Les députés UMP proches de Dominique de Villepin ont rejeté lundi les propositions de Laurent Wauquiez sur les contreparties au versement du RSA, estimant que l'ancien Premier ministre avait, lui, un projet "socialement novateur" avec son Revenu citoyen.
"Aujourd'hui, il y a clairement un problème de lisibilité de notre protection sociale avec la constitution, au fil des ans, d'un millefeuille d'allocations diverses et variées incompréhensible, dans lequel on peut s'imaginer que certains sachent en tirer profit mieux que d'autres. Il faut y mettre fin", ont réagi auprès de l'AFP Marc Bernier, Jean-Pierre Grand et Jacques Le Guen.
"Aujourd'hui, il y a clairement un problème de lisibilité de notre protection sociale avec la constitution, au fil des ans, d'un millefeuille d'allocations diverses et variées incompréhensible, dans lequel on peut s'imaginer que certains sachent en tirer profit mieux que d'autres. Il faut y mettre fin", ont réagi auprès de l'AFP Marc Bernier, Jean-Pierre Grand et Jacques Le Guen.
D'où la proposition de M. de Villepin d'instaurer "le Revenu citoyen de 850 euros par mois pour tous les Français sans ressources, avec, ce qui est nouveau, la contrepartie d'un engagement au service de l'intérêt général".
"A l'inverse de la proposition de Laurent Wauquiez, le Revenu citoyen est d'autant plus socialement novateur qu'il est élargi aux travailleurs ayant un revenu inférieur à 1.500 euros net par mois", ajoutent-ils.
"Il est normal que l'Etat vienne en aide aux personnes aujourd'hui sans ressources, mais il est indispensable que la solidarité nationale soit aussi dirigée vers les travailleurs pauvres et les salariés les plus modestes", soulignent les trois députés qui déposeront, "d'ici fin mai", une proposition de loi sur la création du Revenu citoyen.
Le ministre des Affaires Européennes "improvise aujourd'hui trois propositions sur le RSA, qui ne font que renforcer la stigmatisation à l'égard des personnes recevant des aides de l'Etat et diviser la société entre les travailleurs et les assistés", souligne dans un communiqué République solidaire, le parti de M. de Villepin.
"La réponse qu'il apporte n'est ni juste, ni efficace. Dire qu'il faut plafonner les aides sociales, c'est dire crument qu'il faut baisser les minima sociaux", qui sont "faibles dans la comparaison européenne". Et "dire qu'il faut une obligation de 5 ou 10 heures de travail obligatoire, c'est faire du travail une punition de l'oisiveté, pas une chance d'insertion", conclut RS.
Source: Agence France Presse
Communiqué de République Solidaire suite aux propositions du ministre des Affaires Européennes
Le ministre des Affaires Européennes semble avoir pris conscience du débat nécessaire sur les minima sociaux qu’a contribué à lancer notre projet de revenu citoyen. Cependant il improvise aujourd’hui trois propositions sur le RSA, qui ne font que renforcer la stigmatisation à l’égard des personnes recevant des aides de l’Etat et diviser la société entre les travailleurs et les assistés.
La réponse qu’il apporte n’est ni juste, ni efficace.
Dire qu’il faut plafonner les aides sociales, c’est dire crûment qu’il faut baisser les minima sociaux. Il faut rappeler que ces minima sont faibles dans la comparaison européenne et qu’on ne vit pas bien à deux avec un RSA couple et des allocations logement. C’est à peine si on a de quoi survivre. Dire qu’il faut une obligation de 5 ou 10 heures de travail obligatoire, c’est faire du travail une punition de l’oisiveté, pas une chance d’insertion.
La philosophie du Revenu Citoyen proposé par Dominique de VILLEPIN et République Solidaire est à l’opposé de telles mesures, car il s’agit de rompre avec une logique d’assistanat et non de mettre en accusation ceux qui sont assistés :
Il s’agit de rompre avec l’assistanat en tendant la main à ceux qui sont prêts à choisir volontairement une activité au service du bien commun dans le cadre du Service Citoyen. En contrepartie de cet engagement ils recevraient un Revenu Citoyen permettant une vie digne, 850 euros par mois. Pour ceux qui refuseraient un tel engagement, ils demeureraient dans le cadre d’une allocation sociale.
Il s’agit de rompre avec l’assistanat en unifiant l’ensemble des allocations en un dispositif unique. Aujourd’hui, il y a clairement un problème de lisibilité de notre protection sociale avec la constitution, au fil des ans, d’un mille-feuille d’allocations diverses et variées incompréhensible dans lequel on peut s’imaginer que certains sachent en tirer profit mieux que d’autres. Il faut y mettre fin.
Il s’agit de rompre avec l’assistanat en récompensant le choix du travail. Ce Revenu Citoyen est d’autant plus novateur qu’il est élargi aux travailleurs ayant un revenu inférieur à 1500 euros nets par mois. Nous voulons valoriser le travail des salariés les plus modestes dans un souci de justice et d’incitation au travail. Ainsi une personne au SMIC toucherait un complément de 130 euros par mois, soit une augmentation nette de 12%. Il est normal que l’Etat vienne en aide aux personnes aujourd’hui sans ressources, mais il est indispensable que la solidarité nationale soit aussi dirigée vers les salariés les plus modestes qui ont de plus en plus de mal à faire face aux dépenses courantes de leur famille.
Le problème n’est pas aussi simple que ce qu’il pense et nous attendons des responsables politiques qu’ils apportent des solutions claires, globales et visionnaires à des situations complexes.
