1) Non, ce n’est pas une mesure d’assistanat
  • C’est au contraire une mesure en rupture avec la logique des aides au coup par coup (une pour le logement, une pour la rentrée scolaire, une pour les transports …plus d’une dizaine…) qui seront remplacées par un revenu unique de 850€ rendant sa dignité à chacun, alors que les dispositifs actuels sont souvent perçus comme de l’assistanat humiliant.
  • C’est une mesure responsabilisant la personne qui s’engage dans une action citoyenne, dans le cadre du service citoyen, par exemple. En cas de refus de cet engagement fondé sur le volontariat, la personne restera dans le dispositif actuel des allocations sociales.
  • C’est une mesure qui répond à une logique de dynamisme économique, grâce à l’amélioration de la formation des jeunes et à l’encouragement à créer des micro- entreprises ou des entreprises solidaires. En effet, la moitié des étudiants qui doivent travailler pour financer leurs études et leur logement ont des résultats très inférieurs aux autres ; le revenu citoyen permettra alors de corriger cette situation puisqu’il sera fléché pour les jeunes vers les dépenses de formation et d’autonomie (logement, permis de conduire, frais de formation et d’inscription pour des études). Il permettra aussi de favoriser la création d’entreprises car il pourra être versé sous forme d’avance d’une ou plusieurs années pour constituer un capital initial d’entreprise.
2) Non, ce revenu n’incite pas à l’oisiveté
  • Personne ne pourra toucher ce revenu sans exercer d’activité. Cela ne veut pas dire qu’il faut obligatoirement exercer une activité économique car un être humain a aussi une utilité sociale (bénévolat dans les associations reconnues d’utilité publique, par exemple).
  • C’est au contraire une incitation à travailler car ce revenu est perçu de façon fractionnée et cumulable pour les personnes dont les revenus du travail sont inférieurs à 1500€. Cette dégressivité est conçue de telle sorte qu’il est toujours plus avantageux de travailler.
  • 850€, cela ne permet pas de vivre mais de survivre, c’est le minimum vital pour préserver sa dignité et c’est très souvent la condition préalable pour exercer une activité ou un travail.
3) Non, il n’est pas versé sans contreparties
  • La première exigence, c’est d’accomplir son devoir de citoyen Français majeur : s’inscrire sur les listes électorales et voter (reconnaissance du vote blanc).
  • La deuxième contrepartie, c’est de s’engager pour ceux qui n’ont pas ou plus d’activité professionnelle, dans une mission d’intérêt général, par exemple dans le cadre du service citoyen, obligatoire pour les jeunes mais ouvert à tous les âges de la vie.
  • Enfin, c’est de payer l’impôt citoyen, car tout citoyen Français doit payer l’impôt, même de façon symbolique pour les plus démunis.
4) Non, ce n’est pas une mesure irresponsable
  • C’est une mesure qui a été préconisée par des économistes respectés de droite comme de gauche, libéraux comme marxistes, et qui est donc dépourvue de toute approche idéologique en se fondant sur les valeurs de liberté, égalité et fraternité de notre République.
  • C’est une démarche de confiance et de responsabilité qui part de l’idée que l’immense majorité d’entre nous souhaite trouver la meilleure utilité sociale à son énergie. C’est un choix de société où chacun peut trouver sa place.
  • C’est une approche qui retient l’attention de nombreux partis politiques européens, y compris libéraux, et qui commence à être mise en œuvre dans d’autres pays (Brésil, Alaska)
5) Non, ce n’est pas un gouffre financier
  • Ce revenu est financé aux 2/3 par la réaffectation de ressources existantes, notamment les minimas sociaux et les multiples aides aujourd’hui éparpillées. Il est source d’importantes économies de coûts de gestion « du mille-feuilles » actuel des aides sociales.
  • Le coût effectif de la mesure (30Milliards d’€) est l’équivalent d’1/20ème des dépenses actuelles de protection sociale, de moins de 2 points de PIB, de l’ensemble des cadeaux fiscaux accordés depuis le début de ce quinquennat. Il se finance par l’augmentation de la progressivité de l’impôt sur le revenu pesant sur les 3% de Français aux revenus les plus élevés, une taxation plus équitable des revenus du capital par rapport à ceux du travail et par un taux de croissance envisagée de 2,5% (taux retenu également par les autres partis).
  • Le revenu citoyen ne peut pas déraper comme le SMIC ou les minimas sociaux parce qu’il ne peut augmenter plus vite que le revenu médian auquel il est fixé et qui varie selon l’évolution globale de notre économie.
S : République Solidaire