Source: Agence France Presse
Dominique de Villepin précise son projet de "revenu citoyen", dément toute idée de préférence nationale
Dominique de Villepin (ex-UMP, RS) a assuré dimanche que son projet de "revenu citoyen" ne relevait pas de la préférence nationale, même si lui est assortie l'obligation de voter, un droit dont sont privés les étrangers hors-UE.
"Pour toucher un +revenu citoyen+, il faut être un citoyen français (mais) je ne succombe pas aux sirènes de la préférence nationale", a affirmé l'ex-Premier ministre et président de la formation République solidaire (RS), interrogé par BFMTV.
Il a expliqué que le principe de "préférence nationale", défendu par le FN, consistait à "enlever des prérogatives et des droits à des étrangers" sur le territoire français.
"Là", a-t-il ajouté, "je n'enlève rien, je maintiens les allocations dont bénéficient les étrangers comme ils le font aujourd'hui. Mais n'étant pas citoyens, ne pouvant pas donner et apporter les contreparties (...) du revenu citoyen", comme "participer au service citoyen" ou "voter", ils n'en bénéficient pas.
"Le revenu citoyen, c'est un revenu dynamique qui va permettre à un Français de retrouver un travail, une activité, d'engager un projet", avec "un ensemble de contraintes", a aussi déclaré M. de Villepin.
"La citoyenneté, c'est des droits et des devoirs".
L'instauration d'un "revenu citoyen" de 850 euros par mois pour les personnes majeures sans ressources est la proposition phare du projet présidentiel qu'a présenté Dominique de Villepin jeudi dernier.
Le coût de la mesure, controversée au sein même de République solidaire, serait de 30 milliards d'euros. Elle s'accompagnerait de la création d'un "statut du citoyen" incluant l'obligation de voter et de payer un impôt même symbolique.
Source: Agence France Presse
Dominique de Villepin : "La droite n'a pas besoin de moi pour perdre, ils se débrouillent très bien"
Interrogé sur BFM TV sur le risque de "faire perdre la droite", Dominique de Villepin a déclaré: "Mais ils n’ont pas besoin de moi pour perdre, ils se débrouillent très bien. Laissez les faire. Au contraire, je crois que si on veut se fixer le seul objectif qui vaille, c’est de faire gagner la France."
"Enfin, cette échéance de 2012, elle ne ressemble pas aux autres. Elle ne ressemble pas aux autres. Tout simplement parce que si nous ratons cette échéance de 2012, comme malheureusement l’échéance de 2007 n’a pas été réussie, et bien la France va effectivement s’abaisser. Nous n’aurons pas la possibilité de compter dans l’Europe et la mondialisation."
Source:lepost
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