Dominique de Villepin est généreux en conseil politique. L'ancien Premier ministre recommande à Nicolas Sarkozy de changer de Premier ministre ou de politique pour éviter «une sanction qui se profile de plus en plus» pour la présidentielle.
«Ca fait 4 ans que nous attendons des solutions à des problèmes très concrets et manifestement, nous n'avons pas eu les solutions que nous espérions.
Il faut essayer autre chose», a-t-il martelé
Lors du «Grand rendez-vous» Europe 1/Le Parisien Aujourd’hui en France. Pour celui qui a conseillé à Jacques Chirac de dissoudre l'Assemblée en 1997, il n'y a «pas de dynamique politique» au sein de la majorité, et pour «redonner une dynamique, il n'y a pas trente-six solutions : la première, c'est changer de gouvernement ou de chef de gouvernement, la deuxième c'est de changer de politique».
«Ce n'est pas à coup de prime de 1 000 euros, à coup de on sort de Schengen, à coup de on fait un débat sur l'islam qu'on donnera aux Français le sentiment d'être dirigés», a-t-il dit.
«Rien n'est de nature à me faire renoncer à quoi que ce soit»
Dominique de Villepin, qui a crée son mouvement République Solidaire en 2010, a assuré qu'il était prêt à aller jusqu'au bout : «Rien n'est de nature à me faire renoncer à quoi que ce soit, et certainement pas de quelconques sondages qui se situent dans un contexte qui n'a rien à voir avec la réalité politique française.»
Candidat probable à la présidentielle, il a affirmé qu'il avait «bien l'intention de porter» le projet qu'il a présenté la semaine dernière. «J'ai vocation à incarner ce projet et je ferai tout pour le faire», a-t-il dit. Il a affirmé «n'avoir aucune inquiétude» pour obtenir les 500 signatures nécessaires pour se présenter en 2012.
Comme on lui demandait si «cela lui était indifférent s'il risquait de faire perdre» Nicolas Sarkozy en se présentant à la présidentielle, l'ex-Premier ministre a répondu par un long éclat de rire, avant d'ajouter: «c'est absurde, Nicolas Sarkozy n'a pas besoin de moi pour perdre !»
«Ca fait 4 ans que je dis à la majorité: vous allez dans le mur (...) Si le président de la République m'avait écouté, il ne serait pas là où il est dans les sondages», a insisté celui qui avait mis la jeunesse et les syndicats
dans la rue en 2005 avec son Contrat première embauche, depuis abandonné
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