Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

Bienvenue sur ce blog de soutien à la candidature de Dominique de Villepin

Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

samedi 9 avril 2011

Dominique de Villepin à la presse suisse Allemande "On ne change pas un pays avec des slogans et des demi-réformes"


Suite de l'interview de Dominique de Villepin à la presse suisse allemande...

Revenant sur le débat sur la laïcité, le Président de République Solidaire déplore que les Français ne soient "plus gouvernés qu'en fonction de leurs peurs. Les vrais sujets qui intéressent les Français, ce seraient le travail, le pouvoir d'achat, la compétitivité économique."

"Contre le Front National, il faut une attitude claire et sans compromis. Nos valeurs républicaines ne sont pas négociables", affirme-t-il.

Indirectement, vous faites ainsi l'éloge de votre rival à droite, Nicolas Sarkozy. Malgré vos différences de style et de politique, auriez-vous des points communs?

Non, aucun.

Aucun?

Presque aucun (il sourit).

Vous échangez malgré tout de temps en temps?

Au cours des deux dernières semaines, nous nous sommes rencontrés à deux reprises. Il m'écoute, mais m'entend-il vraiment?

Dans un an auront lieu les élections présidentielles. Vous avez récemment fondé un parti gaulliste social: République Solidaire. Allez-vous être candidat?

C'est une question à laquelle je vais devoir répondre plus tard.

Vous pourriez le faire maintenant. Ce serait un joli scoop pour notre journal.

Donnez-moi encore quelques mois. Je suis en tout cas décidé, avec mon parti, avec mon expérience, avec mes convictions gaullistes, à proposer une alternative aux Français. J'ai pris la liberté de prendre toutes mes distances avec le parti au pouvoir.

La droite française, réunie dans le rassemblement qu'est l'UMP, semble imploser. Le modèle a-t-il atteint ses limites?

Il y a toujours eu plusieurs droites en France. Mais actuellement, il y a une tension forte entre les différents courants de la droite: la droite humaniste et républicaine est en train de s'éloigner d'une droite dure et nationaliste. Les Gaullistes ont du mal à affirmer leur place.

L'UMP essaie une fois de plus d'attirer les électeurs du Front National en imposant ses thèmes et en organisant des débats sur l'immigration, sur l'islam et sur l'identité nationale

Oui, ce n'est pas la premier essai. Mais maintenant, c'est à un tel point que les Français ne sont plus gouvernés qu'en fonction de leurs peurs. C'est une stratégie politique mortelle et sans ambitions. Les vrais sujets qui intéressent les Français, ce seraient le travail, le pouvoir d'achat, la compétitivité économique. Contre le Front National, il faut une attitude claire et sans compromis. Nos valeurs républicaines ne sont pas négociables.

Est-ce que Marine Le Pen est plus dangereuse que son père?

Le Front National vient de connaître un changement de génération, un changement de style aussi. Et le nouveau chef est une femme. Mais quand bien même, les thèses et les références idéologiques du parti restent anciennes. Tout comme les peurs qu'il cherche à réveiller.

Sarkozy semble craindre Madame Le Pen. Croyez-vous qu'il puisse encore renverser la tendance, en dépit de son impopularité chronique?

En politique, tout est possible, surtout en France. Rien n'est encore écrit. Mais pour renverser la tendance, il faut d'abord avoir la lucidité de reconnaître ses erreurs. Les Français devraient sentir qu'on les prend au sérieux et que la politique aspire à plus de justice sociale, à plus de dignité pour chacun, à un meilleur partage des richesses du pays.

C'est tout ce qu'avait promis Nicolas Sarkozy en 2007 avec sa "rupture", la rupture avec le passé.

Ce n'est pas avec des slogans simplistes et des demi-réformes qu'on change un pays.

Source: Tages Anzeiger (Interview publiée le lundi 4 avril 2011)

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