Le président du Parti radical Jean-Louis Borloo voudrait "réfléchir à l'avenir du pays" avec Dominique de Villepin, déclare-t-il dans une interview au Parisien dimanche.
"On peut se parler, on se connaît et on s'estime. Il a une dimension internationale et son discours à l'Onu a marqué. On peut réfléchir ensemble à l'avenir du pays", explique Jean-Louis Borloo.
Dans l’entourage de Dominique de Villepin, l’appel du pied de Jean-Louis Borloo est bien accueilli. "Pas une surprise", selon Brigitte Girardin, proche de l’ancien Premier ministre, interrogée par le Journal du Dimanche.
"On peut se parler, on se connaît et on s'estime. Il a une dimension internationale et son discours à l'Onu a marqué. On peut réfléchir ensemble à l'avenir du pays", explique Jean-Louis Borloo.
Dans l’entourage de Dominique de Villepin, l’appel du pied de Jean-Louis Borloo est bien accueilli. "Pas une surprise", selon Brigitte Girardin, proche de l’ancien Premier ministre, interrogée par le Journal du Dimanche.
Le Journal du Dimanche: Jean-Louis Borloo dit dans le Parisien qu’il peut “réfléchir à l’avenir du pays” avec Dominique de Villepin, comment réagissez-vous?
Brigitte Girardin: Cette main tendue est une réponse à un premier signe de Dominique de Villepin. Ce n’est donc pas une surprise. Nous avons de très bonnes relations avec Jean-Louis Borloo. On est ouvert à tout le monde, à tous ceux qui se retrouvent dans notre projet. On veut sortir du jeu idéologique, droite-gauche, de la politique française. On se situe au dessus des partis. Sur la mesure phase de notre projet, le revenu citoyen, l’idée a été défendu par des économistes marxistes comme libéraux, c’est bien la preuve qu’on veut sortir du carcan droite-gauche.
Quels sont les points de convergences entre Borloo et Villepin ?
Ils ont gardé une très bonne relation depuis qu’ils étaient tous les deux dans le même gouvernement et se retrouvent sur certaines idées, certaines valeurs. J’ai souvent entendu dire à Dominique de Villepin que Jean-Louis Borloo était un des meilleurs ministres de son gouvernement. Ils ont une excellente relation et se parlent régulièrement.
Borloo qui se tourne vers Hulot, puis vers Villepin, … ce n’est pas gênant ?
Non, rien n’est gênant. Avec notre projet, on a pris de l’avance. On a déjà beaucoup de choses de prêtes. On peut se retrouver pour discuter sans problème à partir de notre projet citoyen. Si Borloo se tourne vers plusieurs camps, c’est son problème.
Des candidatures de Jean-Louis Borloo, Dominique de Villepin, François Bayrou, … est-ce que ça ne fait pas trop?
C’est encore tôt pour parler de cela. On n'est pas dans le temps des candidatures. On a d’abord envie de construire un projet. Pour les candidatures, on verra ça à l’automne. Nous avons d’abord notre prochain rassemblement le 19 juin, puis nous verrons plus tard pour une candidature à la présidentielle.
Journal du Dimanche
Brigitte Girardin: Cette main tendue est une réponse à un premier signe de Dominique de Villepin. Ce n’est donc pas une surprise. Nous avons de très bonnes relations avec Jean-Louis Borloo. On est ouvert à tout le monde, à tous ceux qui se retrouvent dans notre projet. On veut sortir du jeu idéologique, droite-gauche, de la politique française. On se situe au dessus des partis. Sur la mesure phase de notre projet, le revenu citoyen, l’idée a été défendu par des économistes marxistes comme libéraux, c’est bien la preuve qu’on veut sortir du carcan droite-gauche.
Quels sont les points de convergences entre Borloo et Villepin ?
Ils ont gardé une très bonne relation depuis qu’ils étaient tous les deux dans le même gouvernement et se retrouvent sur certaines idées, certaines valeurs. J’ai souvent entendu dire à Dominique de Villepin que Jean-Louis Borloo était un des meilleurs ministres de son gouvernement. Ils ont une excellente relation et se parlent régulièrement.
Borloo qui se tourne vers Hulot, puis vers Villepin, … ce n’est pas gênant ?
Non, rien n’est gênant. Avec notre projet, on a pris de l’avance. On a déjà beaucoup de choses de prêtes. On peut se retrouver pour discuter sans problème à partir de notre projet citoyen. Si Borloo se tourne vers plusieurs camps, c’est son problème.
Des candidatures de Jean-Louis Borloo, Dominique de Villepin, François Bayrou, … est-ce que ça ne fait pas trop?
C’est encore tôt pour parler de cela. On n'est pas dans le temps des candidatures. On a d’abord envie de construire un projet. Pour les candidatures, on verra ça à l’automne. Nous avons d’abord notre prochain rassemblement le 19 juin, puis nous verrons plus tard pour une candidature à la présidentielle.
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