Les effets d’annonce sans fondements (rappelons nous la prime de 1000€ pour les travailleurs déjà les mieux lotis), ne peuvent que donner le sentiment que le gouvernement perd pied face aux défis du chômage, de l’exclusion et du pouvoir d’achat. Sortir de ce genre de polémique simpliste et stigmatisante suppose aujourd’hui qu’un vrai débat républicain puisse se tenir dans la sérénité, sur le terrain des idées et de la volonté de changement. Un débat au cours duquel nous voulons apporter une réponse aux difficultés de notre pays par un projet citoyen novateur.
Source: République Solidaire
"A l'inverse de la proposition de Laurent Wauquiez, le Revenu citoyen est d'autant plus socialement novateur qu'il est élargi aux travailleurs ayant un revenu inférieur à 1.500 euros net par mois", ajoutent-ils.
"Il est normal que l'Etat vienne en aide aux personnes aujourd'hui sans ressources, mais il est indispensable que la solidarité nationale soit aussi dirigée vers les travailleurs pauvres et les salariés les plus modestes", soulignent les trois députés qui déposeront, "d'ici fin mai", une proposition de loi sur la création du Revenu citoyen.
Le ministre des Affaires Européennes "improvise aujourd'hui trois propositions sur le RSA, qui ne font que renforcer la stigmatisation à l'égard des personnes recevant des aides de l'Etat et diviser la société entre les travailleurs et les assistés", souligne dans un communiqué République solidaire, le parti de M. de Villepin.
"La réponse qu'il apporte n'est ni juste, ni efficace. Dire qu'il faut plafonner les aides sociales, c'est dire crument qu'il faut baisser les minima sociaux", qui sont "faibles dans la comparaison européenne". Et "dire qu'il faut une obligation de 5 ou 10 heures de travail obligatoire, c'est faire du travail une punition de l'oisiveté, pas une chance d'insertion", conclut RS.
Source: Agence France Presse
Communiqué de République Solidaire suite aux propositions du ministre des Affaires Européennes
Le ministre des Affaires Européennes semble avoir pris conscience du débat nécessaire sur les minima sociaux qu’a contribué à lancer notre projet de revenu citoyen. Cependant il improvise aujourd’hui trois propositions sur le RSA, qui ne font que renforcer la stigmatisation à l’égard des personnes recevant des aides de l’Etat et diviser la société entre les travailleurs et les assistés.
La réponse qu’il apporte n’est ni juste, ni efficace.
Dire qu’il faut plafonner les aides sociales, c’est dire crûment qu’il faut baisser les minima sociaux. Il faut rappeler que ces minima sont faibles dans la comparaison européenne et qu’on ne vit pas bien à deux avec un RSA couple et des allocations logement. C’est à peine si on a de quoi survivre. Dire qu’il faut une obligation de 5 ou 10 heures de travail obligatoire, c’est faire du travail une punition de l’oisiveté, pas une chance d’insertion.
La philosophie du Revenu Citoyen proposé par Dominique de VILLEPIN et République Solidaire est à l’opposé de telles mesures, car il s’agit de rompre avec une logique d’assistanat et non de mettre en accusation ceux qui sont assistés :
Il s’agit de rompre avec l’assistanat en tendant la main à ceux qui sont prêts à choisir volontairement une activité au service du bien commun dans le cadre du Service Citoyen. En contrepartie de cet engagement ils recevraient un Revenu Citoyen permettant une vie digne, 850 euros par mois. Pour ceux qui refuseraient un tel engagement, ils demeureraient dans le cadre d’une allocation sociale.
Il s’agit de rompre avec l’assistanat en unifiant l’ensemble des allocations en un dispositif unique. Aujourd’hui, il y a clairement un problème de lisibilité de notre protection sociale avec la constitution, au fil des ans, d’un mille-feuille d’allocations diverses et variées incompréhensible dans lequel on peut s’imaginer que certains sachent en tirer profit mieux que d’autres. Il faut y mettre fin.
Il s’agit de rompre avec l’assistanat en récompensant le choix du travail. Ce Revenu Citoyen est d’autant plus novateur qu’il est élargi aux travailleurs ayant un revenu inférieur à 1500 euros nets par mois. Nous voulons valoriser le travail des salariés les plus modestes dans un souci de justice et d’incitation au travail. Ainsi une personne au SMIC toucherait un complément de 130 euros par mois, soit une augmentation nette de 12%. Il est normal que l’Etat vienne en aide aux personnes aujourd’hui sans ressources, mais il est indispensable que la solidarité nationale soit aussi dirigée vers les salariés les plus modestes qui ont de plus en plus de mal à faire face aux dépenses courantes de leur famille.
Le problème n’est pas aussi simple que ce qu’il pense et nous attendons des responsables politiques qu’ils apportent des solutions claires, globales et visionnaires à des situations complexes.
Les effets d’annonce sans fondements (rappelons nous la prime de 1000€ pour les travailleurs déjà les mieux lotis), ne peuvent que donner le sentiment que le gouvernement perd pied face aux défis du chômage, de l’exclusion et du pouvoir d’achat. Sortir de ce genre de polémique simpliste et stigmatisante suppose aujourd’hui qu’un vrai débat républicain puisse se tenir dans la sérénité, sur le terrain des idées et de la volonté de changement. Un débat au cours duquel nous voulons apporter une réponse aux difficultés de notre pays par un projet citoyen novateur.
Source: République Solidaire
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