Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin

Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

jeudi 26 mai 2011

Onzième journée Dernière journée du procès en appel de l'affaire Clearstream.





Jeudi 14 heures: Le dernier jour du procès clearstream en appel
Après quatre semaines d'un procès auquel il a assisté de bout en bout, Dominique de Villepin va devoir attendre l'automne pour savoir si la cour d'appel confirme sa relaxe dans l'affaire Clearstream, un arrêt crucial pour son avenir politique.


Si l'atmosphère a gagné en sérénité depuis la première instance, avec le désistement de Nicolas Sarkozy, le grand rival de Dominique de Villepin, la vérité, elle, n'a pas profité du temps écoulé.
Jeudi, de nombreuses zones d'ombre subsistaient: est-ce Imad Lahoud qui a falsifié les listings et manipulé Jean-Louis Gergorin, aveuglé par son obsession du complot? Ou est-ce l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin qui a berné tout le monde et tyrannisé le pauvre mathématicien?


Quant au prévenu-vedette, Dominique de Villepin, aurait-il pu stopper la calomnie qui a consisté à ajouter des noms, dont celui de Nicolas Sarkozy, sur des listings bancaires afin de les discréditer?
Pour le parquet général, qui lui reproche "une complicité par abstention", la réponse est clairement oui. L'accusation a bénéficié de l'attitude déterminée du général Philippe Rondot, qui a enquêté sur l'affaire en 2003 et 2004.


Vacillant en première instance, le militaire a gagné en assurance, faisant savoir à la cour qu'il n'avait guère goûté d'être ridiculisé. On ne plaisante pas avec l'honneur d'un général. Cet aplomb retrouvé pourrait peser lourd.
Toutefois, la condamnation de Dominique de Villepin est loin d'être acquise car la "complicité par abstention" n'est qu'un concept juridique que la cour d'appel a toute liberté de retoquer. Pour ses avocats, il est impossible de condamner un homme pour n'avoir "pas fait" quelque chose.


D'autant que Dominique de Villepin n'était pas le seul qui aurait pu stopper le train fou de la calomnie. Les débats ont de nouveau démontré la passivité de l'ex-ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie.
Nicolas Sarkozy lui-même, a fait remarquer la défense, aurait pu freiner la machine, car il était le mieux placé pour savoir que les listings étaient faux, puisqu'il n'avait pas de compte en Italie.
Absent du banc des parties civiles, le chef de l'Etat fut omniprésent, Dominique de Villepin accusant régulièrement son rival d'être la seule cause de ses tourments judiciaires.


Les audiences n'ont toutefois pas apporté de grande révélation, si ce n'est peut-être la formation d'une alliance contre Imad Lahoud entre Jean-Louis Gergorin et Dominique de Villepin.


Si Jean-Louis Gergorin était de bonne foi, cela impliquerait que Dominique de Villepin, son ami depuis plus de vingt ans, a lui aussi pu croire à la véracité des listings. La relaxe de l'un entraîne automatiquement celle de l'autre.
Reste Imad Lahoud qui, sous ses airs d'enfant sage, a continué à égrener les versions. Pas sûr que la cour sera aussi bon public que les élèves venus à l'audience soutenir leur prof de maths.


Le parquet général a requis contre celui qu'il a qualifié de "menteur" 15 mois ferme, soit plus que les 12 mois ferme demandés contre Jean-Louis Gergorin qui aurait pourtant été "le seul instigateur".
Dominique de Villepin n'a pas échappé à la vindicte du ministère public, qui a requis contre lui 15 mois avec sursis, soit un peu moins que les 18 mois avec sursis et 45.000 euros d'amende sollicités en première instance.


Quelle qu'elle soit, une peine serait insupportable pour le fondateur de République solidaire, qui ne cache plus ses ambitions présidentielles face à celui qui un jour a menacé de pendre à "un croc de boucher" les auteurs du complot le visant.


S : Agence France Presse



Jeudi 9 heures: Clearstream: Villepin et l’impromptu de la place Dauphine
A l'heure du déjeuner, les restaurants de la place Dauphine sont une réserve d'avocats. Il n'est pas rare d'y voir deux parties adverses partager le même bout de trottoir à quelques tables de distance avant de retourner s'affronter à l'audience.

Mercredi 25 mai, Mes Eric Dupond-Morettti et Thierry Herzog sont déjà installés en compagnie de leur confrère Patrick Maisonneuve et d'une poignée de confrères, lorsqu'ils voient arriver Dominique de Villepin. L'ancien premier ministre est accompagné de ses avocats, Mes Luc Brossolet et Olivier d'Antin qui, avec avec Me Olivier Metzner, viennent de plaider sa relaxe dans l'affaire Clearstream.

Dominique de Villepin s'approche et salue Eric Dupond-Moretti, qu'il avait rencontré à Matignon après l'affaire d'Outreau, tandis que Thierry Herzog, l'avocat et ami de Nicolas Sarkozy, plonge aussitôt dans l'écoute affairée de la messagerie de son portable.

C'est peu dire que les deux hommes ne s'apprécient pas depuis le premier procès Clearstream où Me Herzog, qui représentait le président de la République, avait accablé Dominique de Villepin.
Me Dupond-Moretti, après les politesses d'usage:
- Vous vivez une épreuve, Monsieur le premier ministre...
- Non, Maître, en politique, on appelle cela un retour sur investissement.
Dominique de Villepin fait mine de s'éloigner puis se retourne brusquement et darde son regard sur l'avocat de Nicolas Sarkozy.

- Je ne peux tout de même pas entrer sans saluer Me Herzog.
Il sourit avec dureté.
- Bonjour, Maître.
Thierry Herzog se lève.
- Bonjour, Monsieur le premier ministre.
D'une voix forte, pour que tout le monde entende, Dominique de Villepin lance alors à l'adresse de son rival:
- Vous ne savez pas à quel point vous m'avez rendu service. Pendant des années, Nicolas Sarkozy a raconté une histoire. Mais un jour, vous verrez...

L'ancien premier ministre s'interrompt, fixe encore Me Herzog et répète avant de tourner les talons :
-Vous m'avez vraiment rendu service. Bonne journée, Me Herzog.

S : (Le Monde)

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