Lionel Sontag sur République Solidaire « Ensemble construisons l'avenir »
Daniel Garrigue a posé une question de fond avec son départ : une formation fondée par un leader qui propose au pays un renouveau démocratique et une refondation de l'esprit citoyen est-il crédible alors même que la vie interne de ce mouvement se caractérise par les comportements convenus et malheureusement trop souvent rencontrés dans les partis traditionnels : esprit de cour, nomination sans concertation, projet adopté sans débat, isolement de la sphère dirigeante, opacité des influences, etc.
Daniel était au sein de l'équipe dirigeante celui qui avait probablement l'approche politique la plus judicieuse pour arriver au succès. Car n'en doutons pas, notre mouvement souffre d'un grave péché originel : ni son Président, Dominique de Villepin, et ni sa Secrétaire générale, Brigitte Girardin, sont des "politiques", au sein organisationnel du terme. Ils en méconnaissent les exigences, en particulier au niveau des militants (je n'en veux pour preuve que cette étonnante sortie de DV à la question d'une journaliste de Marianne, livraison du 9 au 15 avril, "Le manque de militants ?, réponse "En politique, aujourd'hui, on n'en a pas besoin." ! Je pense que cette expression, certainement et malheureusement intimement ancrée chez le leader de République Solidaire - ce qui automatiquement me fait objecter : Pourquoi alors créer République Solidaire ? - montre toute la profondeur de l'incompréhension de certaines réalités politiques).
Je trouve que Daniel Garrigue a eu le douloureux courage, qui n'a en rien les connotations opportunistes d'un Tron, d'une Montchamp ou d'un Mariton, de vouloir poser ce crucial problème dans toute son urgence.
J'observe par ailleurs, et là on pourrait sans doute évoquer à bon escient les replis stratégiques, que François Goulard et Jacques Le Guen (sans parler des 3 ou 4 parlementaires du style Guy Geoffroy) sont d'une discrétion de violette depuis quelques semaines : le premier, après s'être fait élire à la tête de son département est en train de s'assurer une baronnie locale avec un siège au Sénat en septembre prochain, bataille pour laquelle il ne peut que compter sur un appui de l'UMP, quant au second il a disparu des écrans médiatiques...
Le combat est très mal engagé mais il n'est pas (encore) perdu : il demande que Dominique de Villepin remanie autour de lui son staff stratégique et fasse une place à ses côtés à celles et ceux qui ont la capacité à organiser, animer, attirer et fixer les enthousiasmes. Force est de constater que pour le moment ce n'est pas le cas ! J'avais proposé à madame la Secrétaire générale, il y a déjà plusieurs mois et par voie de courriel, la création d'un Conseil citoyen, composé de militants de base, proches du terrain et des préoccupations quotidiennes, susceptibles de rencontrer périodiquement DV et le staff de RS. Cette structure avait vocation à ramener nos "têtes pensantes" à une certaine réalité et à dépasser le seul aspect "très parisien" que RS prend depuis sa création. J'attends toujours la réponse de madame la Secrétaire générale...
Ultime remarque sur Daniel Garrigue le "traitre" (ainsi que je l'ai vu dénommé sur certains profils Facebook) : DG était en charge au sein du "cabinet fantôme" de RS de l'Emploi, du travail et de la politique de la ville, ainsi que des Affaires sociales. Le nombre de débats et animations qu'il a organisés dépasse, et de beaucoup, le total de ceux provoqués par ses collègues en charge des autres départements (Culture, Affaires étrangères, Agriculture, Santé, Défense, etc.). Ici aussi il a fait preuve de compétences et d'un grand sérieux dans la conduite des missions qui lui étaient confiées. Nul ne doute que son absence sera également ressentie comme un assèchement de la vie militante car ce ne sont pas les Girardin, Begag et autres Raison ou Geoffroy qui se sont investis avec la même foi dans leurs fonctions... Nous perdons beaucoup avec cet élu de terrain qui avait su rassembler les énergies et les forces de proposition lors de ces débats.
Notre mouvement, pour le moment, repose sur les seules épaules de DV : elles ont beau être larges, cela ne suffira pas. N'oublions pas que durant le mois de mai il sera très occupé par l'acte final du procès Clearstream, et que dès sa candidature officiellement annoncée il aura probablement à coeur, en gaulliste, de quitter la présidence de sa formation afin de se présenter seul face au Peuple. Il faudra que la maison soit tenue, et pas au seul sens "caporal" du terme, mais aussi qu'elle agisse avec toute l'efficacité requise par l'enjeu. Ici aussi, les conditions actuelles de fonctionnement ne sont pas réunies pour relever le défi.
Lionel Sontag
Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin !! ENSEMBLE, Agissons Aujourd’hui pour ne pas subir Demain ! : Les jeunes doivent voter. Ne soyez plus les spectateurs de la vie politique,soyez-en les acteurs. Ce sont donc les jeunes qui sont plus que jamais, la clé de voute de ces prochaines échéances. Au delà des couleurs politiques de chacun, il est plus que primordial, pour vous, de saisir cette chance de faire entendre votre voix.
Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak
Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!
Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin
Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.
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