Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin

Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

samedi 30 avril 2011

Dominique de Villepin pour une refondation de la construction européenne !



Fin des propositions de Dominique de Villepin pour une refondation de la République: la refondation de la construction européenne.
Une refondation européenne pour refaire de l’Europe un levier efficace de l’action
Il faut un Haut Conseil franco-allemand qui a vocation à créer une large solidarité de fait entre les deux pays à travers :
  • Des instruments institutionnels comme un Secrétariat d’Etat franco-allemand commun avec administration intégrée.
  • Un Conseil des Ministres commun mensuel et une Conférence des régions et Länder régulière.
  • Des politiques de convergence concrètes en matière fiscale, sociale, environnementale.
Il faut en même temps une Union Pour la Méditerranée refondée, permettant des coopérations plus étroites en fonction de critères de convergence démocratique née du Printemps Arabe.
  • Associant les Etats du Nord et du Sud de la Méditerranée partageant un engagement démocratique fort.
  • S’appuyant sur des politiques de coopération concrètes (politiques universitaires, environnementales).
  • Préfigurant un futur Pôle paneuropéen de stabilité, de démocratie et de prospérité.
Faire de l’Europe une coopérative pour affronter les grands défis
  • Des eurobligations pour financer les grands projets notamment dans le cadre d’un Fonds Européen de l’Innovation.
  • Une politique énergétique commune.
  • Des règles de réciprocité claires face aux autres grandes puissances commerciales et la possibilité de tarifs extérieurs communs mobiles pour compenser les déséquilibres de normes sociales et environnementales.
Des garanties démocratiques pour les citoyens européens
  • La proposition d’élire le président du Conseil Européen au suffrage universel direct.


Source: République Solidaire

vendredi 29 avril 2011

Dominique de Villepin à propos de l'attentat de Marrakech !



Face à la violence aveugle de l’attentat qui a frappé aujourd’hui Marrakech et le Maroc, je veux condamner fermement cet acte criminel et exprimer ma compassion et ma solidarité à toutes les familles de victimes, au peuple marocain et aux proches des Français décédés dans cet attentat. J’ai la conviction que l’éveil démocratique des peuples arabes est un profond mouvement qui ne pourra pas être remis en cause ni freiné par la volonté et les menées de quelque organisation terroriste que ce soit. C’est vrai particulièrement pour le Maroc qui a choisi la voie de l’ouverture et de la réforme institutionnelle en réponse aux aspirations du peuple marocain.


Dominique de Villepin

Président de République Solidaire

mercredi 27 avril 2011

Dominique de Villepin pour une refondation de l'autorité de l'Etat !



Deuxième partie des propositions de Dominique de Villepin pour une refondation de la République: la refondation de l'autorité de l'Etat en matière de sécurité et d'exécution des peines.

Une refondation de l’autorité de l’Etat


Restaurer cette autorité de l’Etat que tous ressentent perdue. Cela passe par un respect des sanctions et une plus grande cohérence de la chaîne pénale :
  • Aujourd’hui, un grand nombre de peines restent inexécutées, notamment l’emprisonnement de moins de deux ans. L’exécution des décisions et des peines, notamment à travers l’augmentation de l’offre de peines alternatives pour les courtes peines, doit donc être garantie.
  • La réponse à toutes les incivilités, au moyen d’une médiation de proximité ou de juges de paix, avec une graduation de la sanction.
C’est également assurer la tranquillité publique. Il faut pour cela nouer avec les citoyens une nouvelle relation, qui ne soit ni la militarisation de l’action policière véhiculée par la droite, ni le malaise de la gauche.
  • Il faut un partage des tâches clair entre une police nationale, d’Etat, assurant les missions de répression judiciaire et de maintien de l’ordre et une police municipale complètement réorganisée, avec un recrutement national sur concours et une harmonisation des effectifs policiers entre villes riches et villes pauvres. Des séances de compte-rendu de l’action policière à l’échelon local, se tiendront en partenariat avec les autorités municipales ou métropolitaines.
  • Il faut une police présente sur tout le territoire, sept jours sur sept, nuit et jour. Cela passe par l’établissement dans chaque quartier difficile d’une permanence de police, notamment dans le cadre d’une maison des services publics associant différents services de l’Etat et des collectivités territoriales. Ces effectifs dépendront du commissariat le plus proche et resteront en contact permanent avec lui. Les locaux seront mis à disposition par les municipalités. Tous les moyens techniques et humains doivent être employés, comme la vidéosurveillance.
L’enjeu aujourd’hui, c’est de répondre à toutes les formes de délinquance au bon niveau.
  • Cela passe par la constitution d’une chaîne d’intervention, depuis des Groupements d’Intervention Européens, jusqu’aux Groupements d’Intervention Régionaux en passant par un Groupement d’Intervention National interservices, afin de mener une lutte acharnée contre le grand banditisme et les mafias.
  • Il faut fixer des priorités claires à l’action de la police en ciblant la délinquance générale qui est la plus pénible au quotidien. Le travail est pollué aujourd’hui par des activités inefficaces – les procédures pour possession limitée de haschich, le traitement des arrestations d’immigrés illégaux. L’essentiel du travail de la police doit pouvoir se tourner vers la délinquance générale qui est source d’inquiétude.


Source: République Solidaire

Dominique de Villepin pour une refondation de la justice et de la presse !



Suite des propositions de Dominique de Villepin pour une refondation de la République: la refondation de la justice, la garantie de l'indépendance des médias et la liberté d’information.

Une refondation de la justice


Il s’agit également de refonder le pouvoir judiciaire autour de trois demandes :

La proximité
  • Elle doit être plus proche dans les attentes. Une simplification des juridictions est nécessaire en rapprochant et unifiant juridiction administrative et judiciaire.
  • Elle doit être plus proche dans l’espace. L’ensemble des affaires les plus simples qui engorgent les tribunaux correctionnels et de grande instance doivent être remises à un traitement de proximité dans le cadre d’une justice de paix, partout sur le territoire et notamment à l’échelle d’un quartier sensible ou d’un bourg rural.
  • L’éducation juridique au collège et au lycée et l’effort de clarification du langage judiciaire lorsqu’il s’adresse aux justiciables doivent permettre une meilleure compréhension de la justice.
La responsabilité
  • Responsabilité du citoyen, en développant la médiation, la conciliation, l’arbitrage et en faisant du tribunal le dernier recours après une phase pré-contentieuse obligatoire.
  • Responsabilité de la chaîne pénale, en renforçant la continuité, notamment par le placement de la police judiciaire dans la continuité judiciaire, sous l’autorité de la justice, de même qu’en renforçant les services d’insertion et de probation.
La sérénité
  • En mettant en œuvre une pause législative en matière pénale.
  • En formant mieux les personnels judicIaires à travers la transformation de l’ENM en une grande école des professions judiciaires. Juger, c’est une affaire d’expérience, de parcours humain, pas seulement de compétences techniques. Il faut une entrée plus tardive après des études de juriste, à l’image de la spécialisation des médecins dans le cadre de l’internat. De même, il faut développer les passerelles avec les autres professions de justice.

