Afin de restaurer son image abîmée et de révéler ce qu’il tient pour sa « vraie nature », Dominique de Villepin a décidé d’utiliser à fond l’arme du blog.
L’ancien Premier ministre veut prendre les choses en main et renforcer son lien direct avec les Français SIPA Malgré les quinze mois requis contre lui dans l’affaire Clearstream, Dominique de Villepin qui ne sera fixé sur son sort judiciaire que le 14 septembre prochain – continue sa route, et rêve plus que jamais de 2012.
Mais pour l’ancien Premier ministre, il l’admet, les temps sont devenus durs : les relais politiques se font plus rares, sa cote de popularité est nettement à la baisse et l’image qui est donnée de lui n’est pas à la hauteur de ses… espérances. Dans le film La Conquête, de Xavier Durringer, il est un peu ridicule, voire carrément éreinté.
Après avoir tendu ce week-end la main au très courtisé Jean-Louis Borloo, l’ancien Premier ministre veut donc prendre les choses en main et renforcer son lien direct avec les Français. Depuis la fin du procès Clearstream, Villepin s’est donc mis à tweeter, et à « nourrir » tous les jours son compte Facebook.
« Il n’est pas Néron »
Sur son blog www.dominiquedevillepin.fr., étrenné le 2 juin avec un message adressé au chef de l’Etat, l’ancien Premier ministre veut, dit-il, faire connaître ses priorités, et d’abord son vrai visage. « Il est décidé, confie l’un de ses proches, à manier la franchise, l’autodérision et l’ironie, ce qui est sa vraie nature. Car il n’est ni Néron (surnom que lui avait autrefois donné Bernadette Chirac, NDLR) ni le personnage excité du film La Conquête. » Ayant démarré avec deux messages par semaine, Villepin est déjà en train d’accélérer la cadence. « Le moment l’inspire », assure son entourage.
Ainsi vient-il d’écrire une longue tribune (« De l’aveuglement des voyeurs ») où il reproche à l’affaire Strauss-Kahn de dissimuler les « vrais » problèmes des Français. Avec le lyrisme emphatique qui, souvent, le caractérise, il s’indigne devant une « France qui trébuche, en laissant libre cours à la rumeur, au fantasme et au commentaire ». « Nous croyons, insistet-il, être spectateurs d’une tragédie pleine de morale, et nous ne sommes que des tricoteuses attendant que l’échafaud soit dressé.
Il y a là pour moi quelque chose d’écœurant. » L’ancien Premier ministre incrimine la classe politique tout entière, qui a pu donner « le sentiment que tout lui est permis et que tout peut être caché ». Et qui, aujourd’hui, le paie cash.
Par Pascale Tournier
L’ancien Premier ministre veut prendre les choses en main et renforcer son lien direct avec les Français SIPA Malgré les quinze mois requis contre lui dans l’affaire Clearstream, Dominique de Villepin qui ne sera fixé sur son sort judiciaire que le 14 septembre prochain – continue sa route, et rêve plus que jamais de 2012.
Mais pour l’ancien Premier ministre, il l’admet, les temps sont devenus durs : les relais politiques se font plus rares, sa cote de popularité est nettement à la baisse et l’image qui est donnée de lui n’est pas à la hauteur de ses… espérances. Dans le film La Conquête, de Xavier Durringer, il est un peu ridicule, voire carrément éreinté.
Après avoir tendu ce week-end la main au très courtisé Jean-Louis Borloo, l’ancien Premier ministre veut donc prendre les choses en main et renforcer son lien direct avec les Français. Depuis la fin du procès Clearstream, Villepin s’est donc mis à tweeter, et à « nourrir » tous les jours son compte Facebook.
« Il n’est pas Néron »
Sur son blog www.dominiquedevillepin.fr., étrenné le 2 juin avec un message adressé au chef de l’Etat, l’ancien Premier ministre veut, dit-il, faire connaître ses priorités, et d’abord son vrai visage. « Il est décidé, confie l’un de ses proches, à manier la franchise, l’autodérision et l’ironie, ce qui est sa vraie nature. Car il n’est ni Néron (surnom que lui avait autrefois donné Bernadette Chirac, NDLR) ni le personnage excité du film La Conquête. » Ayant démarré avec deux messages par semaine, Villepin est déjà en train d’accélérer la cadence. « Le moment l’inspire », assure son entourage.
Ainsi vient-il d’écrire une longue tribune (« De l’aveuglement des voyeurs ») où il reproche à l’affaire Strauss-Kahn de dissimuler les « vrais » problèmes des Français. Avec le lyrisme emphatique qui, souvent, le caractérise, il s’indigne devant une « France qui trébuche, en laissant libre cours à la rumeur, au fantasme et au commentaire ». « Nous croyons, insistet-il, être spectateurs d’une tragédie pleine de morale, et nous ne sommes que des tricoteuses attendant que l’échafaud soit dressé.
Il y a là pour moi quelque chose d’écœurant. » L’ancien Premier ministre incrimine la classe politique tout entière, qui a pu donner « le sentiment que tout lui est permis et que tout peut être caché ». Et qui, aujourd’hui, le paie cash.
Par Pascale Tournier
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