Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, s’est prononcé mardi pour l’instauration d’un « Etat d’urgence économique, social et financier », en France face à la crise.
L’ancien Premier ministre qui avait décrété « l’Etat d’urgence » lors de la crise des banlieues de 2005 a estimé sur BFM « aujourd’hui nécessaire de faire pareil en matière économique, sociale et financière ».
« Cela veut dire d’abord que nous devons retrouver notre souveraineté, c’est à dire renationaliser notre dette », a-t-il expliqué estimant qu’un « grand emprunt permettrait aux Français de redevenir propriétaires d’une partie de leur dette ».
« Il faudrait ensuite baisser le coût du travail si nous voulons redevenir compétitif », a-t-il ajouté en se prononçant pour la création d’une « TVA exportation, environnement et emploi ».
« Au-delà, nous devons respecter plus de discipline et je suis en faveur d’une règle constitutionnelle que certains appellent règle d’or et qui nous permettra d’éviter les à-coups », a-t-il dit>.
Interrogé sur la grève des agents de sûreté des aéroports, Dominique de Villepin a estimé nécessaire d’instaurer « un service minimum » pour le transport aérien comme « il existe dans le transport terrestre ».
Quand à l’intervention des policiers et gendarmes « prêts à se substituer aux agents grévistes, l’ancien Premier ministre a expliqué qu’il fallait « à la fois prendre en compte le droit de grève des salariés et en même temps prendre en compte celui des voyageurs, surtout dans cette période de trêve ».
« Souhaitons que les forces de l’ordre puissent apporter leur concours de façon pacifique sans que cela donne lieu à des heurts. Dans ces affaires-là, tout l’art est dans l’exécution », a-t-il expliqué.
Source : Agence France Presse
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire