Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

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Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

jeudi 12 mai 2011

Rondot témoigne en faveur de Villepin au procès Clearstream

Un témoin clé, le général Philippe Rondot, a déposé mercredi en faveur de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin au procès en appel d'une manipulation menée en 2004 avec de faux fichiers de la société Clearstream où figurait notamment le nom de Nicolas Sarkozy.

Le procès de cette intrigue aux multiples rebondissements se déroule sur fond d'enjeux politiques, Dominique de Villepin, relaxé en première instance en 2010, envisageant de se présenter à l'élection présidentielle de 2012 contre Nicolas Sarkozy.

Philippe Rondot, 74 ans, est le pivot de l'affaire et du dossier judiciaire. Il a enquêté en 2003 et 2004 sur les listings, à la demande notamment de Dominique de Villepin. Les carnets de note du militaire où il a consigné toutes les réunions, saisis pendant l'enquête, servent de guide aux juges.

Ce général, à l'origine notamment de l'arrestation d'Ilich Ramirez Sanchez dit "Carlos" en 1994 au Soudan, a assuré à la barre de la cour d'appel de Paris que Dominique de Villepin n'avait pas comploté contre Nicolas Sarkozy.

"A aucun moment, avec Dominique de Villepin, nous n'avons parlé de Nicolas Sarkozy et de son compte", a-t-il dit. Selon l'accusation qui a fait appel de sa relaxe, Dominique de Villepin s'est servi de la fausse mention d'un compte bancaire occulte détenu par Nicolas Sarkozy pour le discréditer.

Mais pour le général Rondot, Dominique de Villepin était de bonne foi, car il pensait que les listings pouvaient être vrais, ce qui écarte l'accusation de "complicité de dénonciation calomnieuse".

LAHOUD "À LA SOURCE"
Il est même possible selon Philippe Rondot que, lors de la réunion de janvier 2004 au ministère des Affaires étrangères qui a lancé l'affaire des listings, Dominique de Villepin n'ait pas même entendu le nom de Nicolas Sarkozy.

Il a pourtant bien été prononcé car sur les carnets Rondot, on lit "enjeu politique Nicolas Sarkozy, fixation sur Nicolas Sarkozy, compte couplé, à vérifier".

"Je ne suis pas sûr que M. de Villepin ait pu entendre, car sans quitter la pièce, il allait souvent à son téléphone", a dit le général. Pour lui, l'ancien-vice président d'EADS EADS Jean-Louis Gergorin, qui avait fait connaitre les listings à Dominique de Villepin, était aussi de bonne foi.

Est donc en cause, aux yeux du militaire, l'autre prévenu Imad Lahoud, la "source" de Jean-Louis Gergorin. A ses yeux, Imad Lahoud n'était pas "la source mais à la source" des listings, c'est-à-dire l'auteur de la falsification.

Pourquoi, dans ce cas, ne pas avoir dénoncé cet homme avec lequel il travaillait à la justice ? a demandé la cour au général. C'est parce que les services secrets ont l'habitude de traiter avec des informateurs qui peuvent s'avérer douteux.

"Nous ne sommes pas, dans les services (secrets), une bende de voyoux rompus aux coups tordus qui peuvent avoir lieu dans le monde politique. Nous ne sommes pas des dénonciateurs", a dit Philippe Rondot.

Le procès se poursuit jusqu'au 26 mai. L'arrêt sera mis en délibéré jusqu'à l'automne. (Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal)

(Reuters)


PARIS  — Dominique de Villepin, qui jusqu'à présent contestait les notes prises par le général Philippe Rondot dans le cadre de l'affaire Clearstream, s'est dit mercredi, devant la cour d'appel de Paris, "d'accord à 100%" avec le militaire.

"Je ne suis pas d'accord à 99% mais à 100% avec ce qui est écrit" dans les verbatims du
général et avec "l'essentiel de ce qu'a dit le général Rondot" mercredi à l'audience, a déclaré l'ancien Premier ministre, en multipliant les sourires au témoin-vedette.

Quelques minutes plus tôt, le général avait raconté comment s'était déroulée la réunion du 9 janvier 2004 au Quai d'Orsay, en présence de  Dominique de Villepin et de son coprévenu Jean-Louis Gergorin.

Alors qu'il enquête depuis plusieurs mois sur les listings Clearstream pour le ministère de la Défense, le militaire reçoit alors l'instruction de Dominique de Villepin d'enquêter également pour son compte. Alors que le général Rondot affirme que le ministre s'est recommandé d'une instruction du président Jacques Chirac, Dominique de Villepin dément cette version.

Comme l'a dit le général Rondot, "cette réunion n'a pas été une réunion de conspirateurs", a indiqué M. de Villepin. Et "qu'ici ou là, nous ayons des interprétations différentes, un ressenti différent, je dirais que ce sont des événements secondaires au regard de l'essentiel".

Si la stratégie de Dominique de Villepin consistait mercredi à acquiescer aux propos du militaire, dans les faits, les divergences persistaient. Ainsi, M. de Villepin "conteste la direction des instructions". Selon lui, les directives que lui a données Jacques Chirac concernaient la moralisation de la vie publique internationale.

Certes, reconnaît M. Rondot, "il n'y avait pas d'instructions précises disant +Continuez votre enquête + ou + Ciblez un tel ou un tel +", mais pour le militaire, il n'y a pas de doute, l'instruction présidentielle se "rattache aux investigations" qu'il mène déjà sur les listings Clearstream pour le ministère de la Défense.

Les carnets du général Rondot sont au cœur de l'affaire Clearstream, vaste dénonciation calomnieuse au cours de laquelle des noms de personnalités, dont celui de Nicolas Sarkozy, ont été ajoutés dans des listings de la chambre de compensation luxembourgeoise, afin de faire croire qu'ils trempaient dans de sombres affaires mafieuses.

AFP

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