Discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak

Discours !! Digne d'un grand homme d'Etat !! J'écoute ces paroles, et je me sens fière d'etre Français !! Merci Monsieur Dominique De Villepin !!

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Dominique de Villepin, 18 avril 2011 !!
Je ne veux pas participer à une aventure qui décevrait les Français. Ça implique d'être ambitieux, d'être capable de refonder notre vie politique, refonder notre vie économique et sociale (...). C'est aux citoyens de prendre le pouvoir, c'est au peuple français de prendre le pouvoir, et ça veut dire ne pas laisser les hommes politiques s'arranger entre eux.

jeudi 15 décembre 2011

Dominique de Villepin : la guerre est déclarée


L’annonce surprise de la candidature de l’ancien Premier ministre à la magistrature suprême redistribue les cartes à quatre mois du premier tour. Que veut-il vraiment ? Torpiller Sarkozy ? Sauver la France ? Réponses.

Seuls sont capables de le passionner les combats épiques. Le quotidien l’assomme, la médiocrité le déprime, l’adversité le requinque. […] Travaillant plus qu’il n’est imaginable, se trompant parfois mais avec panache, il est une personnalité qui mérite beaucoup mieux que le portrait déséquilibré souvent tracé. Il n’y a pas de petitesse chez ce guerrier. » Si curieux que cela puisse paraître aujourd’hui, ce portrait très élogieux de Dominique de Villepin est signé… Nicolas Sarkozy.

En 2001, dans son livre Libre (1), il tient à rendre hommage à celui qui a permis sa réconciliation –de façade  – avec Jacques Chirac, puis par conséquent a contribué à son retour sur l’échiquier politique et in fine à sa victoire en 2007. Entre ces deux dates, siégeant tous les mercredis à la même table du Conseil des ministres, les deux hommes se sont d’abord toisés, puis provoqués, ils se sont ensuite affrontés à fleurets mouchetés avant de se déchirer et de se lacérer en direct devant les caméras. Au paroxysme de l’affaire Clearstream, au début de 2006, Nicolas Sarkozy promet  à son rival « de le pendre à un croc de boucher », tandis que, le 21 septembre 2009, le jour où s’ouvre le premier procès à Paris, Dominique de Villepin proclame : « Je suis ici par la volonté d’un homme, je


suis ici par l’acharnement d’un homme, Nicolas Sarkozy. » Définitivement blanchi en appel, en septembre dernier, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac affirme en privé n’avoir plus qu’une seule ambition : « Abattre ou faire abattre le “bonsaï” en 2012. » C’est le sobriquet dont il affuble le président de la République en petit comité.

Si la détermination de Dominique de Villepin à mettre cette menace à exécution se mesure au vent de panique qu’a fait souffler dans les rangs de la majorité l’annonce, dimanche 11 décembre au soir sur TF1, de sa candidature à l’élection présidentielle, alors personne dans l’entourage du chef de l’État ne peut considérer cette « initiative personnelle » autrement que comme une déclaration de guerre.

Nadine Morano, la sémillante ministre de l’Apprentissage, est tout de  suite montée au front : « L’intérêt de la France, c’est de faire bloc autour du président de la République. Dans cette période de crise grave, se lancer dans une candidature solitaire est dangereux. » Tous les ténors de la majorité, ou presque, exhortent Dominique de Villepin à « reconsidérer sa position », « rejoindre sa famille politique », « ne pas faire prendre le risque d’un 21 avril à l’envers ». Pas franchement le type d’argument susceptible de peser sur les décisions de l’ancien Premier ministre.

Lire l'article intégral dans VSD n°1790 (du 15 au 21 décembre 2011

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