Une refondation de la presse et des médias


La première nécessité est de garantir l’indépendance des médias et la liberté d’information.
  • Une loi pour garantir la liberté des médias en interdisant tout contrôle d’un média par un groupe industriel dépendant de la commande ou de la régulation publiques et en renforçant la protection des sources.
  • En matière d’égalité des citoyens devant l’information publique, il faut une loi sur le libre accès à l’information.
  • Le service public audiovisuel doit recevoir des garanties d’indépendance par l’investiture du président de France Télévisions sur proposition du CSA, soumis à un vote aux 3/5e du Parlement.
  • Une Charte des Droits et Devoirs des journalistes et citoyens doit trouver la juste régulation de l’expression publique.
Deuxième nécessité, il faut garantir la pérennité des vecteurs d’information dans le cadre de leurs missions de service public d’information.
  • Les aides directes à la presse devront être supprimées graduellement en ne les accordant que dans le cadre d’un projet pluriannuel viable.
  • Ces aides doivent être transformées en une baisse de la TVA pesant sur les médias de la presse d’information générale.


Source: République Solidaire

mardi 26 avril 2011

Dominique de Villepin pour une refondation des pouvoirs en France !



Nous sommes aujourd’hui dépourvus de moyens d’action concrète, dans le cadre de l’Europe, de la mondialisation et de la crise budgétaire et morale de l’Etat. Cela suppose six politiques de refondation préalables à la libération des énergies collectives aujourd’hui bridées.


Une refondation des pouvoirs
Des pouvoirs renforcés et séparés
  • Une justice indépendante grâce à un pouvoir judiciaire constitutionnalisé et la désignation d’un Procureur Général de la Nation nommé par le CSM et investi par le Congrès à la majorité des trois cinquièmes pour un mandat de sept ans (non renouvelable). Il aura une autorité hiérarchique et un pouvoir de nomination sur les procureurs généraux et les procureurs de la République, eux-mêmes indépendants du pouvoir politique. Le Garde des Sceaux gèrera le budget et définira la politique pénale, mais ne pourra plus intervenir dans les dossiers, ni dans les nominations. Le CSM doit aussi avoir la tutelle sur l’Ecole Nationale de la Magistrature et sur l’Inspection Générale des services judiciaires.
  • Un Parlement plus efficace par une réduction du nombre de sièges (400 à l’assemblée, 200 au Sénat), par une interdiction du cumul des mandats et des fonctions et par la création d‘une dose de proportionnelle. Un statut de l’élu permettrait de favoriser le renouvellement de la classe politique et son ouverture sur la société civile.
  • Un exécutif resserré et renforcé autour d’une dizaine de ministères au périmètre stabilisé par loi organique.
Une République allant au bout de la décentralisation
  • Un redécoupage territorial autour de huit à dix grandes régions métropolitaines aux compétences renforcées.
  • Des présidents de région élus au suffrage universel direct pour une plus grande visibilité régionale et internationale.
  • Les présidents de région seront réunis tous les quinze jours autour du président de la République en un Conseil Territorial chargé des questions de cohésion nationale, d’aménagement du territoire et de stratégie économique.
  • Il est nécessaire de créer une nouvelle Collectivité Territoriale, du niveau du département, et regroupant tous les territoires d’un même espace urbain pour les quinze ou vingt plus grandes agglomérations françaises, la métropole. Ces métropoles auraient des compétences notamment en matière de politique de la ville et de politique de sécurité.
  • En ce qui concerne les collectivités d’Outre-mer, pour tenir compte à la fois de leur ancrage dans la République et de la prise en compte de leurs particularités, il est proposé de tenir plusieurs fois par an un Conseil de l’Outre-mer présidé par le chef de l’Etat réunissant les 11 présidents de régions et collectivités et qu’au moins une fois par an, ce conseil de l’Outre-mer se réunisse en même temps que le Conseil territorial des régions métropolitaines. Cela favorisera notamment les partenariats économiques ou universitaires à développer avec les grandes régions de métropole.
Des garanties pour l’exercice de la citoyenneté
  • Des référendums d’initiative populaire et des référendums à l’échelle locale rendus légaux.
  • Des référendums nationaux réguliers, notamment sur la réforme institutionnelle, sur la politique énergétique française, sur une grande réforme fiscale.


Source: République Solidaire

Villepin conseille à Sarkozy de changer de Premier ministre ou de politique

Dominique de Villepin est généreux en conseil politique. L'ancien Premier ministre recommande à Nicolas Sarkozy de changer de Premier ministre ou de politique pour éviter «une sanction qui se profile de plus en plus» pour la présidentielle.

«Ca fait 4 ans que nous attendons des solutions à des problèmes très concrets et manifestement, nous n'avons pas eu les solutions que nous espérions. 

Il faut essayer autre chose», a-t-il martelé

Lors du «Grand rendez-vous» Europe 1/Le Parisien Aujourd’hui en France. Pour celui qui a conseillé à Jacques Chirac de dissoudre l'Assemblée en 1997, il n'y a «pas de dynamique politique» au sein de la majorité, et pour «redonner une dynamique, il n'y a pas trente-six solutions : la première, c'est changer de gouvernement ou de chef de gouvernement, la deuxième c'est de changer de politique».

«Ce n'est pas à coup de prime de 1 000 euros, à coup de on sort de Schengen, à coup de on fait un débat sur l'islam qu'on donnera aux Français le sentiment d'être dirigés», a-t-il dit.

