’être représentés dans ces institutions internationales.
Qui est le vrai Dominique de Villepin. Celui à qui Jacques Chirac rend hommage dans ses mémoires ou celui de «La conquête» ?10
Les quelques extraits que j’ai vus de La conquête m’ont donné le sentiment d’un film qui flatte le pouvoir. C’est la liberté des auteurs. Ce qui est certain, c’est que mon combat est un combat pour la France.
Alors, quelle que soit l’image qui en est donnée, cela ne m’atteint pas.
Dominique de Villepin et François Hollande débattent à Strasbourg : " Comment réformer la France ? "
François Hollande et Dominique de Villepin, réunis vendredi à Strasbourg pour un débat organisé par le Nouvel Observateur et Terra nova, club de réflexion socialiste, ont montré plus de différences que de divergences dans la perspective de l'élection présidentielle.
Le candidat à la primaire socialiste et l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, qui ne cache pas son envie de se présenter, n'ont pas fermé la porte à l'hypothèse d'une alliance de deuxième tour en 2012.
Présidentielle: Hollande tend la main à Villepin à Strasbourg
Le candidat à la primaire socialiste François Hollande a semblé vendredi à Strasbourg tendre une main à son adversaire potentiel Dominique de Villepin, au cours d'un débat à fleuret moucheté sur lequel planait l'ombre tutélaire de Jacques Chirac.
"Une élection présidentielle a sa logique. Les candidats représentent au premier tour des familles politiques, des sensibilités politiques, des cultures (...) Au second il n'y en a que deux (...) Il faut que ceux qui n'ont pas été qualifiés au second tour disent à ce moment-là vers quel candidat ils vont (...) Il faut à un moment dire son choix, même si c'est un choix qui oblige, et qui oblige aussi celui qui a reçu (ce soutien, ndlr), parce que cela veut dire que se constitue à ce moment une majorité large qui engagera l'action réformatrice du pays", a déclaré M. Hollande.
"Je suis content que François Hollande, très habilement dans son développement sur le premier et le deuxième tour m'ait (...) fait un clin d'oeil ou tendu la main. Je préfère qu'il me la tende plutôt qu'il me la morde, je rends hommage à son attitude républicaine", a répondu M. de Villepin.
L'ombre de Jacques Chirac, dont Dominique de Villepin a été le Premier ministre, a plané sur le débat entre les deux candidats potentiels, après son trait "d'humour corrézien" concernant son soutien à François Hollande.
Interrogé sur le fait de savoir s'il apporterait comme son ancien patron son soutien à M. Hollande en cas d'un second tour Sarkozy-Hollande, M. de Villepin n'a pas répondu.
"Je ne veux pas être un oiseau de mauvais augure. Mais Jacques Chirac a répété sa phrase trois fois, comme le coq", a-t-il dit dans une allusion à un passage de l'Evangile relatant le reniement de Jésus par l'apôtre Pierre.
Les deux débatteurs, camarades de promotion sur les bancs de l'Ecole nationale d'administration, ont multiplié les bons mots et les clins d'oeil à l'ancien président, Hollande semblant lui rendre de discrets hommages tandis que Villepin lui envoyait des piques.
Source: Agence France Presse
2012: Hollande et Villepin peinent à montrer leurs divergences
François Hollande et Dominique de Villepin, réunis vendredi à Strasbourg pour un débat organisé par le Nouvel Observateur et Terra nova, club de réflexion socialiste, ont montré plus de différences que de divergences dans la perspective de l'élection présidentielle.
Réunis par un même rejet de Nicolas Sarkozy, le candidat à la primaire socialiste et l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, qui ne cache pas son envie de se présenter, n'ont pas fermé la porte à l'hypothèse d'une alliance de deuxième tour en 2012.
« Nous savons à quelle famille politique nous appartenons. En même temps, j'ai le sens de ce que doit être un rassemblement », a dit François Hollande, lors d'une rencontre avec la presse.
« Sur les questions de défense, sur les questions d'image de la France, nous pouvons nous retrouver », a-t-il ajouté à propos de son ancien camarade de l'Ecole nationale d'administration (Ena).
« Nous nous retrouvons sur beaucoup de points, je pense à la fiscalité, à l'éducation », a confirmé quelques instants plus tard Dominique de Villepin, sur la scène de l'opéra où les deux anciens de la promotion "Voltaire" devaient expliquer « comment réformer la France ».
Mais quand le gaulliste dit « pouvoir au peuple », « refondation de la France » et « revenu citoyen », le socialiste évoque « droit à la négociation collective », renforcement du pouvoir des collectivités locales et « contrat de génération ».
Invité à expliquer ses « divergences » avec l'actuel favori des sondage, Dominique de Villepin se contente d'affirmer que le programme socialiste « ne changera rien à la situation de notre pays ».
Et il refuse de suivre Jacques Chirac qui s'était dit le week-end dernier, en une « boutade corrézienne », prêt à voter Hollande en 2012.
Au moment de conclure, l'ancien Premier ministre s'est prononcé « pour un gouvernement d'union nationale ». Le futur président « aura l'obligation de ne pas gouverner seul » a renchéri l'ex-premier secrétaire du Parti socialiste.
Les deux hommes ne sont pas toutefois allés jusqu'à dire qu'ils pourraient gouverner ensemble.
Source: Reuters
Villepin en veut à Chirac, mais débat avec Hollande
Grand oublié du «trait d’humour corrézien» signé Jacques Chirac, Dominique de Villepin, qui n’avait pas manqué de signaler, jeudi, son amertume, a poursuivi la joute... avec François Hollande, ce vendredi sur Twitter.
En visitant le musée qui lui est dédié à Sarran, samedi dernier, l’ex-président de la République avait fait rougir le président (PS) du conseil général de Corrèze. «Je vais voter pour lui... sauf si Juppé se présente», avait lancé Chirac en parlant du candidat à la primaire socialiste.
Une facétie que n’a guère goûté son fidèle ex-secrétaire général de l’Elysée puis ancien ministre et Premier ministre. Lors de l’émission Elections 2012 (YouTube/CFJ/AFP) diffusée jeudi sur Internet, Villepin, candidat potentiel à la présidentielle, a répondu que son premier coup de fil, si jamais il était élu en 2012, irait à Jacques Chirac. Que lui dirait-il? «Mon cher Jacques, c’était gentil de soutenir François (Hollande) mais il y avait des amis plus proches...»
Alors qu’il doit croiser le fer avec le «favori» de Chirac, ce soir lors d’un débat organisé par Le Nouvel Obs et le think-tank Terra Nova, le président du petit parti République solidaire, en a rajouté une louche sur Twitter. Et l’ex-numéro un socialiste de répliquer à la boutade:
Source: Libération
Entre Villepin et Hollande, ça gazouille !
Certains ont cru à un gag, d'autres à un piratage. Alors qu'il file dans le train pour Strasbourg, où il est attendu pour un "débat républicain" avec son ex-camarade de promotion de l'ENA François Hollande, Dominique de Villepin tweete sur son compte officiel, vendredi après-midi : "Cher @fhollande, quelle est votre position sur le cannabis ? Je ne la trouve pas. Et sur l'Afghanistan ? Parlons en tout à l'heure." Une interpellation inhabituelle entre deux hommes politiques de cette dimension, qui cumulent, à eux deux, à peine plus de 350 tweets au compteur - ce qui n'est pas si mal pour un homme politique, mais peu pour un "twittos" assidu. D'autant qu'on imagine mal Hollande répondre en 140 caractères.
La veille, l'ancien Premier ministre avait déjà annoncé ce rendez-vous avec le candidat à la primaire socialiste, précisant, dans une formule reconnaissable : "Gageons que nous parlerons de tout, de la Corrèze au Zambèze." Et d'ajouter, deux heures plus tard : "Je vous retrouverai avec plaisir, vous, le plus chiraquien des socialistes, et moi, le plus gaulliste des chiraquiens". Une boutade à laquelle le favori à la primaire du PS, sans doute peu habitué à ce type d'échanges, n'a répondu que le lendemain, avec l'espoir de remettre chacun à sa place : "Cher @Villepin, c'est le plus socialiste des socialistes qui viendra rencontrer le plus chiraquien des chiraquiens ce soir à Strasbourg."
Sur Twitter, les villepinistes ou observateurs politiques ont paru interloqués par cet échange de piquantes amabilités et ont, à leur tour, gentiment moqué cet instant geek entre les deux responsables politiques sur le site de micro-blogging, comme ce tweet, signé @Cafe_in_ : "J'aime @Villepin, j'ai donc lancé l'opération Sauvons @Villepin du Tweet et proposé de le former. Affaire à suivre ! #Toussolidaires".
Du côté du service de communication de l'ex-Premier ministre, on se réjouit au contraire de cette initiative : "Je crois que c'est la première fois que ce type d'échanges se produit... ! C'est très intéressant..." L'intérêt médiatique, lui, ne fait aucun doute : et si deux ou trois tweets faisaient autant parler d'eux que de se prononcer en faveur du mariage homosexuel ou de la dépénalisation du cannabis... dans la même journée.
Source: Le Point
Dominique de Villepin interpelle François Hollande sur Twitter
«Cher @fhollande quelle est votre position sur le cannabis? Je ne la trouve pas. Et sur l’Afghanistan? Parlons en tout à l'heure». A quelques heures d’une conférence qui les réunira, ce vendredi soir à Strasbourg, Dominique de Villepin a pris l’initiative d’interpeller François Hollande sur Twitter.
L’apostrophe intervient au lendemain de la déclaration du président de République solidaire, qui prône une dépénalisation du cannabis et propose de punir d’une contravention sa consommation.
François Hollande n’a pas répondu à Dominique de Villepin sur Twitter. Du moins, pas sur les points soulevés par l’ex-Premier ministre mais sur une formule employée la veille, où il avait hérité du surnom de «plus chiraquien des socialiste». «Cher @Villepin, c'est le plus socialiste des socialistes qui viendra rencontrer le plus chiraquien des chiraquiens ce soir à Strasbourg!», a tweeté le candidat à la primaire du PS.
Source: 20 Minutes
La Rose et le Réséda…
Ce fut un buzz, aujourd’hui oublié, comme le sera dans quelques semaines la plaisanterie « corrézienne » de Jacques Chirac. Mais les deux épisodes, celui du 11 juin dernier et celui d’octobre 2010 dans l’émission de Guillaume Durand, « Face au Français », ont ceci de commun : un hommage appuyé à François Hollande venant d’une éminente personnalité de droite. Ce jour-là, Dominique de Villepin confiait qu’il avait pour l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste « de la sympathie, voire même de l’amitié ».
Sur le plateau de France 2, comme samedi dernier en Corrèze, Hollande reçut le compliment avec une certaine gêne, jugeant que ce n’était là que des taquineries entre gens de droite.
C’était passer un peu vite sur deux trajectoires qui n’ont rien de droites parallèles qui filent vers l’infini sans jamais se croiser…
Dominique de Villepin et François Hollande sont de la même promotion de l’ENA, la promotion Voltaire (1980). Celle, aussi, de Ségolène Royal. Il y a entre eux un homme : Jacques Chirac. Dominique de Villepin fut son secrétaire général à l’Élysée, son ministre des Affaires étrangères -l’homme de l’opposition à la guerre en Irak et du discours au Conseil de sécurité de l’ONU en mars 2003- et enfin son Premier ministre (2005-2007).
François Hollande fut l’adversaire de Chirac en Corrèze, pour la première fois aux législatives de 1981.Tous trois nourrissent aujourd’hui la même hostilité à l’égard de l’hôte de l’Élysée. Et le fossé politique qui sépare Hollande de Sarkozy n’est peut-être pas plus profond que celui creusé au fil des ans et des affaires entre les trois poids lourds de la droite républicaine. L’antisarkozysme, voilà ce qui les unit.
Comme si Hollande était le négatif de Villepin et inversement
Ce qui les sépare tient à leur itinéraire politique. Comme si Hollande était le négatif de Villepin et inversement. François Hollande s’est taillé un fief en Corrèze, patiemment, méthodiquement : député, puis maire de Tulle (fonction à laquelle il a renoncé après avoir été réélu brillamment et au premier tour en 2008), conseiller général et enfin président du conseil général de Corrèze.
Un socle, alors que Dominique de Villepin n’a jamais, à ce jour, remporté de scrutin sur son nom, aucun siège de parlementaire, pas même un mandat de conseiller général.
Renversez la perspective, et le jugement s’inverse : là où Dominique de Villepin peut se targuer de cinq années d’expérience gouvernementale, François Hollande, lui, est incapable d’aligner le moindre maroquin, il n’a jamais été ministre. Quand il aurait pu l’être, Lionel Jospin avait besoin de lui pour garder une maison socialiste bien turbulente.
La France n’est pas occupée et il ne s’agit pas d’entrer en résistance. Mais à les voir arriver à Strasbourg ce soir, à la fois si différents et partageant une même cible présidentielle, on ne peut s’empêcher de penser au poème d’Aragon : « La rose et le réséda »…
Source: Les Dernières Nouvelles d'Alsace
A l’invitation de la fondation Terra Nova et à l’occasion des Journées de Strasbourg "100 idées pour la France", François Hollande, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste et candidat à la primaire PS, et Dominique de Villepin, ancien Premier ministre et président de République solidaire, débattront le vendredi 17 juin, de 18h15 à 20h autour du thème "Comment réformer la France?"
Dominique de Villepin propose des idées en marge de celles de l’UMP. Sa mesure phare : un revenu citoyen, accessible à tous.
François Hollande, lui, s’inscrit dans le cadre du projet socialiste , se présente comme un "président normal" et propose "le changement": une réforme du pays en rupture avec les seize ans de présidence RPR puis UMP.
Alors entre réforme fiscale, réforme écologique, question du pouvoir d’achat, de la croissance ou de la décroissance… Comment doit-on réformer la France ?
Source: Toulouse7
vendredi 17 juin 2011
Face au tir croisé des critiques et face au buzz, je reprends ma plume
Face au tir croisé des critiques et face au buzz, je reprends ma plume. Sur ma prise de positions concernant l’ouverture du mariage civil aux personnes de même sexe, j’ai été accusé soit de conservatisme soit d’opportunisme : autant dire que je suis parvenu à un équilibre, soucieux du respect des principes et de la prise en compte du mouvement de la société.
Il ne s’agit pas pour moi de prendre position pour ou contre l’homosexualité. Ce débat là est tranché depuis longtemps maintenant. Il s’agit de savoir rester fidèle à mes principes républicains.
Les homosexuels sont des citoyens comme les autres. Ils sont égaux devant la loi.
Le mariage n’est plus aujourd’hui l’institution qu’elle a été, organisée exclusivement autour de la fondation d’une famille. Il suffit de voir le nombre de personnes âgées qui décident de convoler. Dès lors, refuser aux personnes de même sexe de voir reconnue leur vie de couple me paraîtrait discriminatoire. Voilà pourquoi je pense qu’aujourd’hui, il faut avancer vers l’ouverture dumariage civil aux couples de même sexe.
La famille connaît des transformations radicales. Elle a plus changé en une génération dans notre pays qu’en deux mille ans auparavant. La réalité, ce sont désormais des familles recomposées, des familles monoparentales choisies ou non, des familles homoparentales. Ne nous aveuglons pas sur les réalités au nom de modèles idéaux qui ne sont plus la règle. Cela ne signifie pas pour autant s’engouffrer dans la nouveauté parce qu’elle serait moderne. Cela signifie faire droit au réel. Rendre la réalité la plus vivable possible.
La nouvelle famille ne tourne ni autour du père, ni autour de la mère, ni autour de la maison. Elle s’articule désormais autour de l’enfant, de ses besoins affectifs, de son épanouissement. Ce doit être la seule ligne directrice des grands choix de société. C’est pourquoi je suis favorable à la création d‘un statut du beau-parent, pour consolider les familles homoparentales existantes en faveur de l’enfant.
Ouvrons les yeux et avançons ensemble. Faisons évoluer les mentalités en douceur vers plus de justice et plus de respect pour tous.
Blog Dominique de Villepin
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