Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

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Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

mercredi 14 décembre 2011

Dominique de Villepin invite l’UMP à ne « pas se foutre du monde »



Dominique de Villepin a répliqué mercredi avec virulence aux accusations de division portées par l’UMP, reprochant à Nicolas Sarkozy d’avoir divisé et stigmatisé les Français depuis quatre ans et demi. « Il ne faut pas se foutre du monde », a-t-il lancé.

Invité de RMC Info et BFM TV, l’ancien Premier ministre, qui a pris de court l’Elysée en annonçant dimanche sa candidature à l’élection présidentielle, a par ailleurs fustigé le « mépris » de Luc Chatel, qui a ironisé mardi sur son isolement en rebaptisant son parti « République solitaire ».

« Luc Chatel, je l’aime bien, je l’ai aidé à rentrer en politique. Honnêtement, ce n’est pas digne du ministre de l’Education nationale d’aller faire des jeux de mots comme ça, sur le nom d’un mouvement », a commenté Dominique de Villepin.

« Ce n’est pas digne. Dans la politique, on peut ne pas être d’accord, mais on doit y mettre, au coeur, le respect. Qu’est-ce que c’est que ce mépris, et au nom de quoi un jeune élu se permet comme cela de renvoyer un aîné? Un peu de respect », a lancé le fondateur de République solidaire.

Le vice-président de l’UMP Brice Hortefeux, un proche du président sortant, a quant à lui mis en garde Dominique de Villepin sur RTL, affirmant que « l’union nationale ne passe pas par la division électorale ».

L’ancien ministre des Affaires étrangères, qui a critiqué mardi la « navigation à vue » de Nicolas Sarkozy depuis 2007, appelle à une « union nationale », un rassemblement au-delà des partis pour juguler la crise.

« Si je restais dans le même registre, je pourrais dire que je ne crois pas que nous ayons navigué à vue, mais en revanche je suis certain qu’il est resté à quai », a répondu Brice Hortefeux.

« L’élection présidentielle mérite autre chose », a-t-il estimé.

« UN APPÉTIT FORMIDABLE »

Réplique de Dominique de Villepin : « Mais qui a divisé les Français depuis quatre ans et demi? Là aussi, il ne faut pas se foutre du monde ».

« Que Brice Hortefeux relise ses classiques, qu’il relise ces quatre années, qu’il revoie les déclarations, qu’il revoie en profondeur le discours de Grenoble », a-t-il poursuivi en référence à l’allocution prononcée le 30 juillet 2010 par Nicolas Sarkozy en Isère, où il avait notamment dénoncé une « immigration insuffisamment régulée » et annoncé le démantèlement de campements de Roms.

« Qu’est-ce qui s’est passé en France depuis quatre ans et demi? », s’est interrogé Dominique de Villepin.

« A chaque fois, le gouvernement a choisi de diviser, de stigmatiser pour soi-disant éviter la montée des extrêmes. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la France », a-t-il ajouté.

L’UMP, qui espère encore un possible ralliement de Dominique de Villepin ou son renoncement avant l’échéance ultime, est prévenue : « J’ai un enthousiasme et un appétit formidable pour cette élection ».

« Je veux bousculer le jeu politique. Les Français veulent du changement, ils vont en avoir », a-t-il assuré.

Il a accusé au passage Nicolas Sarkozy d’avoir fomenté l’échec de son projet le plus controversé, le « contrat première embauche », retiré au printemps 2006 après une vaste mobilisation étudiante.

« C’est Nicolas Sarkozy qui a fait capoter le CPE, beaucoup plus que la rue », a-t-il soutenu.

Dominique de Villepin a expliqué avoir pris la décision de se présenter pour 2012 il y « à peu près deux ou trois mois » au vu de « cinq années d’échec ».

Il a affirmé que République solidaire, qui revendique 30.000 bénévoles, commençait à recevoir « des dons comme nous n’en avons jamais reçus ».

Source: Reuters

Villepin « comprend » Dati, en conflit avec le Premier ministre

Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, a déclaré aujourd’hui « comprendre » Rachida Dati, en conflit ouvert avec François Fillon pour une circonscription législative à Paris.

« On peut la comprendre », a commenté l’ancien Premier ministre interrogé par BFMTV-RMC sur cette querelle opposant le chef du gouvernement à la maire du VIIème. « On est dans un arrondissement et tout à coup: toc toc toc, c’est le Premier ministre qui débarque avec son parachute ».

« Ce n’est pas acceptable », a jugé Dominique de Villepin. « Est-ce que dans une famille politique, on doit dire amen à tout et même au bon dieu quand il arrive et s’installe sur vos plates-bandes? »

« Je comprends la réaction de Rachida Dati et je vous promets que depuis trente ans, j’aurais pu me faire élire tous les cinq ans avec la méthode de François Fillon », a dit celui auquel ses adversaires reprochent de ne s’être jamais confronté au suffrage universel.

Source: Agence France Presse

Villepin se fâche

L’UMP n’a pas apprécié que Dominique de Villepin se porte candidat à l’élection présidentielle, et l’a fait savoir, en accusant l’ancien Premier ministre de diviser la majorité. « Il ne faut pas se foutre du monde », a renvoyé le principal intéressé, interrogé mercredi sur BFM-TV et RMC, estimant que c’est Nicolas Sarkozy qui a divisé les Français depuis quatre ans.

« Qu’est-ce qui s’est passé en France depuis quatre ans et demi? », s’est demandé Dominique de Villepin. Pour lui, « à chaque fois, le gouvernement a choisi de diviser, de stigmatiser pour soi-disant éviter la montée des extrêmes. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la France », a assuré le nouveau candidat.

Sa stratégie, au moins en ce tout début de campagne, semble donc claire : plein feu sur son ennemi historique, Nicolas Sarkozy. Une preuve supplémentaire, cette pique envoyée au président de la République sur le CPE (Contrat première embauche) : « C’est Nicolas Sarkozy qui a fait capoter le CPE, bien plus que la rue », a jugé celui qui a porté ce projet de loi quand il était à Matignon, avant de l’abandonner face aux manifestations monstres qu’il avait suscitées.

Interrogé sur la capacité de son parti à financer la campagne il a assuré que République solidaire, commençait à recevoir « des dons comme nous n’en avons jamais reçus ». La formation revendique 30 000 bénévoles. Villepin n’a par ailleurs pas apprécié que Luc Chatel ironise et transforme son nom en « République solitaire » : « Luc Chatel, je l’aime bien, je l’ai aidé à rentrer en politique. Honnêtement, ce n’est pas digne du ministre de l’Education nationale d’aller faire des jeux de mots comme ça, sur le nom d’un mouvement », déclaré l’ancien Premier ministre.

Enfin, il a prévenu : « J’ai un enthousiasme et un appétit formidable pour cette élection ». Le ton est donné.

Source: Atlantico.fr







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