«Rien n'est de nature à me faire renoncer à quoi que ce soit»

Dominique de Villepin, qui a crée son mouvement République Solidaire en 2010, a assuré qu'il était prêt à aller jusqu'au bout : «Rien n'est de nature à me faire renoncer à quoi que ce soit, et certainement pas de quelconques sondages qui se situent dans un contexte qui n'a rien à voir avec la réalité politique française.»

Candidat probable à la présidentielle, il a affirmé qu'il avait «bien l'intention de porter» le projet qu'il a présenté la semaine dernière. «J'ai vocation à incarner ce projet et je ferai tout pour le faire», a-t-il dit. Il a affirmé «n'avoir aucune inquiétude» pour obtenir les 500 signatures nécessaires pour se présenter en 2012. 

Comme on lui demandait si «cela lui était indifférent s'il risquait de faire perdre» Nicolas Sarkozy en se présentant à la présidentielle, l'ex-Premier ministre a répondu par un long éclat de rire, avant d'ajouter: «c'est absurde, Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de moi pour perdre !» 


«Ca fait 4 ans que je dis à la majorité: vous allez dans le mur (...) Si le président de la République m'avait écouté, il ne serait pas là où il est dans les sondages», a insisté celui qui avait mis la jeunesse et les syndicats


                 dans la rue en 2005 avec son Contrat première embauche, depuis abandonné

dimanche 24 avril 2011

Villepin n'entend pas "renoncer" pour 2012




L'ancien Premier ministre a répété qu'il avait "bien l'intention de porter le projet" qu'il a présenté la semaine dernière à la prochaine présidentielle.

Dominique de Villepin a assuré dimanche que "rien n'(était) de nature à le faire renoncer à quoi que ce soit" pour l'élection présidentielle. "Rien n'est de nature à me faire renoncer à quoi que ce soit, et certainement pas de quelconques sondages qui se situent dans un contexte qui n'a rien à voir avec la réalité politique française", a déclaré le président de République solidaire, lors du "Grand rendez-vous" Europe1/Le Parisien-Aujourd'hui en France.

Candidat probable à la présidentielle, il a affirmé qu'il avait "bien l'intention de porter" le projet qu'il a présenté la semaine dernière. "J'ai vocation à incarner ce projet et je ferai tout pour le faire", a-t-il dit. "Je me détermine par rapport à l'idée que je me fais de l'intérêt de la France". Il a affirmé "n'avoir aucune inquiétude" pour obtenir les 500 signatures nécessaires pour se présenter en 2012. Toutefois, il a reconnu ne pas les avoir. "Personne ne les a aujourd'hui, mais je suis optimiste", a-t-il dit.

Comme on lui demandait si "cela lui était indifférent s'il risquait de faire perdre" Nicolas Sarkozy en se présentant à la présidentielle, l'ex-Premier ministre a répondu par un long éclat de rire, avant d'ajouter : "C'est absurde, Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de moi pour perdre !" "Ça fait 4 ans que je dis à la majorité : Vous allez dans le mur (...) Si le président de la République m'avait écouté, il ne serait pas là où il est dans les sondages", a-t-il insisté. Alors qu'il doit comparaître en mai dans le procès en appel de Clearstream, M. de Villepin a affirmé que "cela ne pèsera pas sur (son) choix politique".

Source: AFP

Les conseils de Villepin à Sarkozy

Dominique de Villepin (RS, ex-UMP) a conseillé à Nicolas Sarkozy de "changer de gouvernement ou de chef de gouvernement et de changer de politique", pour éviter "une sanction qui se profile de plus en plus" pour la présidentielle. "Ca fait 4 ans que nous attendons des solutions à des problèmes très concrets et manifestement, nous n'avons pas eu les solutions que nous espérions. Il faut essayer autre chose", a-t-il dit, lors du "Grand rendez-vous" Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Pour l'ancien premier ministre, il n'y a "pas de dynamique politique" au sein de la majorité, et pour "redonner une dynamique, il n'y a pas trente-six solutions: la première, c'est changer de gouvernement ou de chef de gouvernement, la deuxième c'est de changer de politique".
Il a "constaté" que les deux présidents de la République réélus (ndlr: François Mitterrand et Jacques Chirac) "en cohabitation certes, ont été mobiles, capables en permanence de s'adapter et capables de regarder les Français dans les yeux et de se dire +que veulent les Français et comment est-ce que je peux être plus efficace+". "Il y a un phénomène d'usure en politique (...) le choix est entre ne rien faire et c'est la garantie sans doute d'un échec annoncé, et faire quelque chose et c'est peut-être le sursaut".
Comme on lui demandait si "cela lui était indifférent s'il risquait de faire perdre" Nicolas Sarkozy en se présentant à la présidentielle, l'ex Premier ministre a répondu par un long éclat de rire, avant d'ajouter: "c'est absurde, Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de moi pour perdre!".

Source: AFP

Suspension de l'espace Schengen: "une erreur", selon Villepin

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a jugé dimanche que le souhait de la France de pouvoir suspendre provisoirement les accords de Schengen de libre circulation des personnes au sein de l'UE, était "une erreur" et "un mauvais signal".

"Ce qui n'a pas fonctionné c'est la solidarité entre la France et l'Italie", a estimé le président de République solidaire, invité du "Grand rendez-vous" Europe1/Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Pour lui, il "faut faire fonctionner Schengen" et "renforcer les moyens humains et technologiques pour éviter que l'Europe ne soit une passoire".

Il a cité à cet égard le renforcement de Frontex (Agence européenne de surveillance des frontières).
Alors que la France préconise aussi la création d'un corps de gardes-frontières, M. de Villepin a fait valoir qu'il avait lui-même fait cette proposition.

A ses yeux, suspendre les accords de Schengen, "c'est reporter le problème", c'est une "fuite en avant", alors qu'il faut au contraire "établir de vrais contrôles aux frontières extérieures de l'Europe".
S'agissant du problème de l'afflux de migrants tunisien et libyens notamment en Italie, M. de Villepin a jugé qu'il fallait "demander aux Italiens d'assumer leurs responsabilités de pays d'entrée de l'immigration et nous devons donner à l'Italie, comme aux autres pays du pourtour européen (...) les moyens efficaces de mettre en place des dispositifs".

Il a reconnu sur ce sujet que la France n'avait "pas à accepter l'entrée chez elle d'illégaux".
"Veillons, a-t-il dit, à ne pas donner le sentiment aux Français que la politique est impuissante".

"Il y a deux façons de présenter les choses: la première, on tape du poing sur la table, on rétablit les frontières. C'est ce que dit le Front national, on fait le jeu du Front national et c'est le message qu'on entend", a-t-il expliqué.
"La deuxième: le gouvernement va à Bruxelles avec une série de propositions, des gardes-frontières, renforcement de Frontex, moyens financiers supplémentaires, et nous disons clairement que nous voulons que ces mesures soient adoptées parce que nous voulons une Europe efficace face à l'immigration illégale et nous sommes en situation de propositions", a-t-il affirmé, ajoutant "si l'Europe ne prend pas ses responsabilités et bien nous nous serons obligés de les prendre".

"C'est la bonne démarche constructive, positive et qui ne fait pas le jeu des extrêmes".
Interrogé sur l'attitude du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, M. de Villepin a estimé qu'il fallait "revenir à une conception strictement républicaine". "Un ministre de l'Intérieur, c'est fait pour agir, pour faire respecter les règles et ce n'est pas fait pour flatter toute tentation populiste".

Source: AFP

Villepin conseille à Sarkozy de changer de Premier ministre ou de politique

Dominique de Villepin est généreux en conseil politique. L'ancien Premier ministre recommande à Nicolas Sarkozy de changer de Premier ministre ou de politique pour éviter «une sanction qui se profile de plus en plus» pour la présidentielle.

«Ca fait 4 ans que nous attendons des solutions à des problèmes très concrets et manifestement, nous n'avons pas eu les solutions que nous espérions».

Montée du FN : le PS attaque Sarkozy, l'UMP minimise Les propositions de Nicolas Sarkozy décryptées Il faut essayer autre chose», a-t-il martelé lors du «Grand rendez-vous» Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France. Pour celui qui a conseillé à Jacques Chirac de dissoudre l'Assemblée en 1997, il n'y a «pas de dynamique politique» au sein de la majorité, et pour «redonner une dynamique, il n'y a pas trente-six solutions : la première, c'est changer de gouvernement ou de chef de gouvernement, la deuxième c'est de changer de politique».

«Ce n'est pas à coup de prime de 1 000 euros, à coup de on sort de Schengen, à coup de on fait un débat sur l'islam qu'on donnera aux Français le sentiment d'être dirigés», a-t-il dit.

«Rien n'est de nature à me faire renoncer à quoi que ce soit»

Dominique de Villepin, qui a crée son mouvement République Solidaire en 2010, a assuré qu'il était prêt à aller jusqu'au bout : «Rien n'est de nature à me faire renoncer à quoi que ce soit, et certainement pas de quelconques sondages qui se situent dans un contexte qui n'a rien à voir avec la réalité politique française.»

Candidat probable à la présidentielle, il a affirmé qu'il avait «bien l'intention de porter» le projet qu'il a présenté la semaine dernière. «J'ai vocation à incarner ce projet et je ferai tout pour le faire», a-t-il dit. Il a affirmé «n'avoir aucune inquiétude» pour obtenir les 500 signatures nécessaires pour se présenter en 2012.

Comme on lui demandait si «cela lui était indifférent s'il risquait de faire perdre» Nicolas Sarkozy en se présentant à la présidentielle, l'ex-Premier ministre a répondu par un long éclat de rire, avant d'ajouter: «c'est absurde, Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de moi pour perdre !» «Ca fait 4 ans que je dis à la majorité: vous allez dans le mur (...) Si le président de la République m'avait écouté, il ne serait pas là où il est dans les sondages», a-t'il insisté.

Source: Le Parisien

Schengen, "Ne pas revenir en arrière"

"Il ne faut surtout pas revenir en arrière sur Schengen, ce serait une erreur et un très mauvais signal", a indiqué dimanche sur Europe 1 l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin. "Il faut réfléchir à doter le système Schengen de nouveaux outils". "Ce qui n’a pas marché, c’est la solidarité entre l’Italie et la France", a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères.

Face à l'afflux de migrants, venus de Tunisie et de Libye, via l'Italie, la gouvernance de Schengen est aujourd'hui "déficiente", a affirmé l'Elysée. La France envisage donc de demander la suspension provisoire des accords européens de libre circulation.

"Pas de dynamique dans la majorité"

"Pour redonner une dynamique, il n’y a pas 36 solutions" a tranché dimanche sur Europe 1 l’ancien Premier ministre. "La première, c’est de changer de gouvernement, la deuxième, c’est de changer de politique", a-t-il ajouté.

"Sarkozy n’a pas raison d’aller à Benghazi"

"Sarkozy n’a pas raison d’aller à Benghazi" a estimé dimanche sur Europe 1 l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin". "On voit bien qu’on est en train ou qu’on risque de rejouer la scénario de l’Irak", a ajouté l’ancien ministre des Affaires étrangères.

Nicolas Sarkozy devrait se rendre à Benghazi, la ville rebelle de Libye. L'Elysée, en liaison avec le Conseil national transitoire (CNT), attend le moment propice pour ce voyage, marquant dans l'idéal une amélioration de la situation.


Source: Europe 1

Dominique de Villepin veut "incarner son projet" Europe 1


"J’ai vocation à incarner ce projet " par Europe1fr


Sur Europe 1, l’ancien Premier ministre a fait un pas de plus vers une candidature en 2012.
"J’ai vocation à incarner ce projet et je ferai tout pour le faire".

Invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Dominique de Villepin a semblé faire un pas de plus vers une candidature à la présidentielle de 2012. "Rien n'est de nature à me faire renoncer à quoi que ce soit, et certainement pas de quelconques sondages qui se situent dans un contexte qui n'a rien à voir avec la réalité politique française", a déclaré le président de République solidaire. "Je ne me détermine que par rapport à l'idée que je me fais de l'intérêt de la France".

La principale proposition de son projet, qu'il a présenté la semaine dernière, réside dans la création d'un revenu citoyen de 850 euros par mois pour tous ceux qui ne disposent pas de ressources. Un coût estimé à 30 milliards d'euros, financés par la croissance et "une hausse des impôts pour les 3% de Français les plus riches".

"Aucune inquiétude pour obtenir des signatures"

Interrogé sur une éventuelle crainte de ne pas recueillir les 500 signatures de maires nécessaires pour se porter candidat à une élection présidentielle, Dominique de Villepin s’est montré plus que confiant : "je n’ai aucune inquiétude aujourd’hui". L’ancien Premier ministre a précisé qu’il avait commencé à les recueillir, sans vouloir dire combien.
"Clearstream ne pèsera pas sur mon projet politique"
Alors qu’il est jugé en appel dans l’affaire Clearstream à partir du 2 mai, Dominique de Villepin a assuré que "ce procès ne pèserait pas sur son projet politique". "C’est un rendez-vous et je m’y rendrai avec beaucoup de sérénité", a assuré l’ancien Premier ministre, regrettant toutefois "l’acharnement du parquet". Le leader de République solidaire a également précisé qu’il n’avait pas évoqué l’affaire Clearstream, lors de sa récente rencontre avec son rival Nicolas Sarkozy. "Il n’y a rien à discuter", a-t-il tranché sur Europe 1.

"Je me rendrai au tribunal serein"

Dominique de Villepin a conseillé à Nicolas Sarkozy de "changer de gouvernement ou de chef de gouvernement et de changer de politique", pour éviter "une sanction qui se profile de plus en plus" pour la présidentielle. Pour l'ancien Premier ministre, il n'y a "pas de dynamique politique" au sein de la majorité, et pour "redonner une dynamique, il n'y a pas 36 solutions : la première, c'est changer de gouvernement ou de chef de gouvernement, la deuxième c'est de changer de politique".


"Ne pas rejouer le scénario de l'Irak en Libye"

En ligne de mire, la politique d’immigration menée par le gouvernement, notamment la dernière position de la France sur une suspension provisoire des accords Schengen mais surtout la politique étrangère menée par le chef de l’Etat en Libye. "Sarkozy n’a pas raison d’aller à Benghazi" a estimé dimanche l’ancien ministre des Affaires étrangères. "On voit bien qu’on est en train ou qu’on risque de rejouer le scénario de l’Irak" (…) "Je ne veux pas que dans dix ans, des soldats français meurent en Libye", a-t-il lancé.


Source: Europe 1

Dominique de Villepin sur Europe 1 : Schengen, il ne faut surtout pas revenir en arrière sur Schengen



"Il ne faut surtout pas revenir en arrière sur Schengen, ce serait une erreur et un très mauvais signal", a indiqué dimanche sur Europe 1 l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin. "Il faut réfléchir à doter le système Schengen de nouveaux outils". "Ce qui n’a pas marché, c’est la solidarité entre l’Italie et la France", a estimé l’ancien ministre des Affaires étrangères.

Face à l'afflux de migrants, venus de Tunisie et de Libye, via l'Italie, la gouvernance de Schengen est aujourd'hui "déficiente", a affirmé l'Elysée. La France envisage donc de demander la suspension provisoire des accords européens de libre circulation.

"Pas de dynamique dans la majorité"


"Pour redonner une dynamique, il n’y a pas 36 solutions" a tranché dimanche sur Europe 1 l’ancien Premier ministre. "La première, c’est de changer de gouvernement, la deuxième, c’est de changer de politique", a-t-il ajouté.
Source: Europe 1

Dans un an, le premier tour de la Présidentielle ( 2 ) : Une Présidentielle, c'est combien ?

Même le plus beau "trésor de guerre" n'a jamais permis d'acheter une victoire. Mais des moyens financiers trop limités placent parfois la victoire "hors de portée".

La question des financements politiques n'a jamais été traitée avec l'importance nécessaire dans la vie politique française. Pour rappel, en 2007, la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy a été déclarée officiellement comme ayant coûté plus de 20 millions d'euros ...

La Commission nationale des comptes de campagne a publié mercredi au Journal Officiel les nouveaux plafonds de dépenses électorales des candidats à la présidentielle: elles seront limitées à 16,851 millions d'euros pour le premier tour et 22,51 millions d'euros pour le second tour, alors que Dominique de Villepin annonce prévoir un budget de campagne de l'ordre de 2 à 3 millions d'euros.


Le plafond des dépenses de campagnes revu à la hausse


En 2007, chaque candidat au premier tour de la présidentielle pouvait dépenser jusqu'à 13,7 millions d'euros. Pour 2012, ce plafond de dépenses électorales a été nettement réévalué à la hausse, puisque qu'il s'établit à 16,851 millions d'euros, soit une majoration de 23%.

Le décret du 30 décembre 2009, signé par François Fillon, qui octroie cette réévaluation voit large puisque l'inflation cumulée de janvier 2007 à aujourd'hui atteint 7,9%.

Toujours selon ce décret du gouvernement, le plafond des dépenses des deux candidats qualifiés pour le second tour augmente lui aussi de près d'un quart en passant de 18,3 à 22,51 millions d'euros au total.

Ces montants, leurs usages, les modalités de présentation des comptes et de collecte des dons ont été précisés dans le "mémento à l'usage du candidat et de son mandataire" préparé par la Commission nationale des comptes de campagne et publié mercredi au Journal officiel. Le mandataire financier est "l'intermédiaire obligatoire entre le candidat et les tiers qui participent au financement de la campagne électorale", précise la commission. Il doit être désigné par le candidat "avant toute collecte de fonds", sachant que celle-ci est possible depuis le 1er avril.

Ces dons ne peuvent provenir que de personnes physiques et ne peuvent pas dépasser 4600 euros par personne. Ils ne peuvent dépasser 150 euros quand ils sont versés en espèces. Le total des dons reçus en espèce ne peut excéder 20% du montant des dépenses autorisées.

La commission précise également que les dépenses engagées dans le cadre de primaires "n'ont pas à figurer au compte de campagne du candidat investi par le parti". La commission se réserve cependant le droit d'intégrer dans les comptes d'un candidat désigné par une primaire (et de lui seul), les frais d'édition de brochures "développant le programme du candidat", ceux de réalisation de tracts "destinés à un large public" ou d'organisation de réunions publiques pour "le compte du candidat". Liste que la commission précise comme "non limitative".

Le montant total des dépenses des douze candidats de la campagne de 2007 avait dépassé les 75 millions d'euros, dont 44 ont été remboursés par l'État en vertu des règles de financement de la vie politique.
Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, les deux adversaires du second tour, avaient dépensé à eux seuls 44,5 millions et s'étaient vu rembourser la quasi-intégralité de leurs frais (40 millions). Jamais les deux finalistes d'une campagne présidentielle n'avaient dépensé autant depuis les débuts de la Ve République.

À titre de comparaison, les comptes de campagne de Jacques Chirac validés par la commission faisaient état de 18 millions de dépenses en 2002 contre 12 millions d'euros pour ceux de Jean-Marie Le Pen.

Et pourtant la campagne de 2007 n'a pas été la plus coûteuse pour le contribuable. Avec ses seize candidats au premier tour, dont sept ont passé la barre des 5% des suffrages ouvrant droit à un remboursement plus élevé, la présidentielle de 2002 a coûté à l'État quelque 53 millions d'euros.

Malgré les annonces de campagne économique de potentiels candidats comme Dominique de Villepin ou Jean-Louis Borloo, ce record pourrait bien être battu l'année prochaine.


Source: Le Figaro

Dans un an, le premier tour de la Présidentielle (1) : Les parrainages, soutenir ou libérer ?

Les prétendants à l'Élysée, dont Dominique de Villepin, ont commencé à recueillir des "promesses" de signatures en attendant que le recollement officiel soit lancé, au début de l'année 2012.

La vocation des parrainages est confuse dans la vie politique française. Elle est assimilée à un soutien quasi-public à un candidat, alors même que cette étape devrait être celle de libérer des candidatures sérieuses pour assurer la diversité indispensable.
Si la non-obtention des parrainages nécessaires devait interdire certaines candidatures, ce serait une étape de plus dans le divorce entre l'opinion et la politique.


Les 500 parrainages, une course de longue haleine





Vendredi, jour pour jour, nous étions à un an du premier tour de l'élection présidentielle. 365 jours qui relèvent de la course d'obstacle pour tous les prétendants à l'Élysée. Notamment pour les apprentis candidats qui ne peuvent pas s'appuyer sur des troupes d'élus pléthoriques.

Tous les prétendants doivent répondre à plusieurs conditions pour que leur dossier soit recevable devant le Conseil constitutionnel. Ils doivent être de nationalité française, inscrits sur les listes électorales et âgés d'au moins 23 ans. Ils doivent également faire preuve de "dignité morale", sans que la loi ne précise exactement ce que cela implique, et avoir répondu aux obligations relatives aux textes sur le recrutement de l'armée (mais pas forcément avoir effectué leur service militaire du temps où il existait).

Des "promesses" de signatures


Les candidats doivent par ailleurs remplir trois formalités: transmettre une déclaration de patrimoine, présenter des comptes de campagne dans les deux mois qui suivent l'élection et recueillir le parrainage de 500 élus.
C'est sur ce dernier point que les prétendants à l'Élysée en 2012 peuvent - et pour beaucoup doivent - se mettre d'ores et déjà au travail. La loi organique de 1976 qui définit ce processus stipule qu'un candidat "doit obtenir 500 signatures de membres du Parlement, des conseils généraux, du Conseil de Paris, des assemblées territoriales des TOM ou de maire". Depuis, les conseillers régionaux ont été ajoutés à la liste des parrains potentiels.

Deux autres conditions sont fixées: les parrainages doivent provenir d'au moins 30 départements et territoires d'outre-mer différents et chacun de ces territoires ne peut pas fournir plus d'un dixième des parrainages, soit 50 par département.

En pratique, plus de 46.000 élus peuvent apporter leur signature à un candidat dans cette procédure qui donne parfois des sueurs froides aux états-majors. Si les candidats des partis parlementaires n'ont jamais eu de problèmes à recueillir leurs signatures, pour ceux des plus petites formations, la procédure demande de s'y prendre tôt et de prévoir large. Notamment en recueillant des "promesses" de signatures en attendant que le recollement officiel soit lancé, au début de l'année 2012.

Or ces promesses ne se transforment pas toujours en signatures en bonne et due forme. Les colères répétées de Jean-Marie Le Pen sur la difficulté pour lui de réunir ses parrainages appartiennent à l'histoire de la Ve République. En février, Marine Le Pen expliquait à son tour ne pas "être certaine" d'avoir ses 500 signatures.
Le Front national n'est pas le seul parti a se plaindre régulièrement du relèvement de 100 à 500 parrainages opéré en 1976 pour limiter le nombre de candidatures. Comme de la décision de rendre publique la liste des élus ayant accordé leur parrainage, qui peut les dissuader d'apporter leur signature à certains candidats.

Le MoDem pourrait ne pas y arriver


En raison de ces règles, la spéculation sur la capacité des uns et des autres à obtenir ses parrainages est devenue un sport national chaque année précédant le scrutin présidentiel. À l'extrême gauche, pourtant, Arlette Laguiller a toujours eu ses parrainages depuis 1974. En 2007, il y avait même deux autres candidats trotskistes alors même que le PS, échaudé par le 21 avril 2002, avait menacé de sanctions ceux de ses élus qui leur accorderaient leur signature.

Pour 2012, c'est au centre et à droite que les candidats auront peut-être le plus de difficultés. Ainsi le ministre centriste Maurice Leroy, ancien compagnon de route de François Bayrou, estime que le président du MoDem pourrait ne pas y arriver, en soulignant la "désagrégation" du MoDem dans les territoires.
Autre potentiel requérant, Dominique de Villepin a commencé la "chasse aux signatures". "Nous avons lancé des agents recruteurs dans chacune de nos fédérations", explique la secrétaire générale de République solidaire, Brigitte Girardin.

Échaudé par son expérience malheureuse en 2007 - "il ne m'avait manqué qu'une poignée de signatures" -, Nicolas Dupont-Aignan a commencé lui aussi à téléphoner aux maires et aux élus "pour prendre la température". Et le président de Debout la République se montre "très optimiste" pour 2012.
Verdict dans un an.


Source: Le Figaro

samedi 23 avril 2011

Premier ministre français Dominique de Villepin revient pour jeuneafrique sur les grands sujets de l'actualité internationale et africaine


ominique de Villepin : "La voix de la France est amoindrie dans le monde arabe"

Alors qu'il vient de lancer son "projet citoyen" pour 2012, dans le cadre de son mouvement "République solidaire", l'ancien Premier ministre français Dominique de Villepin revient pour jeuneafrique.com sur les grands sujets de l'actualité internationale et africaine. Interview.

vendredi 22 avril 2011

Le Grand Journal de Canal + signe un record d'audience avec Dominique de Villepin (2)


Le grand bal des menteurs 

Sur ses deux rencontres à l'Elysée avec Nicolas Sarkozy


Ce sont des relations républicaines. Ca veut dire que le Président de la République vous appelle un lundi matin en vous disant: "il y a une crise très grave qui se déroule en Libye. J'aimerais avoir votre avis". Eh bien vous ne vous dérobez pas, vous êtes ancien Premier Ministre, vous avez une certaine expérience de la vie diplomatique, vous donnez votre avis très humblement, sans prétention. Le Président, à partir de là, mène la politique qu'il entend mener. Mais voilà, il n'y a aucune ambiguïté, il n'y a pas de secret, il n'y a rien de caché.


Sur les chances de réélection de Nicolas Sarkozy


Vous connaissez l'adage: tout est possible en politique. Et c'est le choix des Français, c'est la liberté des Français. (...)


Je me bats depuis 4 ans pour proposer une alternative aux Français. Vous savez, moi j'ai fait un choix clair. Je ne me suis pas réveillé il y a 15 jours ou il y a 3 mois. J'ai dit clairement que la politique qui est menée n'est pas la bonne politique pour la France et je suis fidèle à ce que je pense.
Je ne souhaite pas que quiconque préconisant cette politique puisse continuer 5 ans de plus. Ca, de ce point de vue là, c'est clair !


Sur la référence au gaullisme


Sauf à vouloir faire en sorte que le gaullisme rapetisse tout à coup et se retrouve au centre de la vie nationale, les gaullistes ne sont pas centristes. (...)
C'est très émouvant de visiter la maison natale (du Général de Gaulle). (...)
Le gaullisme n'est ni de gauche ni de droite: vous connaissez vos classiques. (...) Toute tentative pour me mettre dans une boîte est vouée à l'échec.


Sur le documentaire "Le grand bal des menteurs" diffusé mercredi soir sur Canal +






Sur le livre de Robert Ménard, "Vive Le Pen !" 

Moi d'abord, j'aurais mis un point d'interrogation mais pas un point d'exclamation sur le titre. Après tout, qu'on se pose la question, pourquoi pas? Je suis pour les questions, avant d'asséner toute autre certitude qui peut effectivement apparaître comme une provocation. 

Mais je ne suis pas d'accord non plus avec Jean-Michel Apathie sur les lois mémorielles. Il y a dans notre pays une législation très sévère qui condamne les discriminations, qui condamne le racisme, qui condamne l'antisémitisme. Les lois mémorielles légifèrent dans un domaine qui est celui de la mémoire, qui à mon sens, ne doit pas être celui de la loi. Et on voit à quel point, en s'engouffrant dans ce domaine de la mémoire, eh bien nos législateurs sont entrés dans un univers qu'ils ne maîtrisent pas et qui peut conduire à toute sorte d'abus.

Donc soyons très sévères dans l'application des règles, des lois qui sanctionnent un certain nombre de comportements. Evitons de légiférer dans le domaine de la mémoire, parce que justement, le débat, la question, l'histoire ne doit pas s'arrêter et elle doit continuer à se faire. Et une société qui bloquerait à travers trop d'interdits la réflexion, la recherche historique, eh bien, c'est une société qui se figerait dans des certitudes ou dans des convenances qui n'ont pas lieu d'être.

Sur la provocation artistique

C'est la responsabilité de l'artiste. En tout cas, personne n'a à fixer des limites. L'oeuvre d'art, c'est celui qui la regarde, c'est le public qui fixe les limites à partir du goût, à partir de son appréciation. Vouloir instaurer un ordre moral en matière d'art, c'est tuer l'art. (...)

Vous prenez un exemple intéressant, mais il n'est pas interdit de s'interroger, y compris dans notre rapport à l'histoire. Vous parlez d'Hitler. L'un des plus grands peintres allemands a fait son premier travail en sortant de l'Académie des Beaux-Arts, Anselm Kiefer, sur la représentation de lui-même devant la mer, devant un pont, devant une grande ville, en saluant avec l'uniforme d'Hitler. 

Mais l'art est une question. Si vous supprimez la question dans l'art, vous supprimez l'art. Et c'est là où il faut se méfier, là encore, des certitudes. (...) Il s'agit tout simplement d'être capable de savoir distinguer l'art, la morale, la création: ce sont des mondes différents. (...) 

Le mauvais goût évolue: ce qui scandalisait au 17ème siècle ne scandalise plus au 18ème et est adoré au 19ème et sera vénéré au 23ème. Ayons un tout petit peu de modestie par rapport à l'art et sachons chacun nous situer et nous interroger par rapport à l'art. Pas de police en matière d'art !

mercredi 20 avril 2011

Interview de Dominique de Villepin à l'hebdomadaire Jeune Afrique

L'ancien Premier Ministre (et ancien ministre des Affaires étrangères) qui ne cache pas son ambition d'"incarner un projet" lors de l'élection présidentielle de 2012, se fait du rôle de la France dans le monde une conception très gaullienne.

L'actualité internationale lui fournit pourtant l'occasion de... ne pas être en total désaccord avec Nicolas Sarkozy.
Dominique de Villepin répond aux questions de l'hebdomadaire Jeune Afrique.

Jeune Afrique: Le rôle joué par la France dans la crise libyenne vous paraît-il légitime?


Dominique de Villepin: La France a été à l'initiative sur le plan diplomatique. Quand il est apparu que les choses se dégradaient gravement sur le terrain, que les populations civiles étaient menacées, c'était son devoir de faire voter par le Conseil de sécurité des Nations Unies la résolution 1973. Mais je souhaite que le cadre strict posé par cette résolution soit respecté. Nous ne sommes pas en guerre avec la Libye. L'objectif est d'obtenir un cessez-le-feu le plus rapidement possible pour qu'à cette intervention militaire puissent répondre des initiatives politiques et diplomatiques. En revanche, j'aurais souhaité que l'OTAN, qui est une mécanique sous domination américaine, ne soit pas directement impliquée dans l'opération.

Avec qui négocier une solution politique?


En période de crise, il faut s'efforcer de trouver les interlocuteurs les plus représentatifs. En Afghanistan, par exemple, l'Occident a commis l'erreur de s'enfermer dans un tête-à-tête avec des gens qui ne représentaient pas suffisamment les populations, qui n'avaient pas suffisamment à coeur de s'ouvrir à la diversité des idées, des ethnies et des religions. Ne commettons pas la même erreur en Libye. Dès lors qu'un dialogue s'est noué avec le Conseil national de transition, veillons à ce que celui-ci s'élargisse le plus possible.

Mohammed VI a-t-il raison de vouloir faire évoluer la monarchie marocaine?


Sans aucun doute. Il a raison de vouloir avancer vers une monarchie constitutionnelle, de vouloir mieux reconnaître les droits de l'opposition et d'avoir un Premier ministre plus représentatif. Il me paraît lucide quant aux attentes de son pays. Les chefs d'Etat qui choisissent de se replier sur eux-mêmes et prétendent tout verrouiller ne prennent pas en compte le caractère global des aspirations à la dignité, à la justice et à la liberté qui traversent le monde arabe.

La France, justement, a-t-elle encore une politique arabe?


Je suis très attaché à une politique capable de parler à l'ensemble du monde arabo-musulman. J'ai regretté que, depuis quelques années, la France ne soit plus à l'initiative dans la recherche d'un règlement du conflit israélo-palestinien; que, dans la crise iranienne, elle adopte une position plus à droite encore que celle des Etats-Unis. Sa voix se fait parfois moins entendre, son engagement perd de sa spécificité. C'est le cas, par exemple, en Afghanistan, où notre position s'est banalisée dans le concert occidental. C'est d'autant plus regrettable que les Etats-Unis sont actuellement en retrait et que l'Europe, même si elle reste le premier pourvoyeur d'aide à la Palestine est absente.

L'arrivée d'Alain Juppé au Quai d'Orsay peut-elle permettre de redresser la barre?


Alain Juppé a été ministre des Affaires étrangères entre 1993 et 1995 - j'étais d'ailleurs à l'époque son directeur de cabinet. Je crois qu'il a toute l'expérience pour pouvoir, peut-être, dans certaines circonstances, recadrer cette exigence diplomatique.

Source: Propos recueillis par Nicolas Marmié - Jeune Afrique
17 au 30 avril 2011

mardi 19 avril 2011

Dans le Nord, l’ex-Premier ministre a visité, hier, la maison de De Gaulle et testé son programme

POLITIQUE - «Il est ministre de quoi déjà ? L’agriculture ?» Hier à Lille, près de la gare
Lille-Europe, Dominique de Villepin passe, mèche blanche et sourire bronzé. Des
passantes, Sofia, vendeuse, et Chainèze, esthéticienne, lui serrent la main. «Il est bel
homme, dit Chainèze, il m’a fait un clin d’œil.» Mais elle ne voit pas qui c’est, et encore
moins quel est son parti. «Socialiste ?» On explique : ex-UMP, ancien Premier ministre,
adversaire de Sarkozy. Ça lui va. Elle lève le poing : «A bas Sarkozy.» 
«Star». Sous le soleil, l’ancien Premier ministre marche à grands pas, les caméras dans
son sillage, longe la statue de Mitterrand sans la voir. Une demi-heure à pied, dans les rues
du Vieux-Lille, vers la maison natale du général de Gaulle. La troupe déborde sur la rue,
ralentit les voitures. Lui, il embrasse, salue. Une femme le regarde de loin : «J’aurais
préféré une vraie star.» 
En terrasse, James-Djamel, 35 ans, commerçant, «sans-emploi après une faillite», toujours voté «socialiste» mais a «chaud au cœur» de serrer la main du patron de République solidaire. 
«Il amène de nouvelles idées». Exemple, 
«pour les gens sans 

ressources, 850 euros par mois, c’est bien». 
Un autre James, 26 ans, technicien en climatisation couvert de poussière, prend le frais. Villepin ? Bien sûr, il voit très bien : «J’ai manifesté contre le CPE quand j’étais au lycée.» Devant un des derniers troquets ouvriers du quartier, un retraité s’enthousiasme : «Je l’aime bien, comme de Gaulle, comme Chirac. Villepin, il est à 100% gaulliste.» Et Sarkozy ? «Faut pas me parler de Sarkozy. 

Il a fait une politique américaine. Il a fait entrer la France dans le pacte atlantique.» Voter Villepin ? «Non, je suis pas un bourgeois, je vote à gauche.» Il ajoute : «Mais si je retourne ma veste, je voterai pour lui.» Villepin s’engouffre dans la maison natale du Général. Portraits des ancêtres, nappes en dentelle, statuettes de la Vierge, plancher ciré. A un journaliste qui lui demande si ce n’est pas le lieu idéal pour une candidature, il sourit puis : 
«Vous avez un certain sens de la profanation !» Quelques minutes plus tôt, il a déclaré que de Gaulle renforçait sa conviction «sur l’importance d’être une nation, d’être un peuple». Brioche. Direction Marcq-en-Barœul à la boulangerie industrielle Château Blanc, filiale du groupe Holder, qui détient aussi les boulangeries Paul. Villepin monte dans le bus avec militants et journalistes. Chez Holder, blouses blanches, ambiance laboratoire et parfum de brioche. 
Villepin en profite pour demander au grand patron, Francis Holder, une des fortunes industrielles du Nord, ce qu’il pense du projet de prime à 1 000 euros. «C’est pour les entreprises qui paient des dividendes», répond Holder. «Alors vous allez vous arranger pour ne pas payer de dividendes ?» C’est Hervé Vallat, le patron de Château Blanc, qui répond : 
«Ça ne doit pas être encadré par une loi.» 
Ça tombe bien, Villepin pense pareil. Holder demande à l'ancien Premier ministre comment on peut payer quelqu’un 850 euros «à ne rien faire. C’est invraisemblable. Les gens vont se dire "à ce tarif-là, je ne travaille plus"». Réponse : «Il y aura une contrepartie, un engagement d’activité d’intérêt général.L’accueil des personnes dépendantes, l’aide aux enfants en difficulté scolaire, un pécule de départ pour ceux qui créent une entreprise solidaire.» 
A Marcq-en-Barœul, Dominique de Villepin ne s’est pas arrêté à la mairie. Selon son staff, le maire UMP, Bernard Gérard, n’a pas voulu. Pourtant, glisse la secrétaire générale de République solidaire, Brigitte Girardin, «on a reçu un accueil républicain chez François Rebsamen à Dijon, chez Patrick Roy à Denain», maires socialistes, «et dans une autre mairie UMP». 
Pas à Lille hier, mais Aubry lui a envoyé des chocolats.
Haydée Sabéran